Grandes manœuvres et restructuration dans le secteur de l’énergie
Attention aux effets délétères pour l’activité et la santé des salariés !
Après AREVA, c’est au tour d’EDF d’annoncer des suppressions de postes par milliers. Réorganisation de la filaire nucléaire, regroupement des ingénieries, réduction des effectifs… comment ces grandes décisions stratégiques sont-elles mises en oeuvre concrètement ? avec quels impacts sur l’activité ? et sur les salariés ? Nous le savons, ces réorganisations sont porteuses de risques, à la fois sur la performance des activités concernées, du fait de la déstabilisation des collectifs de travail, mais aussi sur la santé au travail des salariés.
Nous avons pu le constater à travers de nombreuses interventions, même lorsqu’il n’y a pas de licenciements, les risques pour la santé sont manifestes dans les activités confrontées à des suppressions de postes et des réorganisations :
Effets délétères de l’injonction à la mobilité : malgré les dispositifs de facilitation des mobilités, certains profils, dont « plus personne ne veut » ou qui ne sont pas mobiles géographiquement, ne trouvent pas de solution.Cas d’une assistante, à quelques années de la fin de carrière, dont le poste est supprimé et à qui l’on explique qu’il faut qu’elle trouve un poste ailleurs.
Sentiment d’inutilité et lourdes conséquences sur la santé, malgré les dispositifs de prévention et d’accompagnement.Un cadre senior « en sous-charge depuis 6 mois [suite à une réorganisation], alors que d’autres sont en surcharge (…) », le vit très mal « ça me perturbe d’être sans travail (…) je me sens placardisé. »Un autre cadre nous raconte son cheminement « jusqu’à la porte du suicide […]. On m’a dit : ce que tu fais ne sert à rien, il faut que tu partes. J’étais prêt à bouger, j’ai fait 30 entretiens dans l’année… on m’a dit deux fois que j’étais trop vieux […]. »
Face à l’ampleur des réductions d’effectifs, les dispositifs mis en place pour faciliter les mobilités géographiques et/ou fonctionnels apparaissent souvent inadaptés et insuffisants. Construits, pour la plupart, pour accompagner des mobilités volontaires, ils ne répondent pas à la problématique des mobilités subies.Dans un contexte où les démarches « qualité de vie au travail » mises en œuvre, se sont souvent éloignées de la prévention primaire des risques psychosociaux, il paraît indispensable de remettre les enjeux de santé au travail au cœur de la démarche de prévention et de les intégrer dans tous les projets de changement d’organisation.Au-delà des risques en termes de santé au travail, c’est aussi l’avenir de toute une filière qui est en jeu.
Les difficultés actuelles de la filière nucléaire ne sont pas que financières : la perte de compétences, le « mal travail », les conditions de sous-traitance sont aussi au cœur difficultés actuelles.Des réorganisations pour réduire les coûts, ne peuvent être une réponse adaptée. La réussite des projets et le maintien d’un haut niveau de sûreté passe par :
des organisations de travail qui tiennent comptent des besoins de renouvellement des compétences,
des conditions de travail permettant, à tous les salariés, de « bien travailler »….
Après la Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, voilà venu le tour (pour les travailleurs Français) d’être champion d’Europe de l’Euro 2016, non non on déconne.
Bruxelles demande à la France sous peine de sanction financière, la mise en application d’une Loi favorisant la concurrence des travailleurs au sein de l’Europe au nom de la compétitivité économique pour améliorer le fonctionnement du marché du travail et celui du libre échange.
La Loi El Khomri est donc la solution pour casser le code du travail qui permettra ce dumping social, qui creusera encore plus profondément les inégalités entre les peuples avec plus de flexibilité des salariés évidemment, pour le plus grand bonheur du marché économique !!!
Deux Français sur trois se déclarent aujourd’hui opposés à la Loi Travail. Les militants syndicalistes tout comme les salarié(e)s en grève sont traités de preneur d’otage,de terroriste. Ah elle est belle la démocratie, il est beau le dialogue social du moi Président je …
« Il faut savoir arrêter une grève…quand on a obtenu satisfaction »
C’est dans la rue que ça se passe…avant qu’il ne soit trop tard pour TOUS !
Appel à la mobilisation le 14 juin … jour et nuit, et au delà pour les 23 et 28 juin
Les états généraux de la santé au travail…nous y étions 🙂 …nous y retournerons forcement 🙂 jugez vous même 😉
Paluel que se passe t-il ?
