Accusée de fraude par le gendarme de la bourse américaine, Goldman Sachs, la banque la plus puissante de Wall Street, semble pour la première fois ébranlée.
L’accusation d’agent double, jouant contre l’intérêt de ses clients est cette fois-ci patente.
« The big Short », un livre paru récemment en avait largement fait la démonstration
Les cendres islandaises couvrent à peu près tout l’espace aérien nord européen mais pas seulement.
L’espace médiatique est également saturé. Et comme le notait malicieusement ce matin la revue de presse de France Inter, il est fort probable que, sans l’éruption islandaise, la dernière affaire impliquant Goldmann Sachs aurait fait la une de tous les journaux.
Après les bonus extravagants, le scandale du fast trading, les techniques financières visant à camoufler la dette grecque, c’est maintenant pour son rôle dans le scandale des Collateralized Debt Obligations (CDOs), en fait les subprimes, que Goldman Sachs est une fois de plus montrée du doigt.
Et cette fois-ci, l’accusation émane de la Sec.
Le gendarme de la bourse américaine accuse de rien moins que de fraude la banque qui prête invariablement ses meilleurs éléments à la Maison Blanche quelles que soient les administrations au pouvoir.
Rendue publique vendredi, l’incrimination a déjà coûté très cher à la banque phare de Wall Street : le titre s’est replié de 13% le jour même, entraînant avec lui ceux de nombreux autres établissements.
le "scandale de GS" est un faux problème, lire http://www.quotidien.com pour en savoir plusVOL AU-DESSUS D'UN NID DE CORROMPUS (Goldman Sachs acte I)du 19 au 21 avril 2010 : Comme à son habitude, la quasi totalité de la presse économique française est passée à côté de la vraie bombe médiatique désamorcée vendredi dernier puisque tout le monde a embrayé sur Goldman Sachs. Voici ce qui s'est passé: un rapport officiel de 159 pages de la SEC signé par l'Inspecteur Général David Kotz a établi que les anciens de la même SEC, savaient en réalité que le banquier Stanford faisait une escroquerie pyramidale de 8 milliards avec ses fonds d'investissements depuis… 1997!!! Oui, le milliardaire Stanford, celui qui avait déclaré "c'est bien d'être milliardaire" sur CNBC. "The Securities and Exchange Commission knew that Allen Stanford was involved in a Ponzi scheme as far back as 1997". Ce que dit l'inspecteur est dramatique Stanford a été aidé par un haut responsable de la SEC.