Que c’est-il passer aujourd’hui sur le site nucléaire de Marcoule dans l’installation SOCODEI ?
Un mort , 4 blessés .
Toutes nos pensés vont aux familles des victimes .
Extraits de presse :
Après l’explosion d’un four d’incinération de déchets radioactifs dans le Gard, les autorités assurent qu’il n’y a aucun rejet.
L’accident a fait un mort et plusieurs blessés, dont un grave selon le bilan provisoire établi par l’ASN (l’Autorité de sûreté nucléaire). L’IRSN (L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) précise que « l’explosion s’est produite dans le four de métallurgie servant à fondre des déchets métalliques ».
Le centre nucléaire de traitement et de conditionnement (Centraco) appartient à Socodei, une filiale d’EDF, et est situé sur la commune de Codolet, à proximité du site nucléaire de Marcoule (Gard)
Un four qui incinérait des déchets faiblement radioactifs
Le site dit de Marcoule est une plateforme comportant des sites distants de plusieurs de kilomètres, mais pas de centrale de production d’électricité. S’y trouvent :
- des activités de recherche du CEA, notamment les labos sur le réacteur quatrième génération. C’est ici que furent construits les réacteurs nucléaires pour la bombe atomique française, à partir des années 50 ;
- Melox, spécialisé dans la fabrication de Mox et exploité par Areva ;
- et Centraco, spécialisé dans le traitement de déchets issus du démantèlement de centrales nucléaires, exploité par une filiale d’EDF, il est composé d’une fonderie et d’un incinérateur. La société emploie 200 personnes.
Centraco collecte des déchets de faible radioactivité, selon EDF :
« Des installations métalliques, telles que pompes, valves, robinets et structures légères, sont fondues. Les vêtements casques et gants des personnels qui interviennent dans bâtiment réacteur sont incinérés ».
Le four a une capacité d’environ 4 tonnes et est en activité depuis 1999….
l’article : http://www.rue89.com/2011/09/12/une-explosion-nucleaire-a-marcoule-risques-de-fuites-radioactives-221607
Qui sont les victimes ?
Les salariés du site sont restés confinés jusqu’à 16 H ?
Quels type de radioéléments ?
Chômage technique pour les intervenants ?
Alpha ou pas ?
Qui fait la maintenance de ces fours (fusion /incinérateur ) ?
Dans quelles conditions ?
D’où provenez les déchets dans le four au moment de explosion ?
Quel site producteur ?
Beaucoup de questions en suspend ?
Si vous avez des infos merci de partager pour nous aider tous à comprendre pour que cela ne ce reproduise plus !
Lire les derniers commentaires…
Fuite d’uranium au Tricastin: la Socatri reconnue coupable en appel
(©AFP / 30 septembre 2011 10h48)
NIMES – La Socatri (Areva) a été reconnue jeudi coupable par la cour d’appel de Nîmes du délit de déversement de substances toxiques dans les eaux souterraines ayant entraîné une modification significative du régime normal d’alimentation des eaux, après une fuite d’uranium en juillet 2008.
Dans son arrêt, la cour d’appel de Nîmes a condamné la Socatri à une amende de 300.000 euros ainsi qu’aux paiements de 20.000 euros de dommages et intérêts à chacune des associations parties civiles comme Sortir du nucléaire, Greenpeace, Les Amis de la Terre ou France Nature Environnement.
Les magistrats ont également condamné la Socatri à verser 10.000 euros pour préjudice moral à une dizaine de particuliers, des riverains du site qui s’étaient aussi portés partie civile.
Cette filiale d’Areva avait été relaxée en première instance en octobre 2010 par le tribunal de Carpentras (Vaucluse) du délit de pollution des eaux ayant causé un effets nuisibles sur la santé ou des dommages à la flore ou à la faune.
Le tribunal de Carpentras avait en revanche déclaré la Socatri coupable du délit d’omission de déclaration sans délai à l’Autorité de sûreté nucléaire et au représentant de l’Etat. Elle s’était vu infliger une amende de 40.000 euros.
Dans la nuit du 7 au 8 juillet 2008, 74 kg d’uranium avait été rejetés dans l’environnement sur le site de la Socatri, usine de traitement des déchets, à la suite du débordement d’une cuve.
Ce rejet avait contaminé temporairement les rivières alentour et entraîné la mise en place de mesures de précaution. Cet incident très médiatisé avait été classé au niveau 1 de l’échelle Ines (échelle internationale des événements nucléaires) qui en compte sept.
http://www.asn.fr/index.php/L-ASN-en-region/Division-de-Marseille/Gestion-des-dechets-nucleaires/CENTRACO/Avis-d-incidents
ASN
Avis d’incidents – CENTRACO
Perte temporaire de la détection de l’alarme incendie de l’unité d’incinération
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
Le 25 mai 2011 à 17h08 lors du déroulement d’un essai périodique visant à tester le bon fonctionnement de détecteurs incendie de l’installation CENTRACO, un dysfonctionnement technique a entraîné la perte de la détection de l’alarme incendie sur l’unité d’incinération.
Publié le 06/06/2011
Perte des deux chaînes de surveillance assurant le contrôle radiologique…
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
Dans la nuit du 15 août 2010, lors du fonctionnement de l’incinérateur, une défaillance de l’alimentation électrique a occasionné l’arrêt du dispositif de contrôle des rejets gazeux à la cheminée, pendant une durée de quatre heures et dix minutes.
Publié le 23/08/2010
Non respect de la périodicité de réalisation des essais des détecteurs
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
Le 26 novembre 2008, un audit de surveillance interne a révélé le non respect de la périodicité de réalisation des essais des détecteurs incendie sur différents ateliers.
Publié le 24/12/2008
Dépassement des limites mensuelles et annuelles de rejets gazeux en tritium
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
Le 17 décembre 2007 dernier à 17h30, l’analyse des rejets en tritium gazeux de l’usine CENTRACO, a permis de détecter un dépassement de la limite annuelle autorisée de l’ordre de 10%.
Publié le 24/12/2007
Dépassement d’une des limites radiologiques pour l’acceptation de déchets
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
Le 3 juillet 2007, à la suite de la réception dans l’installation CENTRACO de fûts de déchets liquides destinés à y être incinérés, l’analyse radiologique réalisée par SOCODEI a permis de constater que la radioactivité d’un des fûts était supérieure à une limite fixée par les prescriptions techniques de l’installation.
