La radioprotection Discount de partout pour dépouiller toujours + nos collègues radiopro sous-traitants ! Les salarié-es de MSIS Assistance aujourd’hui Orano D&S avaient alerté sur leur situation avenir, dans le cadre du projet de fusion – absorption ( lire ce rapport accablant ci-dessous) que leurs directions (toujours en place) qualifiés de journalisme sensationnel lors de sa restitution (10/2017)…
La sécurité et la sûreté n’est toujours pas 2 ans après, leurs priorités !
Tout les dangers que faisait courir ce pari fou , se confirment, se concrétisent sur le terrain : Accident du travail (pas tous déclaré) , burn-out , discrimination,harcèlement, baronnies, management par la peur, services Ressources Humaines à côtés de la plaque etc etc …
Les problèmes que posent depuis des années les conditions de la sous-traitance deviennent maintenant une menace très sérieuse pour nos concitoyens.
L’ASN , IRSN , Commission d’Enquête Parlementaire , Gouvernement savent tous et pourtant rien ne change !
Les intérêts privés passeraient-ils avant l’intérêt général ? OUI !
Alors croisons les doigts, car ces apprentis sorciers (premiers de cordés) de la sécurité et sûreté (réglée = belle vitrine) sont la preuve que la médiocrité est dans le nucléaire un gage très sérieux aujourd’hui d’évolution professionnelle bien qu’ayant pour beaucoup, aucune expérience de terrain et de situation dégradée (gérée = réalités des situations sur le terrain)…
Nos collègues ex MSIS Assistance apprécieront nous n’en doutons pas un instant ici, de voir débarquer des radio-protectionnistes Orano CC-FC rémunérés 2 fois plus que eux, ayant les mêmes diplômes, les mêmes bases de formations mais EUX sont SOUS-TRAITANT-ES afin de servir de variable d’ajustement économique principalement…
Les conclusions et les pistes de travail de l’ASN , IRSN dans le cadre de l’enquête public sur les VD4 concernent :
1 / Le réchauffement climatique
2/ LES CONDITIONS DE LA SOUS-TRAITANCE dans les grandes lignes
ET
en situation accidentelle !
tiens tiens tiens LES EXPLOITANTS ont besoin de liquidateur(s) discount ?
L’Association MA Zone Contrôlée ne manquera pas de rappeler chaque fois ces engagements pris par les autorités de contrôles lors des diverses réunions auxquelles nous participons. Condition d’embauche, turnover, santé public, falsifications documents en tous genre et beaucoup d’autres choses à dire 😉
La fraude organisée aux mépris des salarié-es ET de nos concitoyens : CA SUFFIT !
Lors de la Commission locale d’information Orano, ce jeudi 3 octobre 2019, élus, syndicats et associations antinucléaires étaient réunis autour de l’exploitant de l’usine de traitement de combustibles usés de La Hague et l’Autorité de sûreté nucléaire. La réorganisation sociale du service de radioprotection a marqué les débats. Trente postes sont sur la sellette.
Les contrôles de sécurité (mesure des rayonnements ionisants) avant de sortir de l’usine, l’une des missions des équipes de radioprotection. | THOMAS BRÉGARDIS/OUEST-FRANCE
Depuis le mois de juin, des négociations ont débuté entre la direction d’Orano et les syndicats de l’usine de traitement de combustibles usés de La Hague. Au cœur des discussions, la réorganisation du service de radioprotection, dont la mise en œuvre sera progressive à partir de 2020.
Pour la direction, il s’agit « d’une stratégie d’entreprise pour passer plus de compétences vers Orano Démantèlement et services », en sous-traitant certaines tâches à faible valeur ajoutée.
Pour les syndicats (CFDT, CFE-CGC, Sud et Unsa-Spaen), « la justification est purement économique. Le gain espéré, de l’ordre du million d’euros, est obtenu par la suppression de 30 postes de radioprotectionnistes ». Des chiffres qui ne sont pas du tout confirmés, côté direction.
« Mal-être des sous-traitants »
L’intersyndicale a présenté un contre-projet mercredi, qui sera étudié par la direction. Les syndicats ont également sollicité un cabinet d’expertise, qui rendra ses conclusions mi-octobre, un mois tout juste avant l’avis du Comité social et économique, attendu le 16 novembre.
Caroline Amiel, conseillère régionale écologiste, a également demandé à en avoir connaissance. « La sûreté nucléaire dépend beaucoup du bien-être des salariés au travail. Tous les accidents nucléaires viennent d’erreurs humaines. Et il y a un mal-être en ce moment au niveau des sous-traitants qu’il ne faut pas négliger. Je demande une grande vigilance. »
Source : Nucléaire. L’usine de traitement de La Hague réorganise les services de radioprotection
L’ASN assure, au nom de l’Etat, le controle de la surete nucleaire et de la radioprotection, pour proteger les personnes et l’environnement. Elle informe le public et contribue a des choix de societe eclaires. L’ASN decide et agit avec rigueur et discernement : son ambition est d’exercer un controle reconnu par les citoyens et constituant une reference internationale.
L’ASN ferait bien de regarder de plus prêt les compte-rendu d’intervention qu’elle écrit !!!
