Bonjour
En s’en tenant à la déclaration EDF du com de presse, la dose peau évaluée est de 0,75 Sv (750 mSv).
D »après la lettre de l’ASN, le DDD à 1 m mesuré (par EDF probablement) est de 11 mSv/h.
L’agent portait une tenue Muru et des gants vinyle dont on peut évaluer l’épaisseur à 2 mm (0,002 m).
Si l’on fait le calcul dose/distance qu’on nous apprend en stage, DOSE X distance² = dose X DISTANCE², on obtient un DDD de 2750 Sv/h à 2 mm (0,011 X 1² = 2750 X 0,002²)
EDF a du considérer que la pièce avait été tenue pendant 1 seconde, ce qui occasionne 0,76 Sv à la main (2750/3600). 1 s ça parait faible pour ramasser un objet, le changer de main et le jeter, tout en ne s’irradiant qu’une main… 2 à 3 s paraissent plus plausible (faite l’essai), soit 1 s environ à chaque main.
Cependant, les DDD donnés dans la lettre ASN sont bien plus importants et donnent par calcul à 2 mm des valeurs de l’ordre de 10 000 Sv/h (en prenant 1 Gy = 1 Sv).
A ce niveau là, il s’agit probablement de quelque chose venant de la cuve.
Un morceau de combustible, de gaine, pourquoi pas ?
10 000 Sv/h tenu pendant 1 s cela fait 2,7 Sv soit plus de 5 fois la limite réglementaire, selon la formule consacrée.
Il est important pour la santé de ce salarié qu’il déclare un accident de travail. Il faudrait pouvoir aussi reconstituer la dose aux gonades (bien plus proches de la pièce irradiante que le dosimètre), surtout si le salarié est en âge de procréer.
MB