Le but de ce test était de tester l’alimentation électrique de secours qui permet au réacteur de fonctionner en toute sécurité pendant une panne de courant.
L’accident de Tchernobyl est le seul accident classé au niveau 7 sur l’échelle internationale des évènements nucléaires (INES), ce qui en fait le plus grave accident nucléaire répertorié jusqu’à présent.
Une série d’erreurs humaines, causées notamment par le directeur de la centrale qui était plus préoccupé par son image au parti communiste que par le respect des normes de sécurité, a entraîné d’abord une chute excessive de puissance suivie d’une remontée extrêmement rapide.
Cette dernière est suivie de l’explosion du réacteur, qui a pulvérisé les 1 200 tonnes de la dalle de béton qui le recouvrait, puis d’un incendie qui a libéré dans l’atmosphère une quantité phénoménale d’éléments radioactifs.
Les dégâts sont considérables, les premières victimes seront les pompiers appelés pour éteindre l’incendie, qui sont intervenu sans protection spéciale.
Par la suite, Tchernobyl sera le théâtre d’un sacrifice humain qui dépasse l’entendement et dont trop peu de gens ont conscience aujourd’hui, mais sans lequel l’Europe ne serait aujourd’hui probablement qu’un désert : les « liquidateurs« , des ouvriers provenant de toute l’URSS, ont œuvré dans les mois qui ont suivi l’explosion pour nettoyer la centrale de tous les débris radioactifs et construire le fameux sarcophage.
Exposés à des radiations tellement énormes qu’ils avaient la consigne de ne pas rester sur place plus d’une poignée de secondes, ils ont payé le prix fort : sur les 600 000 personnes recrutées, on estime aujourd’hui à environ 60 000 le nombre de morts à cause des radiations, et à environ 150 000 le nombre d’handicapés. Pendant ce temps-là, le nuage d’éléments radioactifs contaminait une grande partie de l’Europe, dont l’Est de la France et notamment la Corse.
De façon plus large, les spécialistes s’accordent à dire que la catastrophe de Tchernobyl a contribué à la chute de l’URSS, en montrant que la politique du mensonge et de l’opacité, propre au régime communiste de l’époque, n’a fait qu’aggraver les choses.
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Et concernant la politique du mensonge, la russie et la chine ne sont pas les seules a en user. La france en abuse aussi allegrement. Pour tous les domaines.
C'est faux, on nous l'a bien dit: le nuage s'est arreté a la frontiere Francaise par peur de la reaction du peuple francais… Je continue d'en rigoler… warf warf warf…Et qui etait secretaire aux risques technologiques a ce moment là? une personne qui a fait effacer toute trace de sa participation a ce poste, et a cette enorme et magistrale connerie: un certain Nicolas Sarkozy.Ca ne vous en bouche pas un coin?Et les russes continuent de vendre aux creve la dalle des reacteurs de meme type. Les chinois vont bientot vendre des reacteurs "China export – China quality" aux pays emergents. On a du soucis a se faire. Comme si les erreurs des uns doivent etre reproduits par les autres obligatoirement sous pretexte qu'ils sont pauvres et opprimés.L'europe a pollué par meconnaissance technologique au 20eme siecle, maintenant les peuples emergents ont acheté le droit de polluer pour faire pareil (et meme pire) que l'europe et les USA, en pleine connaissance de cause. Tout comme l'europe suit les USA avec un retard de 8 ans, mais ne tient aucun compte des erreurs passées. Pathetique region du monde ou nous sommes.
Juste une petite précisions.Les réacteurs à tchernobyl étaient du type RBMK.Ces récateurs ont un défaut de conception qui les rends instable car ils ont été conçus pour produire du plutonium en même temps que de l'électricité.Tchernobyl est donc en grande partie un drame du nucléaire militaire.Ils existent encore 15 récateurs RBMK en Russie dont un en construction ….. (voir les avis de l'aiea)