Publié le 23/07/2007
Perte de ventilation de locaux de l’unité d’incinération et absence
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
Le 31 juillet 2006, suite à une opération de maintenance, le système de ventilation de plusieurs locaux de l’unité d’incinération, s’est mis à l’arrêt. L’alarme reportée en salle de conduite n’a pas été détectée par les opérateurs et l’ordre d’évacuation des locaux, tel que prévu par les règles générales d’exploitation de l’installation, n’a pas été donné.
Publié le 23/11/2006
Non respect d’une prescription technique suite à une opération de
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
Le 22 septembre 2006, dans le cadre d’une opération de maintenance périodique, la bonne efficacité d’un filtre qui venait d’être remplacé n’a pas été contrôlée, conformément au référentiel de l’installation.
Publié le 02/10/2006
Centre nucléaire de traitement et de conditionnement des déchets faiblement
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
Le 26 avril 2006, des fûts de déchets liquides, reçus à Centraco dans le cadre d’une autorisation dérogatoire particulière, n’ont pas été gérés suivant la procédure définie.
Publié le 20/05/2006
Non respect de la prescription technique limitant l’activité massique de
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
Le 23 février 2005, après un contrôle de la radioactivité massique de fonds de fûts de déchets liquides, il est apparu qu’une limite fixée par les prescriptions techniques de CENTRACO avait été franchie.
Publié le 11/04/2005
Non-respect d’une prescription technique ayant entraîné un dépassement de
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
L’usine CENTRACO – acronyme pour « centre nucléaire de traitement et de conditionnement » – située sur la commune de CODOLET dans le GARD pratique l’incinération et la fusion de déchets faiblement radioactifs.
Publié le 01/04/2004
Départ de feu à l’atelier de reconditionnement automatique de déchets à
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
L’installation CENTRACO est une usine d’incinération et de fusion de déchets faiblement actifs, située à Codolet (Gard) sur le site de Marcoule.
Publié le 08/04/2003
Dépassement de la limite de radioactivité contenue dans des déchets
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
Le 7 mars, un dépassement de la limite de radioactivité autorisée pour le reconditionnement manuel des déchets a été constatée dans sept fûts de déchets à l’installation CENTRACO sur le site de Marcoule.
Publié le 07/03/2002
Dépassement des valeurs autorisées en dioxines et furannes dans les rejets
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
La concentration en dioxines et en furannes dans les rejets gazeux de l’incinérateur de l’usine CENTRACO a dépassé les valeurs autorisées par arrêté ministériel.
Publié le 27/12/2000
Dépassements de la concentration en monoxyde de carbonne (CO) maximale
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
Les 27 et 29 juillet, la concentration en monoxyde de carbone (CO) maximale autorisée dans les rejets gazeux de l’incinérateur de CENTRACO a été dépassée.
Publié le 29/07/2000
Manque d’efficacité des filtres THE du dernier niveau de filtration (DNF) de
CENTRACO – Traitement de déchets et effluents radioactifs – Marcoule – SOCODEI
Le 6 avril, alors que l’unité d’incinération était à l’arrêt, l’exploitant a constaté que l’efficacité des filtres THE du dernier niveau de filtration (DNF) était inférieure aux valeurs prescrites par les règles générales d’exploitation.
Les brèves au quotidien du CCE d’EDF SA
L’employé de l’usine Centraco de Socodéi à Marcoule, où a eu lieu l’explosion, est décédé alors qu’il tentait de casser « une croute de métal non fondu dans le four au-dessus duquel il travaillait », a expliqué le procureur de Nîmes.
Ce four avait dû être arrêté la semaine dernière puisqu’il avait connu « un certain nombre de difficultés » a-t-il précisé.
Le parquet va ouvrir une information judiciaire pour homicide et blessures involontaires
CERN : nouvelle révélation d’intérimaire irradié
« Je ne veux pas disparaître sans avoir témoigné »
Ceci est une histoire vraie. Simple témoignage de ce que j’ai vécu, sans autre ambition que d’informer sur les dangers de l’atome, dangers que les spécialistes en communication d’EDF occultent soigneusement dans leur publicité pour promouvoir l’énergie nucléaire. «Nous vous devons plus que la lumière» paraît-il. Oui, c’est vrai, vous nous devez la vérité et là, il y a défaut !
Je m’appelle Georges Settimo, 54 ans, marié, deux enfants. J’ai commencé au « bas de l’échelle « pour finir expert en auscultation d’ouvrages d’art. Formé à travailler et raisonner avec rigueur, méthode et précision je ne crois aux coïncidences que dans la mesure de leur probabilité.
En 1974, j’avais 27 ans et travaillais avec deux autres intérimaires, Kader et Antonio dans les souterrains du CERN (Centre Européen de la Recherche Nucléaire ) de Genève, alors en construction, a proximité de caisses et bidons portant le fameux et bien connu triangle de danger radioactif lorsqu’on m’a diagnostiqué un cancer du sang proche du dernier stade ce qui me laissait peu de chances de survie.
Défenseur du nucléaire
Farouche défenseur du nucléaire dans lequel je voyais la solution écologique et économique au problème crucial de l’énergie dans le monde, je n’y ai vu qu’une coïncidence et n’ai pas remis en cause pour autant mes convictions.
C’est donc en rejetant toute responsabilité du nucléaire dans ma maladie que j’ai entrepris de lutter contre elle, consultant de nuit et comme un voleur mon dossier médical afin de connaître la vérité sur son évolution (en matière de cancer, bonjour les mensonges), calculant mes chances de rémission en fonction de sa progression ou de son recul, m’informant auprès des publications médicales, discutant les protocoles de cure comme un spécialiste ce qui, je me souviens, mettait mal à l’aise le patron du service d’hématologie. Parlant de l’origine de cette maladie, mon médecin traitant avait bien évoqué une possible relation de cause à effet entre mon travail et mon cancer mais, prisonnier de mes certitudes, je n’ai pas voulu le croire. Sauf oubli, il fut le seul à m’avoir dit la vérité, me communiquer les statistiques de rémission (sauf à reprendre le dessus, j’en avais pour moins d’un an). S’il lit ces lignes, qu’il sache que je le remercie pour sa franchise. Et c’est ainsi que, encore sous traitement et à peine en état de travailler, j’avais repris le travail dans le nucléaire et participé (croyez que je le regrette!) à la construction d’EURODIF, à BOLLENE en 1976 ! Nul ne pourra me taxer d’avoir toujours été un antinucléaire convaincu !
Le cancer ?
