Les syndicalistes qui occupaient depuis lundi le siège social du groupe suédois ont levé «temporairement» le siège mercredi soir. La négociation sur les salaires, ajournée hier, se tiendra ce jeudi après-midi.
Le climat social semblait s’apaiser, mercredi soir, chez Ikea. Les syndicalistes de Force Ouvrière qui occupaient depuis lundi le siège social du groupe d’ameublement, en protestation contre sa politique salariale, ont finalement quitté les lieux. Ils accèdent ainsi à une demande de la direction, qui a conditionné mercredi la prochaine négociation sur les salaires au départ des syndicalistes présents sur le site.
La réunion, initialement prévue mercredi, se déroulera finalement jeudi à 14 heures.
La direction s’est également félicitée que tous les magasins aient été rouverts, jeudi à 11 heures, « y compris celui de Plaisir où une quarantaine de personnes sont en grève ». Sébastien Heim, délégué syndical central FO, a cependant prévenu que l’occupation pourrait reprendre, « si les négociations ne sont pas bonnes ».
Les salariés expriment depuis samedi leur mécontentement à l’égard des conditions salariales qui leur sont offertes par la direction, par le biais de grèves et de débrayages. Mais la tension est encore montée d’un cran mercredi, lorsque les syndicats FO-CGT-CFDT, qui réclament une hausse générale des rémunérations de 4% pour les quelque 9.000 salariés du groupe employés dans 26 magasins, ont menacé d’une grève nationale samedi, jour de fréquentation maximale de la clientèle, si les propositions de la direction «restent indécentes».
La direction se cantonnait en effet mercredi à proposer une augmentation individuelle de 1,2%.
«Des conditions de travail exécrables»
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