L’industriel français a entamé un long combat judiciaire contre le chinois Insigma, avec lequel il avait noué un accord de licence en 2004.
Non content de s’être approprié sa technologie, ce dernier participe maintenant à des appels d’offres financés par l’Union européenne.
Il y a un an, Schneider Electric avait dû indemniser son concurrent local Chint après avoir perdu un procès en contrefaçon, au cours duquel il avait pourtant prouvé son antériorité sur les brevets du produit concerné.
En octobre dernier, Danone avait rendu les armes dans le conflit l’opposant à Zong Qinghou, son ancien partenaire au sein de la coentreprise Wahaha.
C’est désormais au tour d’Alstom de se retrouver piégé par son allié local. Piégé en Chine, mais aussi, et c’est une première, en Bulgarie et en Roumanie… Sur des marchés financés par l’Union européenne.
Une histoire si édifiante, qu’elle a récemment conduit le groupe français à raconter ses mésaventures à des députés européens médusés.
Mais, très vite, elle se diversifie dans d’autres secteurs.
C’est ainsi qu’elle en vient à conclure avec Alstom un accord lui donnant accès, pour le seul marché chinois, à une technologie de « désulfuration humide ».
Un procédé de lutte contre la pollution de l’air, qui permet de capter les dioxydes de soufre émis par des centrales thermiques de production d’électricité.
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