L’accumulation des déficits menace gravement la pérennité de notre système de protection sociale.
Refusant d’augmenter les recettes, le gouvernement restreint le périmètre de la couverture solidaire. Pourtant, d’énormes richesses échappent à la solidarité nationale.
Les chiffres donnent le vertige : 27 milliards d’euros de déficit en 2009, 36 milliards en 2010, 35 milliards en 2011, 34 milliards en 2012, 33 milliards en 2013.
En cinq ans, si rien n’est fait, la Sécurité sociale pourrait cumuler une dette de 165 milliards. C’est l’équivalent du budget annuel de la branche maladie.
Le système de protection sociale serait-il à bout de souffle ? Il a, au contraire, fait la démonstration, ces derniers mois, de sa capacité à atténuer les effets de la crise économique. Il a servi d’amortisseur social, dispensant le gouvernement de lancer un plan de soutien à la consommation comme ont dû le faire de nombreux pays.
Sur le long terme aussi, notre système a été profitable à tous. Depuis les années 1950, les dépenses de santé augmentent plus vite que les autres dépenses de consommation.
Grâce à cette croissance, on vit plus longtemps, et en meilleure santé. L’accès aux médicaments et aux innovations thérapeutiques s’est démocratisé.
La Sécurité sociale nous met à l’abri des coups durs. Et comme la médecine progresse, et que les soins, globalement de plus en plus efficaces, sont plus chers, les dépenses de santé vont donc très probablement continuer à croître.
suite article : http://www.viva.presse.fr/Des-sous-pour-la-Secu_13169.html
Il y a deux problèmes de fond sur la "SECU" :- toutes les entreprises (et l'état) ne cotisent pas- la "sécu" sert à financer tout et n'importe quoi (35H par exemple).La cour des comptes a régulièrement soulevé le problème, comme d'autres pissent dans des violons