Le cancer ? On le coupe (quand on peut), on le brûle (par radiothérapie au risque de générer un autre cancer) ou on l’empoisonne. Chirurgie, cobalt, chimiothérapie (à une époque où elle était balbutiante), j’ai subi tout cela et vous fais grâce de l’enfer que j’ai vécu et des agonies des compagnons d’infortune que j’ai vu mourir. Comment décrire la détresse d’une belle jeune fille de 16 ans qui a «toute le vie devant elle», c’est à dire 3 mois et qui, devenue chauve et squelettique sait que c’est la fin. Cette douloureuse expérience fut cependant une bonne leçon de modestie. Avant cela en effet, j’étais persuadé que ces choses là ne peuvent arriver qu’aux autres. Là aussi je me trompais mais j’étais jeune et j’étais con. Un moral à toute épreuve et une vie saine (je ne bois ni fume, fais du sport et mange bio) ont paraît-il, favorisé ma guérison. Je veux bien le croire.
Une révélation
C’est en allant faire ma cure de stabilisation de la maladie, dite cure d’entretien et alors que j’étais sur le point d’aller en mission de travail à la COMMUREX, (encore une usine nucléaire ), que j’ai eu LA REVELATION ! Par le plus grand des hasards, alors que je traversais le couloir du service d’hématologie, j’ai été interpellé de son lit par un malade qui m’avait reconnu, Kader, l’Algérien qui faisait partie de mon équipe au CERN deux ans plus tôt. Moi je n’aurais pu le reconnaître, il n’avait plus de cheveux et même sa moustache et ses sourcils étaient clairsemés. Rien qu’à le voir, j’avais compris. La lecture de son dossier (qu’on avait laissé sur son lit sans risques, il ne savait pas lire) m’apprenait qu’on lui avait enlevé la rate, qu’il en était au dernier stade, que son traitement était «palliatif», bref, un mort en sursis. Ignorant et naïf, il me dit qu’il a été très malade mais que ça va mieux (tu parles!) et qu’il retourne en Algérie dés sa sortie de l’hôpital.
Des certitudes s’effondrent
En quelques secondes mes certitudes se sont effondrées et je calculais déjà les probabilités de coïncidence quand le pauvre Kader leur a asséné le coup de grâce en m’apprenant candidement que le troisième membre de l’équipe était mort depuis six mois d’une longue maladie. Pour lui, il n’y avait pas à se poser de questions et avec la philosophie chère à ses origines il conclut par un : «Mektoub ! (c’était écrit)». Sans commentaires. Merci Kader, je ne t’ai jamais revu, toi aussi tu reposes probablement quelque part dans ton pays natal comme Antonio, le Portugais, mais grâce à vous je suis guéri de mon orgueil et regarde désormais la vérité en face.
«Votre mort n’aura pas
été inutile.»
Puisse ce témoignage, que j’écris sans intérêt ni connivence, sous mon entière responsabilité et dont j’autorise la plus large diffusion, être lu par le plus grand nombre et principalement par les «farouches défenseurs du nucléaire» dont je fus et dont font partie les techniciens de l’EDF. Libre à eux d’en tirer les conclusions qu’ils voudront.
Pour ma part j’ai refusé la pension d’invalidité à laquelle j’aurais pu prétendre. Je m’en suis tiré, avec des séquelles certes, (un stimulateur cardiaque assiste mon coeur, brûlé par les radiations) mais même si mon espérance de vie est sérieusement écourtée suis toujours vivant et en activité. Je ne demande ni reconnaissance ni indemnités et n’ai aucune haine ni rancune envers qui que ce soit, seulement l’espoir que ce témoignage ouvre les yeux à tous ces gens qui, convaincus des bienfaits et de l’innocuité du nucléaire, comme je l’étais moi-même avant cette douloureuse expérience, ne veulent rien voir.
On nous cache tout
Des gens qui se trompent, comme je me suis trompé, qui ignorent ou auxquels on cache les dangers du nucléaire. Ceux qui nous ont envoyé travailler dans des conditions critiquables savaient-ils ? S’ils savaient, je les laisse face à leur conscience. Sinon qu’ils sachent que je ne leur en veux pas, ils ne sont pas mes ennemis, eux aussi se sont trompés en minimisant les risques qu’ils nous faisaient courir. Cependant si j’étais mort comme mes deux compagnons personne n’aurait rien su et je ne veux pas disparaître sans avoir témoigné. Je regrette seulement d’avoir mis si longtemps à le faire.
A vous, l’ingénieur du CEA, le chercheur du CNRS, le technicien, le dirigeant, le politique, à vous qui avez le pouvoir de changer les choses et qui lisez ces lignes, vous savez qu’on ne peut juger que par comparaison. Comparez donc vos certitudes à celles que j’eus et qui sont les miennes aujourd’hui. Vous faut-il de nouveaux éléments ? Ce témoignage en est unŠ En ce qui me concerne, ma conviction est faite. Nous avons été irradiés à notre insu et pour cause, à moins de se promener avec un compteur Geiger sur soi en permanence comment le savoir puisque la radioactivité se joue allègrement de tous nos sens ? Oui, le nucléaire tue, de la façon la plus insidieuse qui soit et on ne saura jamais combien de gens en sont déjà morts. Encore aujourd’hui combien de gens ignorent le danger des matières radioactives ou le croient insignifiant.? Des millions sans doute. Quand leur dira-t-on la vérité ?
Mais vous, qui savez ! Qui savez qu’on ne peut les détruire, qu’elles ont une durée de vie qui se chiffre en milliers d’années, que certaines parmi les plus dangereuses (plutonium) n’existent que parce qu’elles sont crées par l’homme. Qui savez que nous sommes en train d’en répandre partout sur la planète. Quand arrêterez vous de faire l’autruche ? J’ai deux enfants, vous en avez peut-être aussi ou en aurez certainement. Quel monde sommes nous en train de leur léguer ? Cette pollution invisible, insidieuse et pérenne qui est la pire de toutes. Je n’ai que le pouvoir de témoigner, si vous avez le pouvoir de faire changer les choses, faites-le avant qu’il ne soit trop tard ! Arrêtons le massacre et SORTONS ENFIN DU NUCLEAIRE ! L’erreur est humaine et nous sommes humains. Vous, moi, nous nous sommes trompés.
Pourquoi persévérer dans l’erreur ?
Georges Settimo
Fait à Palau del Vidre, le 30 septembre 2001
Paru dans La lettre d’information de décembre 2001 du Réseau «Sortir du nucléaire» http://www.sortirdunucleaire.org
Bonjour, je suis journaliste, correspondant en France du quotidien Público ( Espagne , http://www.publico.es ).
