L’agent EDF gravement brûlé sur une large partie du corps allant du bas du visage à l’abdomen est toujours à l?hôpital Saint-Luc au sein du service des grands brûlés.
Les médecins doivent évaluer la réaction de l’épiderme afin de décider s’ils doivent effectuer sur la victime, un habitant de Rochegude âgé de 53 ans, une greffe de la peau.
De son côté, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a suivi de près le dossier.
Le chef de la division de Lyon Grégoire Deyirmendjian nous a indiqué hier avoir diligenté une inspection le 21 avril « pour comprendre » les circonstances de cet accident.
Précisons que ce n’est pas la victime qui a ouvert la vanne mais l’autre agent à ses côtés, contrairement à ce qui a été écrit précédemment.
Dans le cadre d’un accident du travail
Cependant, il ne s’agit vraisemblablement pas d’une erreur humaine.
Le chef de la division de l’ASN explique : « Nous avons détecté un problème de consignation ; en effet, une fiche d’instruction n’était pas correctement renseignée ».
Le même jour, une inspection du travail a été effectuée, puisque l’accident entre dans le cadre d’un accident du travail.
Une seconde a eu lieu le 26 avril. La rédaction du rapport est en cours. « Ensuite, l’ASN se positionnera pour savoir elle dresse un procès-verbal. »