EDF Tricastin triche avec la sureté ?

    Merci à Lindgaard Jade pour l’autorisation de la diffusion de cette enquête remarquable sur l’état de sûreté des installations d’EDF à tricastin Des agents EDF en grande souffrance , surpris tout de même par l’absence d’expression des membres du CHSCT du site dans le dernier rapport public sur ce sujet ! A très bientôt Jade pour parler condition de la sous-traitance sur l’ensemble du parc #18/09/2019J’ai_D-DaySolidairesDesSous-Traitants

    Tricastin EDF triche avec la surete

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      2 comments for “EDF Tricastin triche avec la sureté ?

      1. plusaunord
        20 juillet 2019 at 15h42

        le journalisme n’est pas mort … espérons que les lecteurs non plus …
        en remontant la vallée du rhone, y a encore matière malheureusement … mais quand ça va ce savoir … ça en fera peut être moins rire certains …

        et même les plus crédules encore sous la domination (à la limite de la pornographie) du sans co2 (selon eux et leurs maitres à penser) risquent d’être surpris …

      2. exosphene
        20 juillet 2019 at 13h28

        Ceci n’est pas propre qu’à un seul site !!! C’est l’arbre qui cache la forêt.

        C’est une culture interne qui s’est développée en milieu ultra protégé et l’ASN n’est pas exempte de responsabilité.

        Tous les sites de France usent de ce genre de stratagème : « Il n’y a jamais de fuite en CNPE, juste quelques malheureux petits défauts d’étanchéités !!!
        Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu. « Mais bien sûr !!! »

        Seulement lorsque l’on commence à regarder de plus près, nous prenons la mesure de ce que signifie réellement cette formulation fort convenue, qui justifie le laxisme des autorités devant ce qui semble l’effrayer à l’idée d’avoir à creuser la question par peur de trouver des énormités de ce genre.

        L’ASN est parfaitement au courant de ces pratiques, elle sait très bien qu’EDF ou ORANO joue au jeu du chat et de la souris, de plus elle sait très bien elle ne peut jouer que le rôle de modérateur en communication, et mettre gentiment un léger petit coup de baguette sur les doigts quand cela est devenu tout simplement inacceptable.

        Elle n’a pas le pouvoir d’indépendance qu’elle prétend avoir.

        Elle n’intervient que lorsque les conséquences des dérives « autorisées », sont devenues trop importantes au point de mettre en danger l’exploitation ou le dogme.

        L’ASN est tout simplement l’organe « de régulation », le garde-fou de la politique extrémiste de la gestion de l’atome, mais elle dédiée avant tout à celui-ci et à sa promotion, comme l’IRSN la CIPR ou l’AIEA.
        Autorité que l’on peut qualifier « de pas très curieuse » et d’une apparente naïveté déconcertante dans sa volonté mais aussi dans sa capacité à établir des liens de causes à effet avec la santé sur le personnel, (ce point hautement sensible étant couvert d’un interdit d’enquête).

        L’ASN a en son seing des inspecteurs hautement qualifiés au niveau technique, mais ils ne sont pas légions.

        Nombre d’entre eux ne sont que des inspecteurs dont la compétence se limite à de la vérification purement administrative et normatives ; autant dire qu’ils sont facilement dupes devant certaines justifications techniques de professionnels aguerris qui les baladent comme ils veulent pour relativiser les faits en leurs donnant une apparence normalisée.
        Ils sont spécifiquement formés à cela, rompus à ce genre d’exercice et la technicité du métier facilite grandement la tâche, surtout lorsque la personne en face de vous ne connait rien à la spécificité du sujet et n’est nullement en capacité d’en apprécier l’impact.

        Ces arguments techniques justificatifs n’auraient aucune chance de passer devant un inspecteur hautement qualifié, mais force est de constater que dans nombre de cas, l’ASN sait choisir ceux qu’elle envoie pour ne pas trouver ce qu’elle aurait peur de voir remonter.
        Parce que ne croyez pas que ce genre de malheureux petits incidents qualifiés par défaut de niveau 1, qui n’est qu’un niveau de COM acceptable pour le public, n’est pas sans conséquence pour le personnel mais aussi pour le public.
        Mais de là à ce que les autorités daignent creuser cette question ?! …

        La première barrière de confinement du nucléaire, est celle du véto que peuvent imposer les autorités par la rétention d’informations en vue de la communication des faits.
        Celle-ci est bien plus résistante que les gaines en zirconium, la structure de la cuve et le bâtiment d’enceinte, car elle est la valeur d’ajustement des carences des trois suivantes.

        Il y a des tabous à faire tomber, parce que les déclarations faites aux autorités sanitaires sont à peu près aussi fiables, que celles transmises aux autorités en termes d’incidents.

        Encore faut-il avoir la volonté, et la compétence pour savoir lire entre les lignes des formulations relativistes que les communicants utilisent par défaut.

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