Nous suivons de très près ce qui s’est passé à l’usine Centraco Socodei , et nous cherchons à savoir le plus possible pour faire éclater la vérité sur cet accident de travail, accident nucléaire, accident industriel.
Et, accident où, il semblerait, un certain discours officiel veut clore un peu trop vite ce qui s’est passé, comme si l’on pouvait jouer sur la vie des personnes qui s’exposent au risque, au dedans, en appuyant sur la peur des autres, au dehors.
Pas de rayonnement extérieur, l’affaire est close, en somme, dit ce discours.
Si quelqu’un veut nous apporter son témoignage, nous aiderons à faire le récit vrai.
Comment vous contacter?
Merci pour votre message, La Taupe. gitanoandres@riseup.net , c’est le mail totalement sûr que j’utilise pour cette affaire.
Ecrivez-moi à cette adresse.
Et, pour répondre directement à ce qu’a écrit Franck: Aucun sensationnalisme de ma part.
Tu n’as qu’à vérifier en recherchant sur google mon nom « Andrés Pérez », le nom de mon quotidien, Público, et des mots clés comme « nuclear », « central », « atómico », « desmantelamiento », « chooz », « Tricastin », « UP1 » ou « Marcoule »
Muchas gracias Andrés
@+
Mefiance quand aux journalistes un peu trop zélés qui atterissent ici. Le sensationalisme est pas loin.
Souffrance au travail, l’inquiétude à Comurhex :
Le Jeudi 8 Septembre 2011, un rassemblement d’une centaine de salariés de Comurhex à l’appel de la CFDT a eu lieu entre 7 h 30 et 8 h 45 devant l’entrée nord du site du Tricastin, sur le rond-point, pour protester contre les situations de détresses psychologiques qui se multiplient dans l’entreprise depuis le début de l’année.
En effet, un nombre non négligeable de nos camarades sont en arrêt de travail après avoir été renvoyés à leurs domiciles en situation de détresse psychologique,
Quelles sont les causes ?
– L’organisation du travail en place est en train de détruire le capital humain et technique de l’entreprise,
– La banalisation des métiers va nous conduire à l’accident majeur,
– Le désengagement du terrain par nos dirigeants crée du stress et une atteinte irréversible à la santé des salariés…
source : http://ulcfdttricastin.hautetfort.com/archive/2011/09/08/souffrance-au-travail-l-inquietude-dela-cfdt-comurhex.html
Il ne s’est rien passé à Marcoule, ou presque
Dire que José est mort, mais sinon tout va bien, puisque le nucléaire est sauf et la nature aussi, et on se baignera encore dans le Rhône près de Marcoule, et le Gard n’est pas le Japon. José Marin avait la cinquantaine, il vivait à Chusclan, sur les hauteurs, dans les lotissements du nouveau village, une route qui monte après une statue de la Vierge. Il était métallo, il avait travaillé chez Ugine, puis Ugine avait eu des soucis, et José était passé chez Centraco-Socodei, et c’était le même boulot. …
« Vous ne connaissez rien à l’atome », dit gentiment un vétéran du lieu, quinze ans dans la sécurité à Marcoule, et ses copains acquiescent. Ils en ont entendu des idioties, depuis hier. On a tout mélangé, centrale et site, radiations et contamination, et on a accumulé les bêtises avant de tout ranger, et de passer à la prochaine hystérie. Mais tout de même, ce qui s’est passé ?
Un homme se lève le matin, il va travailler, et un four lui explose à la figure ?
« Ça, c’est grave. » Sont-ils en colère ?
« Pas encore. Quand on saura ce qui s’est passé, peut-être qu’on sera en colère. »
À Centraco-Socodei, il y avait eu des mouvements sociaux déjà. Pour la sécurité ? « Ce n’est pas à nous de le dire. Ici, c’est comme partout, et personne, aucune entreprise, ne rend ses salariés heureux. »
Il y a trois enquêtes en cours, une de l’Autorité de sûreté nucléaire, une des gendarmes, une de l’Inspection du travail.
La Socodei avait été avertie pour des lacunes sécuritaires. Il faudra du temps pour savoir comment José est mort, et pourquoi. À ce moment, reviendra-t-on à Codolet, pour voir s’ils seront en colère ?…
source : http://www.lepoint.fr/societe/il-ne-s-est-rien-passe-a-marcoule-ou-presque-13-09-2011-1372979_23.php
Pour mémoire,
Et oui, le social a toujours un prix!!!
revenons quelques moi en arrière et regardons de quelle façons les salariés sont traités sur ce site.
Un tract CGT de l’èpoque.
Quelques nouvelles très fraiches (-2° avec un mistral à 90 kms) du conflit SPIE-DEN à CENTRACO/SOCODEI.
Pas facile de se battre dans ces conditions.
Seule certitude,
Nous gagnerons très bientôt cette magnifique bataille pour la dignité des prestataires du nucléaire.
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En France, un citoyen reste innocent jusqu’à la preuve de sa culpabilité.
Chez SPIE-DEN, un(e) salarié(e) est coupable jusqu’à la preuve de son innocence.
Les méthodes de notre Direction semblent être « le silence et le pourrissement » de cette merveilleuse et exceptionnelle harmonie responsable entre les salarié(e)s.
Notre direction semble s’amuser au jeu de la roulette russe avec nous.
Seule la Direction SPIE-DEN a le pouvoir d’arrêter ce mouvement magnifiquement solidaire.
La balle (décision) est dans les canons de la Direction SPIE.
A eux de voir s’ils vont tirer à blanc ou pas !!!
S’ils tirent, il faut le savoir. Il y a risque de blessures très graves et lourdes de conséquences pour les passants (nos familles) qui sont autant touchées par cette malsonnante histoire.
Nous aurions préférés un autre type de cadeau de fin d’année pour nos enfants et pour nos familles. Les efforts produits depuis des années pour notre entreprise, méritent un peu plus de respect.
Pendant qu’ils organisent leurs achats de noël. Nous, nous transformons en glaçons devant les grilles de notre/votre usine SOCODEI-CENTRACO.
Nous attirons l’attention de notre direction sur le fait que le froid rend raide et que la raideur nous permet de demeurer droits dans nos sabots.
Nous ne comprenons toujours pas ce que notre Direction peut reprocher à François. Nous avons de plus en plus l’impression que François a été choisi au hasard, pour servir de détonateur d’une hypothétique guerre nucléaire (commerciale).