Le réacteur numéro 2 de Paluel aurait déjà dû redémarrer… Mais un accident plus grave que les autres a peut-être signé son arrêt définitif.
C’est la crise de la quarantaine pour Paluel! La chute d’un générateur de vapeur géant à la centrale nucléaire il y a deux mois n’a causé ni victime ni fuite radioactive. Mais un sérieux contretemps communicationnel et industriel, ainsi qu’une baisse de prévision de production nucléaire de l’électricien, détenu à 85 % par l’État et déjà en grande difficulté financière. Initialement prévu en février, puis en septembre, le redémarrage du réacteur a ensuite été programmé pour mars 2017, puis pour la fin août 2017… Jusqu’à quand ?
«pas enregistré!»
Ce 31 mars, un générateur de vapeur s’est écrasé lors de sa manutention par une entreprise sous-traitante sur la dalle de béton qui protège la piscine où est immergé en temps normal le combustible. Le puissant impact a été «filmé, mais pas enregistré»selon EDF. Curieux pour une première dans le cadre de ce « chantier-école ». Car le réacteur se trouvait à l’arrêt depuis le 16 mai 2015 pour procéder au « grand carénage », cette opération de grands travaux d’entretien visant à prolonger la durée de vie de nos centrales au-delà des 40 ans initialement prévus.
Paluel 2 est le premier des réacteurs français de 1 300 MWe à subir ce lifting. Mais ce chantier-test, après avoir accumulé les retards, pourrait bien ne jamais s’achever. Le directeur de la centrale de Paluel a beau assurer que «la sûreté c’est notre ADN, c’est notre raison de vivre», il avoue aussi que plus de la moitié des opérations réalisées sont inédites… Brice Farineau, qui se considère «victime»de l’accident mais n’a pas souhaité s’exprimer, avait initialement reconnu que la chute du chauffe-eau XXL avait endommagé «quelques plateaux de protection et le liner de la piscine». Mais si l’onde de choc a altéré des structures telles que la cuve et l’enceinte de confinement, éléments vitaux qui ne peuvent être remplacés, c’est la fermeture assurée.
La suspicion vient aussi du retard de communication. Pour Dominique Chauvel, députée-maire de Saint-Valery-en-Caux et membre de la Commission Locale d’Information sur le Nucléaire Paluel-Penly, «on est informé immédiatement du moindre problème». «Faux, rétorque Claude Barbey, représentant de France Nature Environnement à la CLIN. On est effectivement abreuvé d’informations souvent insignifiantes. Mais sur un événement important comme celui-là, rien!» Cette multiplication des incidents illustre les interrogations sur les capacités – techniques et financières – d’EDF à mener cet énorme chantier industriel. Cure de jouvence pour certains, futur «grand carnage»pour d’autres, ces opérations coûteront selon les estimations de 50 à 250 milliards d’euros nationalement. EDF vient d’annoncer une réduction de ses charges opérationnelles d’au moins un milliard d’euros en 2019 par rapport à 2015, ainsi qu’un plan de cessions d’actifs de 10 milliards à l’horizon 2020.
Malgré tout, «le niveau de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en Normandie est globalement satisfaisant en 2015.»C’est le bilan global dressé par l’Autorité de Sûreté Nucléaire mercredi dernier à Rouen. Le même jour, l’association Greenpeaceportait plainte pour pollution de l’eau contre le centre de stockage de déchets nucléaires de Digulleville (Manche), le plus ancien de France. Il y aurait des fuites…
Dossier Joce Hue
Des pertes record. À raison d’un million d’euros par jour (Greenpeace), le manque à gagner de l’arrêt du réacteur 2 est énorme pour EDF. Brice Farineau concède «plusieurs centaines de milliers d’euros». En prenant la moitié de l’estimation écologiste, on arrive tout de même à un manque à gagner de près de 200 millions d’euros si l’échéance de fin août 2017 est respectée !
Une histoire. La construction de la centrale électrique de Paluel a été lancée en 1975. Le premier réacteur a été mis en service en 1984, suivi de trois autres. Ces quatre tranches emploient environ 1 500 salariés EDF et 750 prestataires permanents, entre 3 000 et 4 000 personnes en ce moment.
Un moment clé. La visite décennale a été lancée en mai 2015 pour la tranche 2, le 9 avril dernier pour la tranche 1. La tranche 4 est actuellement en visite périodique. Seul le réacteur n° 3 est en marche.