Seulement voilà, malgré des constats alarmants qu’elle constate elle même, l’ASN ne juge pas bon de croiser témoignages, données médicales et données industrielles, quand bien même elle en est avertie et qu’il lui est dit où chercher.
Quand elle a en sa possessions ses données, pourquoi se refuse-t-elle à les regarder et répondre aux questions ?
Alors avant de donner des leçons du haut de son piédestal, d’astiquer ses galons et nous ressortir son baratin assortit à la raideur de son uniforme, elle serait bien avisée d’expliquer son relativisme complaisant vis à vis des industriels !!!
« son ambition est d’exercer un contrôle reconnu par les citoyens et constituant une référence internationale. »
Le principe d’un contrôle n’est pas de lui faire dire ce que le citoyen a envie d’entendre, mais de lui dire la réalité des choses. L’ASN peut mentir au public, mais elle ne peut mentir à ceux qui travaillent tous les jours dedans, (sans parler des retraités ou licenciés), pour être reconnu il faut être crédible, et le niveau d’expertise n’est plus l’exclusivité de l’atome.
merci pour ce rappel, c’était loin d’être évident ? on parle bien de l’Amicale Sportive N … ? (petit club de basket sympa ?)
quant à son ambition, c’est bien qu’elle en ait une …
« La sûreté nucléaire dépend beaucoup du bien-être des salariés au travail. Tous les accidents nucléaires viennent d’erreurs humaines. »
Cette association d’idées entre sureté et bien être est pour le moins surprenante !!!
La sureté nucléaire exige un nombre important d’inconforts pour les salariés.
Elle dépend de la conscience que les salariés doivent acquérir pour avoir comme réflexe cette culture si particulière.
Ce n’est en rien un confort !!!
Lorsque vous voyez comme cela se passe à EDF « certaines mesures de sécurité » sont laissées au choix du salarié pour pouvoir utiliser un masque à cartouche plutôt qu’un heaume ventilé, ou choisir ou non d’un contrôle de mouchage en sortie de zone sur la base du « VOLONTARIAT », on peut s’interroger sur :
1) la pertinence du mot confort ?!!
2) L’autorité des services radiopro
3) De la culture sureté des intervenants
A qui profite cette notion de confort, est on dans la culture de la sureté ?
Les erreurs humaines commencent là !!!
L’instauration de telles mesures permettent d’une part de se mettre en danger par une sous estimation des risques et d’autre part de pouvoir passer au travers des mailles du filet par une culture du pas vu pas pris sur la base du volontariat.
Bien évidemment ce genre de mesure, si elle reste un choix laissé aux agents EDF, se transforme en une obligation pour les sous traitants de choisir la protection la moins contraignante en termes de perte de temps et d’effectif pour réaliser les interventions.
Il va de soi que si tu refuses, comme tu es intérimaire, si tu veux du boulot, tu as plutôt intérêt d’accepter sans broncher.
Ce genre de connerie va jusqu’à imposer l’utilisation d’EPI (masque à cartouches) de manière collective.
Un EPI c’est un équipement de protection INDIVIDUEL, comment peut-il devenir collectif ???
Quand les petits génies des service radio-pro qui ne mettent jamais les pieds sur le terrain, œuvrent pour faciliter l’exercice industriel par des « astuces administratives » il ne faut pas s’étonner de trouver des portes ouvertes à tout et n’importe quoi.
Nous avons un exemple flagrant de ce que ce genre de dérive peut donner dans un autre domaine à un autre niveau avec l’accident de ROUEN.
Mais que l’on se le dise, aux mêmes cause, mêmes effets !!!
Ceux qui ramassent la caisse (en tout cas son contenu en sonnant et trébuchant) sont assez fort pour faire croire à ceux qui la remplisse qu’ils sont libres et autonomes dans le choix des protections, qu’ils sont formidablement protégés, … Et comme la culture sûreté n’est pas vraiment une culture pour bon nombre (au sens état d’esprit), eh ben, ca conduit là où on sait et où ils en sont !
Pour reprendre l’exemple de rou-ment, qui s’est intéressé, soucié, questionné, … sur cette entreprise, jusqu’à ce qu’arrive ce qui est arrivé ?
Maintenant, que les dégâts sont faits et vont s’aggraver, ça pleurniche, (« ma maison vaut plus rien », « je vais être malade », « mes gosses vont choper un cancer », …). La veille de l’accident pourtant, ces mếmes individus auraient probablement déclarés que leur employeur, c’était le meilleur, qu’il avait payé des installations sportives dans la ville, que que que que … La même chose existe aux abords de chaque installations de cette nature et ampleur, Ah oui les belles piscines et autres installations prêt des sites nucléaires, les subventions aux différentes associations, … Ne serait ce pas ça qu’ils appellent l’ancrage territoriale ? À rouen c’est peut être le SUIE-age territoriale …
Continuez d’attendre et de croire que vous êtes beaux et fort et que vous allez passer à travers les gouttes paisiblement rivés sur votre smarphone … Il vous protège
Réorganise ? ça suppose que c’était organisé mais qu’il y avait un pb, des améliorations à apporter, des défauts, trop de visibilité, des craintes, une volonté d’amélioration continue, … ?