Sans prétendre être des cinéastes, imaginons :
Le chantier va mal et SPIE comprend qu’elle risque de perdre ce marché pour diverses raisons (sécurité, techniques, ressources humaines,…).
La Direction met en place une stratégie :
1. La mise à pied conservatoire d’un salarié. Si possible, le plus respecté et le plus représentatif sur le chantier
2. SOCODEI/EDF remarque les risques sociaux [révolte et incompréhension des salarié(e)s].
3. SOCODEI/EDF fait le maximum pour ne pas provoquer un conflit de cette ampleur sur son site.
Fin du film :- Seulement la direction SPIE à gagnée (salaires non payées, marché,…).
Nous restons plus que jamais, motivés à attendre que notre collègue François retrouve son poste de Travail sans aucune menace pour son avenir ainsi que pour celui de sa famille
Pour info : suite à des lettres de menaces de licenciements envoyées aux salarié(e)s SPIE. D’autres sites nucléaires, menacent de rentrer dans le conflit. Le mépris social de notre entreprise à atteint des nivaux insupportables.
Ex : Tapez « RAS nucléaire » ou « grève de la faim cruas » sur internet, où SPIE (anciennement CIME) à bien été mise en avant au niveau social.
il y aurait eu confinement temporaire du public présent au CH Giorgi d’Orange.
Sources internes…
Qui peut confirmer???
L’impact international de l’accident de Marcoule
La France vue par les médias russes : un Fukushima à la française ?
http://french.ruvr.ru/2011/09/13/56119456.html
13.09.2011, 18:24
L’accident qui s’est produit le 12 septembre dans un incinérateur du site nucléaire de Marcoule, dans le Gard, a fait beaucoup de bruit : l’Europe entière a tressailli de peur suite à cette explosion non nucléaire, note Rossiïskaïa gazeta.
L’accident survenu à la centrale française risque de saper la renommée de l’énergie atomique, indique Moskovskie novosti.Il aura sans aucun doute des retombées psychologiques.
Bien que la plupart des réacteurs de la centrale de Marcoule soient arrêtés, le seul réacteur qui fonctionne produit du tritium, un isotope superlourd de l’hydrogène qui décroît avec une période de 12,5 ans et dont la fuite provoquerait une catastrophe radioactive. L’eau de refroidissement est prélevée dans le Rhône, et la préoccupation de l’AIEA, qui a exigé des explications immédiates des autorités françaises, est tout à fait justifiée, estime le journal.
« Il faut tenir compte du fait que la France est le seul pays qui n’a pas connu d’accident de grande envergure sur des sites nucléaires, à la différence de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis, de l’ex-URSS ou du Japon », a déclaré à Moskovskie novosti Boulat Nigmatoulline, premier directeur adjoint de l’Institut des monopoles naturels et ancien vice-ministre de l’Energie. Cependant, la France est le deuxième producteur d’énergie nucléaire au monde après les Etats-Unis (près de 440 milliards de kWh par an). Qui plus est, jusqu’à 80% de l’énergie produite en France provient des centrales nucléaires.
Qu’il s’agisse d’une catastrophe technique sérieuse dont l’envergure est minimisée par les autorités ou bien d’un accident industriel, il n’est pas exclu qu’il ait de graves conséquences politiques, consente Novye izvestia.
Une vague de protestations des écologistes et des « verts » contre l’énergie nucléaire a déferlé en Europe à la suite de la catastrophe de Fukushima au printemps dernier. Les protestations en France ont été moins énergiques qu’en Allemagne, où les « verts » ont réussi à obtenir du gouvernement Merkel un renoncement aux centrales nucléaires. Nicolas Sarkozy a refusé de suivre l’exemple allemand, ce qui a suscité de vives critiques de la part des « verts » européens, rappelle le journal.
Leurs arguments n’ont pas alors été entendus par l’opinion française, qui a préféré ceux des autorités, mettant l’accent sur le bas prix de l’énergie atomique et l’absence d’alternative. L’accident de Marcoule pourrait changer l’attitude des Français, d’autant plus qu’ils font de moins en moins confiance à Sarkozy, selon les sondages. Il est accusé d’être incapable de résoudre les problèmes économiques mais aussi d’entraîner la France dans les guerres en Afghanistan et en Libye, inutiles s’après de nombreux citoyens. A présent, on peut rappeler à Sarkozy qu’il approuvait la participation de l’énergie atomique française au traitement des déchets nucléaires provenant d’autres pays. Le site de Marcoule est justement celui de traitement des déchets radioactifs, souligne Novye izvestia.
« Je ne doute pas que les opposants à l’énergie nucléaire utilisent ce cas comme preuve de la nature extrêmement dangereuse de l’énergie atomique qui a, en effet, beaucoup de problèmes dont l’un des principaux est le vieillissement des réacteurs », a indiqué à Izvestia Valeri Tchilap, directeur du Centre des projets physico-techniques d’Atomenergomash
L’abeille ne pas oublier de mettre le lien internet de l’info mise en commentaire …
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Explosion sur le site de Marcoule : le four avait connu plusieurs pannes
http://www.leparisien.fr/environnement/explosion-sur-le-site-de-marcoule-le-four-avait-connu-plusieurs-pannes-13-09-2011-1605953.php
Des nouvelles du blessé grave bruler à 85% …
Salut admin,
Je pense que les preuves de la souffrance dans ce site et plus particulièrement sur l’ensemble de nos activités, font de plus en plus surface; il suffit de regarder les articles de cette page, ainsi que toutes les autres.
Une question me revient à l’esprit en permanence:
Combien de temps allons encore fermer notre gueule sur la réalité de cette situation, surtout en ce que concerne le problème de sous-traitance sur ce site et dans le reste de notre industrie?
Cela devient insupportable pour nous tous, surtout que cette fois-ci, il y a des victimes très graves.
Je ne sais pas ou les enquêteurs vont chercher les causes, mais j’espère seulement, qu’ils cherchent au bon endroit!!!
Nous cherchons depuis longtemps à les faire revenir à la raison sur les questions de sous-traitance, mais ils ne comprennent pas, car ils (EDF et sous-traitants) sont devenus sourds et aveugles volontairement.
Une petite question pour ma culture personnelle:
Quand ils parlent de faible activité, est-ce qu’ils parlent de l’alpha ( en rapport à sa faible énergie dégagée, quelques cm dans l’air et on peut l’arrêter avec une feuille de papier), ou alors, de faible concentration de contamination béta et gamma?
