700 ministres, hauts fonctionnaires et industriels sont attendus au siège de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
La France réunit lundi et mardi à Paris 65 pays pour une conférence internationale sur le nucléaire. Au programme : comment acquérir l’énergie nucléaire civile… et pourquoi il faut éviter toute tentation d’obtenir l’arme atomique. Du diplomatique et du commercial donc.
Signe de l’importance de cette réunion aux yeux de Paris, elle sera ouverte par Nicolas Sarkozy et close par son Premier ministre François Fillon.
Le patron de l’AIEA, l’agence international de l’énergie atomique, le japonais Yukiya Amano, l’animera notamment. Même la Syrie, longtemps montée du doigt dans ce domaine, a été invitée. On y attend aussi Israël, le Niger, grand producteur d’uranium – où travaille activement le champion français du nucléaire, le groupe public Areva- et où un coup d’État vient de se produire, la Russie, la Chine, le Brésil ou les Etats-Unis. Mais pas l’Iran, ni la Corée du Nord, coupables « de violations graves de leurs obligations internationales » en matière de non-prolifération nucléaire selon la France et l’AIEA.
La France estime que cette conférence sera très complémentaire du sommet sur la sécurité nucléaire qui doit réunir chefs d’Etats et de gouvernement les 12 et 13 avril à Washington à l’invitation du président américain Barack Obama.
Les grands industriels du secteur seront très présents, à l’affût d’opportunités sur un marché du nucléaire en plein renouveau. Selon la World Nuclear Association, plus de 450 nouveaux réacteurs devraient être construits dans le monde d’ici à 2030, soit un marché de plusieurs centaines de milliards d’euros.