AREVA: 2ème journée d’action le 10/02/12…

    Les membres du collectif « sous-traitance nucléaire » composé de membres CGT,CFDT, CGT-FO, CFTC, CFE-CGC, SUD et non syndiqués, vous informent qu’ils travaillent d’arrache pied  sur la réalisation d’une pétition nationale, pour l’obtention d’un  statut social de haut niveau pour l’ensemble des salariés prestataires du nucléaire, intervenants sur les sites EDF. Objectif : + de 22 000 signatures.

    Ceux qui vous promettent une sortie rapide du nucléaire, vous mentent.
    Comment remplacer d’un coup de baguette magique, une production qui représente aujourd’hui 75% de notre production énergétique nationale ?

    Ceux qui vous disent que tout va bien dans cette industrie, vous mentent.
    Regardez les témoignages des salarié(e)s sous-traitants sur ce site et vous comprendrez comment ils nous transforment avec leurs méthodes d’esclavagistes modernes en véritables bombes sociales à retardement.  

    Alors, puisque nous ne sommes pas prêts actuellement, pour une sortie du nucléaire dans notre pays, mais qu’évidement, des hommes et des femmes vont continuer à y travailler, vous comprendrez aisément, qu’il est urgent  pour tous les salariés, d’obtenir ce haut statut social, pour qu’enfin cette industrie soit assurée par des Hommes bien dans leurs têtes et dans leurs pantoufles.

    Nous, nous organiserons sur les divers sites français pour cette pétition, (avec ou pas, le soutien des Organisations Syndicales locales). N’en déplaise à ceux qui sont contre.

    Si vous aussi, vous désirez vous en occuper sur votre site d’attachement, nous vous proposons de laisser un commentaire au bas de cette page.
    Notre détermination à tous, sera la clef de notre réussite.

    Enfin, sachez qu’avant même d’avoir commencé, cela emmerde déjà certains de nos fidèles visiteurs que nous saluons au passage… affaire à suivre ici

    Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse….

    Dernière minute  : EDF s’apprête à ré-internaliser en son sein une petite partie des métiers tels que : tuyauteur/ soudeur , robinetier… nous sommes  forcément très contents pour tous nos collègues.
    Monsieur Proglio, n’oubliez pas  dans votre réorganisation, la radioprotection, la servitude, « pardon », la logistique nucléaire, l’échafaudage /calorifuge, le gardiennage, la propreté, l’électricien, les….
    Soyez en  sur Mr Proglio, « nous vous aiderons à ne pas nous oublier ».

    Info groupe AREVA :
    L’intersyndicale Areva comprenant : CGT-FO/ CFDT / CFE CGC / CGT / UNSA-SPAEN / CFTC, sera dans l’action le 10 février. Nous aimons bien quand les O.S s’allient pour l’intérêt de tous les salariés. Extraits :

    Paris le 03 février 2012

    A Monsieur le Président du Directoire d’AREVA

    Objet : demande d’entrevue sur situation de blocage des salaires, emploi, situation économique.

    Monsieur le Président du Directoire,

    Suite à l’annonce du plan d’action le 12 décembre et à la mise en place d’un plan de rigueur impactant principalement les salariés, l’emploi et les rémunérations, nous nous sommes rencontrés, à notre demande, afin d’échanger sur l’impact de ces décisions sur les salariés. Les organisations syndicales CFDT, CGT, Cgt/FO, CFE-CGC et UNSA/SPAEN et CFTC vous ont soumis une proposition de mesure minimum, uniforme en % pour tous les salariés d’AREVA…

    Nos organisations syndicales ont lancé un appel unitaire sur l’emploi, les rémunérations et la situation économique du groupe le 26 janvier dernier. Les mobilisations observées, les demandes exprimées par les salariés d’une mesure garantie et solidaire dans toutes les entités n’ont pas été entendues…

    Cette situation représente un risque élevé pour le climat social du Groupe et sa rentabilité future. Les salariés sont extrêmement mécontents de l’absence de négociations effectives sur les salaires. Leur investissement personnel et collectif, les efforts réalisés dans les plans de diminution des coûts précédents n’ont été ni valorisés, ni reconnus. Pire, les présentations faites pour justifier la rigueur salariale dans le Groupe laisseraient croire à une gabegie latente, une improductivité récurrente et donc une incompétence chronique dans le groupe AREVA.

