Pour le site nucléaire du Tricastin, l’année 2008 avait notamment été marquée parce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Socatri ».
Mais l’année 2009 n’a guère été plus clémente pour les sociétés concernées…
Cela a commencé par la découverte, par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de fûts de 30 litres contenant « de faibles quantités d’uranium naturel », début février. Ils se situaient sur les aires d’entreposage de déchets d’Eurodif.
Fin septembre, ce sont des « anomalies » qui sont détectées sur des soudures de l’usine Georges-Besse II, toujours en construction. Une erreur due à un employé d’une société sous-traitante. Le problème a été rectifié.
Le 6 novembre, incident à la centrale EDF : un tube de combustible est resté suspendu au « couvercle » de l’un des réacteurs nucléaires. L’affaire a fait d’autant plus de bruit qu’un incident similaire s’était déjà produit en septembre 2008, mettant alors en cause deux tubes d’uranium. de 600 kg chacun. Cette fois, pour rectifier le problème, Areva a dû utiliser une technologie mise au point lors du 1er incident.
Le 19 décembre dernier, on apprenait enfin que 18 000 litres d’une solution acide avaient été déversés accidentellement dans le sol, au mois de novembre, dans l’usine de Comurhex-Pierrelate.
Reste enfin un dossier en suspens : la possible fermeture anticipée de l’usine Eurodif, avec la perte de 500 emplois, si les négociations entre EDF et Areva n’aboutissent pas.
Les dernières informations semblent cependant rassurantes.
Un dossier à suivre attentivement en 2010.