Selon un tout nouveau rapport de Greenpeace, qui s’est rendue au Niger, pour mesurer la radioactivité du sol, de l’eau et de l’air de ces zones habitées, la contamination est partout, exposant chaque jour les 80 000 nigériens vivant dans la région à un risque sanitaire réel.
En effet, selon les analyses des échantillons de sol et d’eau, effectuées par la CRIIRAD, laboratoire indépendant, ainsi que les mesures effectuées dans l’air autour des villes minières d’Akokan et d’Arlit sont alarmantes, peut on lire dans un communiqué de presse.
Le rapport de Greenpeace est très accablant face aux mensonges d’AREVA, puisque les résultats des analyses révèlent une contamination réelle et durable, contrairement à ce que clame Areva.
Ainsi, selon le rapport, dans l’eau, sur quatre des cinq échantillons d’eau potable prélevés dans la région d’Arlit, la concentration en uranium était supérieure à la limite recommandée par l’Organisation mondiale de la santé.
Dans l’air, les mesures ont révélé une concentration de gaz radon, un gaz radioactif, trois à sept fois supérieures au niveau naturel.
Dans le sol, l’un des échantillons de sol présentait une concentration en uranium et autres matériaux radioactifs 100 fois supérieure aux niveaux normalement mesurés dans la région, dépassant les limites internationales. Par ailleurs, Greenpeace a relevé des taux de radiation jusqu’à 500 fois supérieurs à la normale, sur le sol des rues d’Akokan