La directrice de la centrale nucléaire de Golfech, Caroline Bernard, a accepté de répondre à nos questions concernant la découverte de faibles traces de tritium dans la nappe phréatique présente sous le site de la centrale de Golfech.
Une information qui a fait débat, hier matin, lors de l’assemblée générale de la Comission locale d’information (CLI).
Ce déversement provient du débordement d’un cuvelage en inox situé à l’intérieur d’une fosse de rétention en béton.
L’ensemble se situe dans un local technique annexe aux installations nucléaires.
Ce déversement a été constaté par nos équipes dès le mois de janvier, en revanche ses conséquences ont été mal appréciées, ce qui ne lui a pas conféré un caractère d’urgence.
En ce qui concerne les faibles traces de tritium détectées dans le sous-sol du site, dans un souci de transparence, dès leur apparition au mois de mars, le CNPE de Golfech a informé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), la Commission locale d’information (CLI) et la Préfecture.
La présence de tritium découverte le 15 mars 2010 au niveau d’un piézomètre faisait apparaître une concentration de 7,4 Bq/l, pour un seuil de décision de 7Bq/l.
Cas assez rare à Golfech, tous contrôles confondus en matière environnementale, la norme semblait dépassée.
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