Le propos.
La « vague » de suicides à Renault, à France Télécom donne toute son actualité à la réflexion sur la question de la souffrance au travail.
Une question qui dépasse très largement les maladies professionnelles, liées à l’usage de l’amiante ou à des niveaux extrêmement élevés de bruit, comme le soulignent Philippe Askenazy et Michel Gollac, dans la préface de la nouvelle édition de l’ouvrage collectif et interdisciplinaire, dirigé par Laurence Théry de la CFDT et directrice de l’ARACT Picardie (Association régionale pour l’amélioration des conditions de travail), sur « le travail intenable ».
Ces risques sont « des constructions intellectuelles élaborées, fondées sur la mise en relation d’états somatiques ou psychiques avec des éléments de la situation de travail ».
La France, affirment les auteurs, a accumulé un certain retard en matière de santé publique au travail. En outre notre pays ne bénéficie ni de la pression des mécanismes de marché anglo-saxons pour corriger des effets délétères sur le travail, ni de la nécessité de rendre durable le travail comme dans les pays au manque structurel de main-d’oeuvre.
Ce constat n’est que le prélude à une action efficace pour créer un « plus grand bien-être au travail ».
Car le déni de la souffrance dans l’entreprise est lui déjà bien en recul, souligne cet ouvrage engagé.
source : http://www.lesechos.fr/info/analyses/020606848568-comment-reduire-la-souffrance-au-travail.htm
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