L’IRSN présente le bilan 2018 de la surveillance des expositions professionnelles aux rayonnements ionisants pour les 390 363 travailleurs suivis, comprenant 365 980 travailleurs des activités civiles (nucléaire, industrie, recherche, médecine) et des installations et activités intéressant la défense, dans le secteur public ou privé, ainsi que 24 383 travailleurs exposés à la radioactivité naturelle.
Ce bilan montre peu d’évolution des indicateurs mais montre la nécessité de maintenir une surveillance particulière dans les secteurs du démantèlement, de la sous-traitance et de la radiologie interventionnelle.
L’exposition des travailleurs du secteur du démantèlement
Cette édition du rapport annuel présente les résultats du suivi de l’exposition externe (dosimétrie passive) et de l’exposition interne enregistrés pour les travailleurs identifiés comme étant intervenus sur l’un des trois sites en démantèlement suivants : les INB 165 et 166 du CEA de Fontenay-aux-Roses, la centrale nucléaire EDF de Chooz A et les ateliers rattachés à l’UP2-400 d’ORANO à La Hague. Le risque prépondérant dans l’activité de démantèlement se confirme être la contamination interne puisque si l’ensemble des travailleurs des trois sites étudiés présentent des expositions externes globalement faibles, les résultats du suivi de l’exposition interne sont positifs pour 28 % des travailleurs ayant fait l’objet de ce suivi.
L’exposition des travailleurs prestataires du nucléaire
L’étude ciblée concernant les prestataires du nucléaire fait suite à celle présentée dans la précédente édition du rapport, avec un bilan 2018 sans changement notable par rapport à celui de 2017 : l’activité de prestation, qui représente environ un tiers des effectifs du domaine nucléaire et plus des deux tiers de la dose collective de ce dernier, présente la dose individuelle moyenne (1,8 mSv) la plus élevée après celle du secteur de la fabrication du combustible. Cette étude a été complétée en considérant le type de contrat de travail (CDD, CDI ou intérim), l’activité (maintenance vs. logistique) et la distinction entre personnel dédié à un site et personnel itinérant. Il a été mis en évidence que les travailleurs prestataires les plus exposés en moyenne sont ceux en CDI qui exercent dans la spécialité de maintenance en tant qu’itinérant.
Source : Bilan 2018 de l’exposition professionnelle aux rayonnements ionisants en France
Sur les extractions SISERI quand un examen est positif notamment sur un mouchage on voit tout de suite si les examens complémentaires servant à effectuer le calcul de dose ont été prescrits ou pas, il suffit de regarder si les dates d’examens entre les différentes analyses complémentaires prescrites sont en cohérence avec la date de mesure positive du mouchage.
Car un mouchage positif ne peut servir à effectuer un calcul dosimétrique, seules les analyses complémentaires radiotoxicologiques le permettent.
Si celles-ci ne sont pas en cohérence, voire non réalisées, l’IRSN serait bien inspirée de se poser la question du pourquoi, de ce qui le justifie, sur la base de quelles études, et quelle autorité valide officiellement .
Des stats c’est bien gentil, encore faut-il quelles soient réalisées par des personnes compétentes et pas par des statisticiens qui manipulent des chiffres dont ils n’ont aucune idée de la réalité du sens.
A la forme de ce rapport deux questions :
1) Qui contrôle la pertinence de la réactivité et des bonnes pratiques des médecins en CNPE et des services radioprotection ???
2) L’ASN a été alertée sur le sujet du calcul de dose, pourquoi a-t-elle choisie de confisquer cette alerte et se refuse-t-elle à mandater les autorités compétentes pour réaliser un audit sur le domaine médical du suivi des travailleurs des CNPE ?
Radiotoxicologiquement vôtre, à bon entendeur salut !!!
le document sur la forme pourrait en impressionner quelque uns et donner l’impression d’être complet et pertinent ?
sur le fond, là où pas grand monde ne va et veut aller (il faut lire, se questionner, réfléchir, …), l’illusion ne saurait être semblable ?
ne serait il pas raisonnable et responsable de ne pas attendre et s’entendre dire que l’on est impacté par une maladie ? Le présent et le futur dans ce cas cohabitent peut être plus souvent qu’on ne peut l’entendre ? et il n y a pas de malin ou plus fort dans cette histoire … votre aiefone ne pourra pas grand chose pour vous ?
la chance, y parait que c’est bon pour la santé ?
une adresse où on peut en acheter ? vu les taux, ça vaut le coup d’emprunter pour acheter un stock de RI ?