    Cette situation est purement inacceptable ! Nous, représentants des Organisations Syndicales CGT, UNSA/SPAEN, CFE-CGC, CFDT, CFTC et Cgt/FO, contestons l’analyse qui fait porter sur les seuls salariés, les objectifs de rentabilités fixés par des ministères qui ont largement mis en difficulté le Groupe par des décisions de gouvernance inappropriées.

    Nous estimons, comme nous l’avons déclaré à plusieurs reprises, que la productivité et la qualité du travail des salariés du groupe n’est pas en cause. En conséquence, nous demandons que les mesures de blocages soient levées et qu’une mesure uniforme de 2.4% en niveau avec 70€ minimum garantis en talon soit appliquée dans tous le groupe AREVA.

    Nous vous demandons de bien vouloir nous accorder une nouvelle entrevue pour examiner, avec vous, les moyens de règlement du conflit actuel. Soyez certain que nous souhaitons agir dans l’intérêt du Groupe, de ses salariés et dans le cadre du plus grand respect du dialogue social qui prévaut dans le groupe AREVA depuis sa création.

    Nous vous prions de bien vouloir accepter, Monsieur le Président du Directoire, nos respectueuses et syndicales salutations.

    Pour la CFTC M Otterbein / pour la CGT P Lescure  / pour la CFE-CGC G Bruno / pour la CFDT JP Bachmann / pour Cgt/FO J Montes po C Noyer / pour le SPAEN /UNSA  J Ughetto

    Copies : P Vivien DRH AREVA
    S Peretti DRH Politique Sociales

    Source , merci G.J pour l’info et merci également d’avoir repris l’action des copains et copines salariés de Belleville sur votre site internet   

    (Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels)

    Nos amitiés aux uns, nos respects aux autres, bises à toutes et tous.

    L’industrie nucléaire civil , que nous  défendons ici , est celle de la satisfaction des besoins des peuples et non celui des actionnaires .
    C’est celle de l’émancipation sociale et non celle de la régression sociale .
    C’est celle de la reconnaissance de ceux qui le font vivre et non celui de leur mépris.
    Ce nucléaire civil là , évidement ne peut exister et garantir sa sûreté que dans la démocratie, la transparence et le progrès social…

    L’ultime atome…c’est forcement TOI salarié !

    Et vous…qu’en pensez vous ?

    Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait (Mark Twain)

      4 comments for “AREVA: 2ème journée d’action le 10/02/12…

      1. 4 février 2012 at 17h04

        En voila une idée …

        Grèce : le FMI pour un SMIC à 680 euros…

        Être salarié en Grèce pourrait bientôt rimer avec misère. Une mission menée par la Troïka : (Commission européenne, Banque Centrale Européenne et Fonds Monétaire International ) exhorte en effet Athènes à abaisser le salaire minimum à 680 euros par mois, au lieu de 751 euros.
        Soit moitié moins du salaire minimum français …

        putain de financier , il faut ce réveiller vite

        http://www.leblogfinance.com/2012/02/grece-le-fmi-pour-un-smic-a-680-euros.html

      2. Le furet
        4 février 2012 at 13h19

        Bonjour,

        Voici un article dans la presse local vendredi 3 février 2012.

        La confiance brisée à la centrale de Civaux

        La CGT s’inquiète publiquement des négligences en matière de maintenance. Depuis la récente fuite de tritium, ses représentants doutent de la direction.

        Article Nouvelle République de la Vienne :

        http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2012/02/03/La-confiance-brisee-a-la-centrale-de-Civaux

      3. Ponson
        4 février 2012 at 11h28

        Avec vous le 10 février, NE LÂCHONS RIEN !!! L’ HUMAIN D’ABORD

      4. 4 février 2012 at 9h47

        A lire cette excellent papier …

        Compétitivité ! mon cul …

        Sûreté et concurrence sont-elles compatibles dans le nucléaire ?

