Les Québécois, en dormance totale, sont en train de se faire passer un gros sapin en étant maintenus dans l’ignorance de toute cette affaire dite commerciale.
Le pire dans ce dossier controversé d’achat d’Énergie Nouveau-Brunswick par Hydro-Québec, c’est le projet d’acquérir la vieille centrale nucléaire de Pointe Lepreau qui n’est qu’un vieux bazou qu’on est en train de revamper à coups de plusieurs milliards avec des retards incontrôlables et cela sans être certain qu’elle fonctionnera le temps prévu (25 ans).
En effet, quatre centrales nucléaires Candu en Ontario, qui ont subi le même traitement, n’ont fonctionné que sept ans en moyenne.
De plus, la réfection de cette centrale nucléaire à la technologie dépassée se fait selon les anciennes normes de sécurité d’avant juin 2008 et ne tient pas compte des 16 problèmes techniques non résolus à cette date, dévoilés par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN). Pourquoi y aurait-il un miracle à Pointe Lepreau?
Dans cette prétendue aubaine de 1,4 milliard patentée par les nucléocrates d’Hydro-Québec et avec l’aval du gouvernement libéral, il y a un aspect que personne ne semble prendre en considération dans la décision d’acquérir ou non la centrale nucléaire de Pointe Lepreau: les 5000 tonnes de déchets de combustibles irradiés qui s’ajouteront en bonus à cette transaction.
Coût de gestion de ce cadeau empoisonné: 5 milliards de dettes que les générations futures devront assumer à perpétuité. Cette évaluation exclut d’ailleurs tous les autres déchets radioactifs résultant des activités d’opération de réfection et de déclassement du site nucléaire à la fin de sa vie utile. Magnifique legs intergénérationnel!
suite article : http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/opinions/201003/05/01-4257652-un-gros-sapin.php