Le CEA a annoncé la semaine dernière qu’il implanterait le prototype du réacteur de 4 e génération dans le Gard, si l’État valide sa politique énergétique
Même pas besoin de faire du lobbying. C’est tout naturellement que le choix du commissariat à l’énergie atomique (CEA) s’est porté sur Marcoule, si d’aventure, l’État lui concédait le droit de se lancer dans l’aventure de la 4 e génération de l’énergie nucléaire (Midi Libre du 1 er avril).
Pourquoi Marcoule ?
Les raisons de ce choix sont multiples. Il y a certes l’histoire du site, qui lui confère une image de précurseur dans chacune des étapes du nucléaire français, qu’il soit civil ou militaire.
Mais pas que… Le directeur de l’énergie nucléaire du CEA, Christophe Béhar, a avancé de nombreux autres arguments. « Potentiellement, nous avons déjà du terrain sur le site ou à proximité.
Et, surtout, la problématique de la séparation et de la transmutation des actinides mineurs est parfaitement connue à Marcoule.
» Une dizaine de chercheurs du laboratoire Atalante travaillent déjà sur le sujet depuis quelques années. Et c’est celui-ci que le président Sarkozy a mis en valeur, lorsqu’il a récemment évoqué le nucléaire de demain, celui qui doit permettre de préserver la ressource uranium, donc d’être « durable ».
Autre raison de ce choix, la proximité de Cadarache, site également impliqué dans le travail de recherche et développement (R & D), mais dont l’espace sera fortement occupé dans les prochaines décennies, par un autre projet d’envergure, Iter.
Quelques ingénieurs oeuvreront aussi depuis Lyon, Marcoule n’en est pas très loin.
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