Les confédérations visent une participation « massive » à la journée d’action du 7 septembre contre la réforme gouvernementale.
Hier, les retrouvailles de huit syndicats, prévues avant les vacances, étaient destinées, avant tout, à faire le point sur l’état des forces vives.
Dans un texte commun, que seule FO n’a pas signé car elle regrette qu’il ne demande pas le retrait du projet de réforme, l’intersyndicale appelle « tous les salariés du public et du privé à une journée massive de grèves et de manifestations », le 7 septembre. Face au projet de réforme du gouvernement, qui sera débattu au Parlement le même jour, et dont le contenu est jugé en l’état « injuste et inacceptable », les syndicats considèrent que « rien n’est joué. »
Mieux que le 24 juin ?
Alors que les fonctionnaires ont aussi des motifs de grogne, avec le gel des salaires des agents de l‘État en 2011, Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, pense qu’« il est encore possible de faire plier le gouvernement ».
Nicolas Sarkozy l’a pourtant répété. Il a exclu de revenir sur le recul prévu de 60 à 62 ans de l’âge légal de départ à la retraite. Même si des « ouvertures » sont possibles sur les questions de la pénibilité, des carrières longues… l’objectif du 7 septembre, côté syndical, est bien de faire mieux que le 24 juin (entre 790 000 et deux millions de manifestants). Transports (SNCF, RATP), Éducation nationale, grandes entreprises privées ou publiques : il faut s’attendre à « une forte mobilisation ». partout en France. Pour Georges Tron, secrétaire d’État chargé de la Fonction publique, « il ne s’agit pas de savoir si c’est un bras de fer, mais si, oui ou non, les retraites ont besoin d’une réforme. La réponse est oui. »
mwarf, j’attend de voir cette mobilisation… ca promet…
En tout cas, on sait qui va tirer la couverture a soi dans ces mobilisations…