« J’estime à 600 millions d’euros par tranche l’extension de la durée de vie des centrales nucléaires », dit-il dans un entretien publié samedi par les Dernières Nouvelles d’Alsace.
« Ce chiffre doit, bien entendu, être affiné en tenant compte notamment des discussions que nous avons en ce moment avec l’Autorité de sécurité nucléaire (ASN) sur le programme des principales améliorations techniques significatives nécessaires pour envisager la prolongation des réacteurs au-delà de 40 ans », ajoute-t-il.
« Nous avons l’ambition de prolonger la durée de fonctionnement de nos centrales nucléaires de deux fois dix ans », précise Henri Proglio au quotidien de Strasbourg.
Le parc électronucléaire français comprend 58 réacteurs qui ont été construits sur une période de vingt ans à partir de la fin des années 70.
L’ASN a lancé en 2009 la troisième inspection décennale des 34 réacteurs de 900 MWe, en commençant par ceux du Tricastin (Drôme) mis en service en 1981 et de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin).
Mise en service en 1978, celle-ci est la plus ancienne du parc français.
L’ASN, autorité indépendante de contrôle des installations nucléaires en France, a estimé en juillet 2009 qu’aucun « problème générique » ne mettait en cause la capacité d’EDF à maîtriser la sûreté de ces réacteurs jusqu’à 40 ans.