Je pose cette question, parce que dans les articles, ils disent que les déchets sont issus de la maintenance et de la déconstruction des installations nucléaires, des hôpitaux et des laboratoires de recherche.
Si c’est le cas, les particules alpha sont elles présentes ou pas sur ces métaux, puisqu’ils on du mal à l’avouer?
S’ils cherchent de l’alpha avec des sondes bêta, on a pas fini de chercher!!! »Une première série de mesures (mesure du rayonnement béta et gamma) a été effectuée par l’IRSN »
Je ne parle pas des déchets des labos de recherche, car je ne sais pas de quoi il s’agit.
Ont-ils fait des frottis à l’intérieur et à l’extérieur des tuyaux pour exclure la présence de cette particule?
J’espère qu’ils ne vont pas faire le coup habituel du risque de perte d’emplois et des menaces sur les grands déplacements aux salariés de la sous-traitance!!!
Chut …l’abeille…il n’y a pas d’Alpha chez EDF…c’est bien connu…risque Alpha (avérer) sur la 3ém visite décennale TR1 Tricastin début d’année 2011!
Gros manquement de matériels de radioprotection et d’informations données aux intervenants … à par sa , ça va !!!!
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Comment ça marche sur ce site?
Que font les 150 sous-traitants sur place?
Qui trie la ferraille et effectue la découpe, fait l’entretient des machines et du four?
Dans quelles conditions travaillent-ils, quelles pressions organisationnelles subissent-ils?
Quels sont les autre déchets traités sur ce site (hospitaliers et issus de la recherche)
Y a t’il vraiment un rideau de fumée, autours de cette affaire?
J’ai entendu dire que c’est la spie, est-ce vrai.
Si c’est le cas, que vont devenir ces salariés.
Seront-ils les nouveaux sacrifiés de cette histoire, j’ai entendu dire qu’ils serons obligés de partir en déplacement à des centaines de Kms de leur famille.
J’ai entendu dire aussi que s’ils refusent de partir, ils seront licenciés. Si c’est vrai, quelle honte, pour cette industrie.
Ils seront doublement pénalisés.
Messieurs, ils ne sont pas responsables de la recherche de la baisse des cout dans le nucléaire.
Laissez-les faire le deuil de leur collègue. Vous n’avez pas affaire à des animaux, mais bien à des hommes.
Il serait navrant d’en finir avec cette tracasserie, sans connaître toute la vérité.
Pourquoi les médiats, ne font parler (positivement), que ceux qu’ont un intérêt financier dans le périmètre de cette usine.
Ils ne dirons jamais la vérité s’il risquent de perdre gros dans cette histoire.
Pensons à ceux que risquent leur vie tous les jours avec de conditions de vie et de travail, déplorables.
source IRSN
Situation de l’installation CENTRACO située à Marcoule (30) – Point à 19h le 12/09/2011
Une explosion est survenue lundi 12 septembre vers 12h00 dans l’installation CENTRACO située à proximité du site nucléaire de Marcoule, dans le Gard (30).
Cette installation, exploitée par la société SOCODEI, est dédiée au traitement et au conditionnement de déchets radioactifs de faible ou très faible activité.
L’explosion s’est produite dans le four de métallurgie servant à fondre des déchets métalliques. L’ensemble de l’installation a été arrêté peu après l’explosion. Le personnel non nécessaire à la gestion de crise a été évacué.
SOCODEI annonce le décès d’un opérateur et 4 blessés, dont 1 dans un état grave.
L’IRSN a activé à 13h00 son centre technique de crise.
Situation dans l’installation
A l’heure actuelle, l’origine de l’explosion n’est pas connue.
Au moment de l’explosion, le four contenait, selon SOCODEI, 4 tonnes de déchets métalliques de très faible activité (TFA) présentant une activité totale de 63 kBq de radionucléides émetteurs béta gamma. L’explosion a soufflé les portes du local abritant le four. Selon SOCODEI deux opérateurs se trouvaient dans ce local. L’un est décédé. L’autre a été grièvement blessé par l’explosion. 3 autres personnes ont été blessées à l’extérieur du local.
En raison des fumées dégagées dans le local, il n’est pas possible à ce stade de connaitre l’état des équipements et des parois internes de ce dernier. Il est probable que des projections de métal fondu ont eu lieu. Il est nécessaire d’attendre que le bain de métal fondu refroidisse suffisamment pour que la température ambiante dans le local permette aux intervenants de réaliser un état complet des lieux et des équipements. Cette durée de refroidissement pourrait être de quelques dizaines d’heures.
Néanmoins, il apparait, d’une part que le bâtiment n’a pas subi de dommage, d’autre part, que la ventilation et la filtration de l’air extrait des locaux sont restées opérationnelles. De plus, l’exploitant a indiqué ne pas avoir constaté d’augmentation de l’activité rejetée à la cheminée de l’installation.
Enfin, les locaux adjacents au local sinistré ne contiennent pas d’équipements et de matériels qui pourraient être affectés par les dégagements de chaleur et conduire à une aggravation de la situation actuelle.
Il convient de noter que l’activité contenue dans le four était faible (63 kBq) et que les conséquences radiologiques qui auraient pu résulter du rejet de l’ensemble de cette activité auraient été extrêmement faibles et vraisemblablement non identifiables par les moyens de mesure sur le terrain.
L’IRSN confirme l’absence de contamination environnementale suite à l’accident survenu le 12 septembre 2011 sur l’installation CENTRACO.
Une première série de mesures (mesure du rayonnement béta et gamma) a été effectuée par l’IRSN dans les heures suivant l’accident en cinq lieux situés au voisinage immédiat du site jusqu’à une distance de 2 km, au sud de l’installation compte tenu des conditions météorologiques prévalent au moment de l’accident (voir la carte ci-dessous).
Aucun de ces résultats ne met en évidence de marquage radiologique associé à cet accident.
Des échantillons d’herbe ont été prélevés sur les mêmes points et acheminés vers les laboratoires de mesure de l’IRSN à Cadarache. Les résultats de ces mesures approfondies seront connus et publiés sur le site internet de l’IRSN le 13 septembre dans la matinée.
source: vauclusematin.com
L’usine Centraco, déjà épinglée par l’Autorité de sûreté nucléaire
L’usine de retraitement des déchets nucléaires Centraco (centre nucléaire de traitement et de condit…
L’usine Centraco (Centre de traitement et de conditionnement de déchets de faible activité) située à Codolet (Gard) est exploitée par la Socodei. L’installation qui emploie 200 salariés (et quelque 150 prestataires) est spécialisée dans le traitement de déchets faiblement ou très faiblement radioactifs, soit par fusion pour les déchets métalliques (vannes..), soit par incinération pour les déchets incinérables (gants, masques…).