        Le recours à des entreprises extérieures pour assurer la maintenance des centrales aboutit à une sous-traitance en cascade préjudiciable à la transparence. Au moment où les coûts du nucléaire vont s’alourdir, comme le souligne le dernier rapport de la Cour des comptes, pas question pour autant de transiger sur la sûreté…

        Intransigeance en matière de sûreté

        Cela peut paraître une évidence, et c’est même un des principes fondateurs du recours au nucléaire: «L’acceptation par le public et les acteurs institutionnels est une condition majeure pour le développement du nucléaire civil», rappelle François Roussely.

        De précédents rappels à l’ordre

        Pourtant, l’exploitant EDF a déjà été rappelé à l’ordre par les autorités de sûreté nucléaire. Par exemple, dans son rapport sur la sûreté du parc électronucléaire français en 2009, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) relevait qu’un facteur humain était à l’origine de 85% des incidents significatifs sur les sites nucléaires, et pointait les défauts en matière de qualité des interventions de maintenance, qui ont représenté près de 30% des évènements significatifs pour la sûreté. Ce qui posait déjà des questions sur l’encadrement de ces interventions et les paramètres les plus déterminants pour les organiser.

        Cette question est toujours d’actualité puisque le même institut, en septembre dernier, a publié un nouveau rapport sur «les facteurs organisationnels et humains de la gestion des risques», dans lequel il souligne que «la prise en compte de ces facteurs est encore perfectible».

        Or, cette maintenance est en grande partie assurée par des entreprises sous-traitantes sélectionnées sur appels d’offres. EDF en convient: 80% des opérations de maintenance sont déléguées à des sous-traitants. Le problème n’est pas que 20.000 personnes extérieures à l’entreprise soient affectées à ces tâches. Tout dépend du mode de sélection des sous-traitants et de leur plan de charge.

        EDF insiste sur la sélection de ces entreprises extérieures, qui doivent adhérer aux principes d’une charte de progrès et de développement durable pour bénéficier d’un contrat de trois ans. Elles doivent aussi avoir obtenu une certification spéciale pour la formation et le suivi des personnes travaillant sous rayonnement ionisant.

        Mais selon les salariés de ces entreprises qui, au fil des reportages, se présentent comme des nomades du nucléaire, parfois insuffisamment formés à leur tâche, la situation n’est pas si claire. Les autorités de surveillance de la filière en conviennent.
        Une mise en concurrence nuisible?

        Depuis 2005, la mise en concurrence est la règle pour les quelque 479 entreprises qui travaillent pour EDF, parmi lesquelles six grands groupes qui se partagent 60% du chiffre d’affaires de la sous-traitance. D’après une directive européenne, celles qui sont sélectionnées doivent concourir sur appels d’offres.

        Un principe qui pose en soi un problème. L’avantage donné au «moins disant» (l’entreprise qui propose, à prestations égales, les prix les plus compétitifs) intervient forcément à un moment de la procédure. Ce qui ne prédispose pas à mettre en œuvre des conditions de sûreté optimales qui ont toutes un coût, tant pour les personnels affectés à ces taches que pour la collectivité….

        Huit niveaux de sous-traitance…

        Voilà maintenant que la Cour des comptes braque le projecteur sur les coûts de maintenance à horizon 2025, dans un contexte où les acteurs du nucléaire chercheraient plutôt à les comprimer et alors que les impératifs de sûreté semblent impliquer une remise à plat des dispositions prises pour contenir les coûts de cette maintenance. Déjà, l’Opecst avait réclamé une amélioration des conditions de transparence du recours à la sous-traitance. Avec la contrainte économique supplémentaire, elle s’impose encore plus.

        Merci à Mr Gilles Bridier pour cette article

        Source : http://www.slate.fr/story/49409/surete-et-concurrence-sont-elles-compatibles

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