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Pour le patron d’Alstom, la revanche est belle.
C’est à lui, en tandem avec Schneider, que l’Etat a choisi de confier la filiale transmission et distribution d’électricité d’Areva. Une pépite qu’il avait lui-même dû se résoudre à céder en 2004 à sa « meilleure ennemie », Anne Lauvergeon...
Mais le PDG, qui sait que les mécontents sont nombreux, se garde de tout triomphalisme.
Dehors, la polémique enfle.
Le Parti socialiste parle de « faute politique et économique majeure ». Toshiba, l’un des deux candidats malheureux, avec l’américain General Electric, à la reprise d’Areva T&D, menace de déposer un recours contre la décision de l’Etat de confier au tandem Alstom-Schneider l’avenir de la filiale transmission et distribution d’Areva.
En toile de fond, le sentiment larvé que la partie était jouée d’avance.
Qu’au nom du patriotisme économique, et à quatre mois des élections régionales, l’Élysée n’aurait jamais commis l’erreur de confier une entreprise industrielle de cette taille à d’autres repreneurs que des Français.
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