Ces déchets sont issus de la maintenance et de la déconstruction des installations nucléaires, des hôpitaux et des laboratoires de recherche. Socodei s’occupe de la collecte du déchet sur les sites de production jusqu’à l’acheminement du déchet ultime vers les lieux de stockage de l’ANDRA.
Dans son rapport 2010, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) disait garder un œil sur Centraco. Après avoir pointé des « lacunes dans la culture de sûreté au sein de l’installation », l’ASN avait demandé à l’exploitant de définir et de mettre en œuvre des actions visant à améliorer la sûreté de l’exploitation. Les actions de contrôle menées en 2010 par l’ASN montrent que
« les mesures correctives mises en place par l’exploitant commencent à produire des effets sur le terrain. L’ASN dit veiller » toutefois à ce que la stratégie mise en œuvre permette d’inscrire ces progrès dans la durée ». Au total, l’ASN y aurait comptabilisé 18 rapports d’incident depuis l’an 2000.
Tout va bien dans le nucléaire!!!
Il faut vraiment qu’EDF change sa politique industrielle très vite
Nos installations vont mal, parce que les salariés ne vont pas bien.
Nous sommes fatigués de les couvrir et de ne pas tout dire, par peur d’être considéré comme des anti-nucléaires.
Oui, nous l’aimons notre industrie, mais pas comme cela, pas à n’importe quel prix.
Messieurs les dirigents, réagissez, car nous sommes fatigués de supporter votre politique du benef à tout prix.
Source : Capital 12/09/2011 à 19:04 / Mis à jour le 12/09/2011 à 19:15
Le tour de France des risques nucléaires
©REA
L’explosion sur un site nucléaire du Gard pose de nouveau la question de la dangerosité de l’industrie nucléaire. Voici à quoi notre pays est aujourd’hui réellement exposé.
La France est-elle à l’abri d’une catastrophe nucléaire de la même ampleur que celle survenue à Fukushima ? Ceux qui l’assurent feraient bien de se souvenir de la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux, en Loir-et-Cher. Le 13 mars 1980, une plaque en métal de la taille d’une assiette s’est détachée de son réacteur pour venir obstruer le système de refroidissement. Le cœur de la centrale, située à seulement 140 kilomètres de Paris, a aussitôt commencé à fondre et la radioactivité interne à grimper en flèche. Par chance, les techniciens d’EDF ont réussi à stopper le réacteur avant que l’accident ne conduise au cataclysme. Mais il s’en est fallu d’un cheveu. Depuis, des résidus de plutonium contaminent la Loire.
Quoi qu’en disent EDF et Areva, nos 19 centrales – l’Hexagone possède le deuxième plus grand parc atomique après les Etats-Unis – ne nous garantissent pas une sécurité absolue. En 2009, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) y a recensé 795 incidents, un chiffre en augmentation constante. Si la plupart étaient tout à fait bénins, 96 d’entre eux étaient plus inquiétants. En décembre 2009, par exemple, le refroidissement des réacteurs de Cruas, en Ardèche, a été interrompu après que des algues, charriées par le Rhône, eurent obstrué les arrivées d’eau. En janvier précédent, des dégazages radioactifs avaient déjà obligé EDF à évacuer son personnel. Pas étonnant que Cruas soit régulièrement épinglée pour son manque de rigueur. C’est aussi le cas de nos 18 autres centrales qui, selon l’ASN, n’améliorent pas assez leur niveau de sécurité, la protection de leurs salariés et la réduction de leurs rejets dans l’environnement.
Plutôt inquiétant, car plusieurs d’entre elles sont installées dans des zones sismiques, notamment en Alsace, dans les Alpes ou dans le sillon rhodanien. Les précautions prises lors de leur construction ont-elles été suffisantes ? A première vue, oui. Fessenheim, dans le fossé rhénan, peut, par exemple, résister à une secousse de 6,7 sur l’échelle de Richter, alors que le plus puissant séisme de la région, enregistré à Bâle en… 1356, n’aurait pas dépassé la magnitude 6. «Mais rien ne nous assure qu’on ne franchira pas un jour ces niveaux», avertit Jérôme Van der Woerd, de l’Institut de physique du globe. Quant à la façade atlantique, elle n’a, certes, jamais eu à affronter les vagues d’un tsunami. Mais cela n’a pas empêché la grande tempête de décembre 1999 de noyer la centrale du Blayais, située au bord de la -Gironde. Cette fois encore, la situation était critique.
Au reste, même si aucun accident ne se produisait jamais dans l’Hexagone, la filière nucléaire ferait quand même courir des risques à la population. Il faut dire que ses pionniers ne se sont pas toujours souciés de préserver l’environnement. «On a fait un peu n’importe quoi jusque dans les années 1960», résume Didier Anger, ancien député écologiste européen. Certes, les réacteurs graphite-gaz, qui servaient aussi à fabriquer la matière fissile de nos bombes, ont cédé la place à des machines plus sûres, et nos mines d’uranium à ciel ouvert ont été fermées. Mais tout ce bric-à-brac a laissé au fil du temps des vestiges toxiques dans le paysage. La carte ci-contre, établie sur la base de données relevées par l’ASN et l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), et que nous avons déjà publiée en partie et en exclusivité il y a deux ans, recense les pollutions et les sites à risque les plus importants de notre pays. Nous l’avons actualisée pour y faire figurer les dernières observations de l’ASN et les incidents récents. Le constat est toujours déprimant.
Pour la suite, lisez les pages suivantes sur:
http://www.capital.fr/a-la-une/dossiers/le-tour-de-france-des-risques-nucleaires-626479
Communiqué du Conseil Général de l’Ardèche
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COMMUNIQUE DE PRESSE
RÉACTION DE PASCAL TERRASSE ET HERVE SAULIGNAC SUITE A
L’EXPLOSION PRÈS DU SITE NUCLÉAIRE DE MARCOULE
12 SEPTEMBRE 2011
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Pascal Terrasse, président du Conseil général, député de l’Ardèche et président de la CLI du CNPE de Cruas-Meysse, Hervé Saulignac, 1er vice-président et conseiller régional, informés de l’accident survenu à proximité du site de Marcoule, présentent
leurs plus sincères condoléances à la famille de la victime de cette explosion et souhaitent assurer de leur soutien les personnes blessées lors de cet accident.
