Croisons les doigts Tricastin Tr2…Orano Tricastin quand sa veut pas fonctionner CX2…Opérations de démantèlement…Travaux de terrassement nouveau parc d’entreposage matière…
L’inauguration 10/09/2018 en grande pompe de la nouvelle usine (Comurhex2 coût 1Mrd€) porte dorénavant le nom de Philippe Coste (premier président fondateur de la Comurhex). Rappelez vous l’épisode du bardage le vent arrache un morceau de bardage métallique sur le site Orano ça c’est la partie visible,habillage (extérieur de l’iceberg) parce que apparemment à l’intérieur de l’installation les malfaçons , non qualités, retardent la mise en service de celle-ci. Comment cela est-il possible ? Tout simplement du fait que l’obligation de surveillance exercée par l’exploitant sur les entreprises extérieures, n’est pas au niveau attendu…alors on rafistole,on resserre les brides et tuyauteries, on change les joints d’étanchéité etc etc …cela va couter cher tout ça, non ? Qui va payer cette ingérence : les salariés, le contribuable ?
Nous savons aussi de nos collègues sur place que les opérations de démantèlement en cours prennent un retard de dingue.Surtout, le(s) client(s) s’aperçoivent enfin de l’organisation (vitrine réglé lors de l’appel d’offre) est totalement désorganisée (géré sur le terrain) et pointe l’incompétence de certain-es premiers de cordées (nous avons les noms lol) à la tête de ces grands (juteux) projets.
L’accidentologie est au plus haut avec pour tradition (la fraude) par une pression sur les victimes d’accident du travail ahurissante. La répression-sanction des salarié-es devient aussi à l’image de ce qui se passe à travers notre pays est elle fait des émules dans les entreprises extérieures (la aussi nous avons les noms lol). Les derniers recrutements de personnels anciennement (boucher/paysagiste/ambulancier/chômeur longue durée/salarié d’EHPAD/livreur…) devient très très compliqué à gérer sur le terrain…
A qui profite tout cela ?
Tricastin Tr2 (3ème fois en 10 ans) 1 assemblage combustible reste suspendu au-dessus de la cuve lors du retrait de l’EIS .
L’opération de sécurisation de l’assemblage doit avoir lieu durant ce w-e.
Nous souhaitons à tous les intervenants bon courage et pleine réussite lors de cette très délicate opération.
L’ASN a été informée par EDF d’un événement survenu dans la nuit du 2 au 3 février 2019 lors des opérations de déchargement en combustible réalisées dans le cadre de l’arrêt programmé du réacteur 2 de la centrale nucléaire du Tricastin.
Lors des opérations de levée des structures internes supérieures de la cuve, EDF a détecté qu’un assemblage de combustible était resté accroché à ces structures internes supérieures.
Le cœur du réacteur nucléaire est composé de 157 assemblages de combustible comportant chacun 264 crayons qui contiennent le combustible nucléaire. Les réacteurs doivent être arrêtés périodiquement et déchargés pour procéder au renouvellement partiel du combustible. Ces opérations se font sous eau afin d’assurer une protection biologique vis-à-vis des radiations. EDF commence par retirer le couvercle de la cuve, puis les structures internes supérieures (qui maintiennent verticalement les assemblages de combustible lorsque le réacteur est en fonctionnement) pour pouvoir ensuite accéder aux assemblages de combustible proprement dits et les retirer de la cuve.
Dès la détection de l’accrochage d’un assemblage de combustible aux structures internes supérieures, EDF a interrompu ses opérations, procédé à l’évacuation du bâtiment réacteur et à son isolement conformément aux règles d’exploitation du réacteur.
L’assemblage est actuellement sous eau et refroidi par les moyens normaux.
Cet événement n’a pas eu de conséquence en termes de rejets ou pour le personnel.
Un tel événement s’était produit en 2008 (2 assemblages de combustible accrochés) et en 2009 (1 assemblage de combustible accroché) sur le réacteur 2 de la centrale nucléaire du Tricastin. Ces deux événements étaient liés à la même cause technique (présence d’un corps migrant sous un assemblage, vu et éliminé en 2008 mais ayant conduit à des déformations d’assemblage à l’origine de l’incident de 2009). Il s’était également produit (1 assemblage de combustible accroché) sur le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Gravelines en 2009. Cet événement était lié à une déformation d’assemblage mal prise en compte lors du rechargement précédent.
Dans le cadre de la résolution des événements de 2008 et 2009, EDF a développé une méthode de sécurisation puis de décoincement : EDF travaille actuellement à requalifier cette méthode pour intervenir sur le réacteur 2 de la centrale nucléaire du Tricastin afin de sécuriser l’assemblage de combustible actuellement grippé et accroché aux structures internes supérieures.
La division de Lyon de l’ASN a mené une inspection réactive sur la centrale nucléaire du Tricastin le 7 février 2019. La lettre de suite qui en découlera sera publiée sur le site internet de l’ASN.
EDF a déclaré cet événement au niveau 1 de l’échelle INES le 5 février 2019. L’ASN examine cette proposition de classement et n’exclut pas un reclassement à un niveau supérieur.
La presse en parle…:
L’intervention qui se prépare à la centrale nucléaire du Tricastin est-elle risquée ?
Communiqué commun CAN 84, FRAPNA Drôme Nature Environnement, Collectif Halte Aux Nucléaires Gard (ADN), Greenpeace France, Ma Zone Contrôlée, Réaction en Chaîne Humaine, Réseau “Sortir du nucléaire“, Sortir du nucléaire Sud Ardèche, STOP nucléaire 26-07 (ADN), Stop Tricastin
Combustible nucléaire bloqué à la centrale du Tricastin : un danger grave pèse sur les travailleurs et la population – Face à l’opacité, nous interpellons les autorités (ASN/Préfets/EDF)
Nous avons lu cet article surprenant du Midi-Libre de Thierry MBOM et qui nous interroge sur ces curieuses pratiques et méthodes de certaines sociétés : des actions de saisies inopinée dans la filière du démantèlement et du traitement des déchets
Le rapporteur général de l’Autorité de la concurrence indique que des opérations de visite et saisie inopinées ont été réalisées dans le secteur des services d’ingénierie, de maintenance, de démantèlement et de traitement des déchets d’installations nucléaires.
Les services d’instruction de l’Autorité de la concurrence ont procédé ce mardi 12 février, après autorisation d’un juge des libertés et de la détention, à des opérations de visite et saisie inopinées auprès d’entreprises suspectées d’avoir mis en œuvre des pratiques anticoncurrentielles dans le secteur des services d’ingénierie, de maintenance, de démantèlement et de traitement des déchets d’installations nucléaires.
A ce stade, ces interventions ne préjugent bien évidemment pas de la culpabilité des entreprises concernées par les pratiques présumées, que seule une instruction au fond permettra le cas échéant d’établir.
L’Autorité de la concurrence ne fera aucun autre commentaire ni sur l’identité des entreprises visitées ni sur les pratiques visées.
Ci-dessous extrait du dossier sur le nucléaire réalisé par Eva Lacoste pour Golias Editions Si la technique inquiète en plus haut lieu les dirigeants de la filière sur les conditions d’exploitations du parc, la situation sociale des salarié-es de la sous la sous-traitance et donc tout ce qui l’entoure doit éclater au grand jour. L’Association MZC y contribuera
Le dossier complet GoliasHebdo563DossierEva.pdf
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