Elle a licencié l’ex-directeur général Jacques Creyssel «sans cause réelle et sérieuse». Pas la première fois que cela se produit.
Le MEDEF de Laurence Parisot, celle pour qui :
« La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » et qui affirme que :
« La liberté de penser s’arrête là où commence le code du travail » vient d’être condamné par le le conseil de prud’hommes de Paris pour licenciement : « sans cause réelle et sérieuse » de son ancien directeur général Jacques Creyssel à l’été 2008 !
Et Les Echos d’ajouter : « Pour Laurence Parisot, initiatrice du « divorce à l’amiable » au sein de l’entreprise et dont la candidature a été validée hier par le comité statutaire pour briguer un second mandat à la tête de l’organisation patronale le 1 er juillet, le symbole est lourd (…) »
Tout autant que les termes de la condamnation puisque le MEDEF devra verser :
– 160.230 euros à titre d’indemnité compensatrice de préavis,
– 16.023 euros au titre des congés payés afférents,
– 198.685 euros à titre d’indemnité conventionnelle de licenciement,
– 360.000 euros à titre d’indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse,
– 1.500 euros au titre de l’article 700 (remboursement d’une partie des frais de justice avancés).
Soit, au total, 736.438 euros.
Le Medef devra également rembourser à l’assurance-chômage six mois d’indemnités versées, soit environ 33.000 euros.
suite article : http://www.marianne2.fr/Parisot-condamnee-aux-prud-hommes-Pour-donner-l-exemple_a192546.html?preaction=nl&id=5911481&idnl=25951&