Ils exigent que l’information soit délivrée aux populations locales ou plus éloignées avec la plus totale transparence et s’assureront que les autorités de sûreté nucléaire et les représentants de l’État et des exploitants ne « cachent » pas aux citoyens l’importance de cet incident et ses conséquences sur leur environnement et leur santé.
Enfin, et sur le plus long terme, ils revendiquent que toute la lumière soit faite sur les causes de cette explosion et qu’en soient tirées toutes les conséquences.
Depuis plusieurs années déjà, Pascal Terrasse dénonce les risques qui pèsent sur la sûreté et la sécurité nucléaire en raison de la nature vieillissante des installations. Le recours permanent et régulier à de la sous-traitance, mal formée et mal rémunérée, tire l’ensemble de la filière nucléaire vers le bas
Encore des faits marquants sur les conditions de vie et de travail sur ce site.
Comme vous pouvez le voir, tout n’est pas rose sur centraco.
Merci EDF!!!
17 décembre 2010 16 h 16 min sur Ma Zone Controlée
Centraco:
Une avancée dans le conflit à Spie Den…
Le dialogue social à la Spie Den a du plomb dans l’aile …
Nous avons lu sur le site http://www.midilibre.com cet article très intéressant de Constance COLLE sur le conflit qui perdure depuis vendredi dernier , entre les copains de la Spie Den et leur direction . A la Spie Den la direction comme beaucoup d’autre n’aime pas les défenseurs des salariés .Un chef d’équipe risque une sanction disciplinaire .Et là , en réaction à cette injustice , les salariés s’opposent à une prise de sanction à l’égard d’un de leur collègue …
Ça réchauffe le cœur en cette période hivernale et festive , bravo les gars !
Donnez nous de vos nouvelles …
Extraits de presse :
et encoreeeeeeeeeeee
Une avancée dans le conflit à Spie Den :
RAPPEL : Les ouvriers de Spie Den ont commencé une grève vendredi en soutien à l’un des leurs . Pour la troisième journée consécutive aujourd’hui, les salariés de la branche production de l’entreprise Spie Den, sous-traitant d’EDF sur le site de Centraco à Marcoule, resteront devant leur usine…
Les grévistes, la majorité des ouvriers, ont été rejoints hier par d’autres collègues et ont reçu le soutien de leurs familles et d’amis…
De son côté, la direction n’a toujours pas souhaité répondre à nos questions pour savoir ce qui était reproché au salarié. « Je suis ancien dans la boîte, explique ce dernier , je monte souvent au créneau pour défendre mes collègues, je pense que je le paie aujourd’hui. »..
Lire l’article : http://www.midilibre.com/articles/2010/12/15/BAGNOLS-Une-avancee-dans-le-conflit-a-Spie-Den-RAPPEL-Les-ouvriers-de-Spie-Den-ont-commence-1482551.php5
« Les vérités que l’on aime le moins à entendre sont souvent celles qu’on a le plus besoin de savoir
Souvenons-nous!!!
Le vrai facteur de risque dans notre industrie, ce sont les conitions de travail et les profits.
pour mémoire, voici un article sur nos collègues de CENTRACO/SOCODEI 100% EDF;
OUI, ils avaient tiré la sonnette d’alarme mais l’argent a toujours raison, enfin, presque toujours, sauf en cas d’accident.
Toutes mes pensés vont aux familles des victimes aux collègues de travail (socodei et sous-traitans).
Conflit Centraco EDF…
Le désarroi des salariés n’est pas pris en compte
Les salariés de SOCODEI filiale d’EDF ont profité de la réunion du conseil d’administration de la société pour exprimer leurs désarrois.
Avec l’intersyndicale, ils ont distribué un tract à l’entrée de l’établissement de Centraco Marcoule.
Alors que cette journée de mobilisation regroupé 89% de salariés de l’exploitation gréviste, la direction n’a pas daigner réunir les délégués syndicaux.
« Le matin à la place de notre direction, nous avons eu la visite de la gendarmerie qui a menacé de gazer et de mettre en garde à vue, ceux qui perturbaient la circulation … on n’est pas des voyous mais des salariés qui réclament la reconnaissance de leur travail » exprime Joseph Gerace le délégué syndical CFDT.
Depuis l’internalisation du pôle exploitation vers SOCODEI filiale EDF associé au départ d’AREVA, la société qui a fait une économie sur l’exploitation d’environ 3 millions d’€ ne tient pas compte des mauvaises conditions de travail occasionnées par des réorganisations.
Les salariés de l’exploitation ne supportent plus, la non reconnaissance de leur travail.
« La direction rajoute de la polyvalence, de la pénibilité avec les arrêts techniques du four qui à l’époque était fait par des sous traitants, et maintenant la direction veut modifier l’organisation du rythme postés refusé par la majorité des salariés. » explique Joseph.
Pour montrer le mécontentement des salariés, la CFDT et la CGT ont décidé d’une journée de conflit à l’occasion du conseil d’administration organisé le 11 juin à Marcoule.
Forts de prés de 89%de salariés grévistes issus de l’exploitation, ils ont fait le piquet de grève au rond-point de la D 138 à Codolet sur la route de Caderousse.
Avec pour revendication, le respect de la qualité de vie et des conditions de travail mais aussi une reconnaissance salariale.
La direction informée d’une distribution de tract à l’entrée du site a délocalisé la réunion du conseil d’administration.
La réunion transférée dans un hôtel à Orange a été communiqué qu’à la fin de la journée.
La direction au lieu de convoquer les délégués syndicaux ont provoqué les manifestants par l’envoi des
forces de l’ordre.
Huissier en poste de matin et gendarmerie venue à la rescousse, d’une direction sourde et muette aux problèmes des salariés, accompagnés d’une injonction de quitter les lieux sous peine de gazage, menottes et garde à vue.
L’intersyndicale compte poursuivre la mobilisation le plus large possible et en appelle à la direction pour qu’elle sorte de son mutisme en tenant compte du désarroi des salariés.
La vérité sort de la bouche de c’eux que vivent les situations de travail.
http://owni.fr/2011/09/22/marcoule-le-royaume-de-la-sous-traitance-nucleaire-edf-areva/
A voir le dossier sur le nucléaire …
http://owni.fr/2011/09/22/sociologie-radioactive-edf-nucleaire/
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Action le 22 , no blém ,
Ok !
J’en serais …
@+ admin