L’Association Ma Zone Contrôlée siège au Comité d’Administration de l’ANCCLI pour faire entendre la voix des salariés de la sous-traitance de la filière nucléaire …
L’Association Nationale des Comités et Commissions Locales d’Information, fédère les expériences et les attentes des 35 CLI et porte leurs voix auprès des instances nationales et internationales.
L’une des missions essentielles des CLI est de relayer l’information auprès du grand public et de permettre ainsi, au citoyen, de se forger sa propre opinion sur le sujet du nucléaire.
Les CLI questionnent l’exploitant (EDF, ORANO, CEA, ANDRA), l’ASN et l’IRSN, organisent des débats, effectuent des contre-analyses, surveillent l’environnement, engagent des expertises, participent à des inspections.
Les travaux des CLI sont largement diffusés auprès de la population et des partenaires institutionnels via des lettres d’information, des réunions publiques, des articles de presse et leur site Internet.
soutenir l’association MZC, aider nous à vous protéger !
L’organisme représentant les riverains proches des centrales nucléaires en France, l’ANCCLI, regrette le projet gouvernemental de réorganisation de la sûreté nucléaire. Celui-ci doit transférer les missions de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire au sein de l’Autorité de sûreté nucléaire. Un choix qui interroge et masque, peut-être, une perte d’indépendance
Par SudOuest.fr avec AFP
Source : Sûreté nucléaire : une association de riverains craint la réforme présentée par l’État
Présenté en février, le projet vise à fondre l’IRSN, l’expert public du secteur qui donne des avis, dans l’ASN, qui décide du sort des centrales, sur la base notamment de l’expertise technique de l’IRSN. Pour le gouvernement, il s’agit surtout de « fluidifier les processus d’examen ».
« Rapport après rapport, incertitude après incertitude, (cette) décision est considérée comme abrupte et forte de conséquences, dans une période où les enjeux à venir nécessitent stabilité et confiance », écrit l’ANCCLI. L’organisation « prend acte mais regrette cette décision gouvernementale visant à rappeler les valeurs fondamentales de la sûreté à intégrer dans le marbre de la future loi ».
L’association veut « être entendue »
Si le gouvernement persiste, l’organisation souhaite participer à la construction du nouveau cadre réglementaire « mais l’ANCCLI espère être entendue ». Depuis le mois de février, les salariés de l’IRSN, soutenus par des élus et des experts du nucléaire, sont vent debout contre ce projet de fusion, craignant que cela n’aboutisse à une perte d’indépendance.
« L’inquiétude légitime soulevée par de nombreux acteurs de la sûreté nucléaire est qu’une expertise trop proche, voire sous la tutelle de la nouvelle grande autorité, serait forcément ressentie comme opaque », estime l’ANCCLI.
L’association de défense des consommateurs UFC-Que choisir avait de son côté fait part début octobre de son opposition au projet, dénonçant une « prise de risque inutile ». L’intégration de l’IRSN à l’ASN « reviendrait à faire peser le poids des décisions sur l’Institut en charge de l’expertise, constituant une pression sur les résultats produits », avançait alors UFC-Que choisir.