Événements à la chaîne:
– 3 juillet 2015 : 71 pompiers mobilisés pour un incendie de métal (titane) sur un condenseur.
– 3 décembre 2015 : chute de quinze mètres environ d’un palonnier du portique extérieur de levage.
– 10 mars 2016 : contamination externe d’un intervenant dans le bâtiment du réacteur n° 4.
– 31 mars : la chute du générateur de vapeur fait un blessé léger.
– 14 avril : incendie dans un bâtiment électrique de la tranche 2, hors zone contrôlée. Le plan d’urgence est déclenché et un camion de pompiers venu de Saint-Valery se renverse, blessant légèrement quatre hommes.
– 19 avril : détection tardive de l’arrêt du système de ventilation du bâtiment réacteur n° 4.
-4 mai : indisponibilité simultanée des deux pompes du circuit de refroidissement du réacteur n° 4 à l’arrêt.
TEMOIGNAGE. Mercredi matin, la centrale nucléaire de Paluel est enveloppée dans une brume tenace. Pour les tenants de l’éternelle opacité de l’industrie nucléaire, ce brouillard épais serait vécu comme la métaphore d’une centrale recroquevillée sur elle-même, espérant se faire oublier après une série d’incidents qui suscite des interrogations. Pourtant, devant l’entrée principale, on peut toujours y lire en grand le slogan sur la priorité donnée à la sécurité, socle de la communication d’EDF depuis des décennies en matière nucléaire. Seulement, depuis la chute d’un générateur de vapeur de 450 tonnes dans le bâtiment du réacteur numéro 2 dans le cadre de l’immense chantier de carénage de la centrale, des voix s’élèvent même au sein du personnel pour dénoncer les limites d’un système.
Parmi ces voix, celle de la CGT porte d’autant plus que le syndicat n’a pas, pour habitude, de porter à l’extérieur, ses inquiétudes sur les possibles dysfonctionnements au sein de la centrale nucléaire. Mais aujourd’hui, le secrétaire général de la CGT de Paluel, Bruno Le Guillou, est conscient que la crise est grave et que, le cas échéant, l’arrêt définitif du réacteur numéro 2 pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur l’emploi. Mais il l’admet, la communication sur les dérives de la direction d’EDF est compliquée dans un domaine du nucléaire sur lequel la suspicion est forte et les amalgames sont légion. Car comment alerter l’opinion sans l’affoler, comment reconnaître que le grand carénage de Paluel est mal exécuté sans remettre en cause un chantier qui assure la longévité du site pour les quarante prochaines années ? Sylvain Chevalier, délégué au Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) pense avoir trouvé la martingale avec un argumentaire qui distingue la sécurité du chantier de la sûreté nucléaire du site. «Que ce soit, la chute du générateur de vapeur le 31mars, celle d’un palonnier de levage, le 4décembre ou l’incendie du 2juillet lors de travaux de soudure, il s’agit de problèmes de sécurité qui touchent à l’intégrité des personnes présentes à ce moment-là au sein de la centrale.. Mais aucun de ces accidents ne remet en cause la sûreté nucléaire de Paluel, soumise à des règlements toujours aussi stricts.»
La CGT, à ce jour, réfute que la chute du générateur puisse avoir des conséquences sur cette sacro-sainte sûreté nucléaire, notamment en matière de fissure, malgré un choc titanesque.
Après tout, certains témoins sur place, lors de la chute du générateur de vapeur, ont évoqué «la secousse d’un tremblement de terre.» D’ailleurs, le CHSCT a diligenté une expertise indépendante de celle demandé par la justice, suite à la plainte de la direction de la centrale après l’accident du 31 mars. Ceci dit, le syndicat majoritaire qualifie le dernier accident de grave et dénonce le fait que le chantier du grand carénage soit confié à un groupement d’entreprises sous-traitantes en incapacité de respecter le cahier des charges et donc tenté de dissimuler des malfaçons. «On paye quinze années de dérives de la part d’EDF liées à sa privatisation, à une logique de rentabilité pour satisfaire ses actionnaires» insiste Sylvain Chevalier. Voici au moins un argument que la CGT partage avec les antinucléaires : la logique privée et l’exigence de sécurité ne feraient pas bon ménage. Les syndicalistes évoquent même des lanceurs d’alerte au sein des 3 000 salariés de la sous-traitance du chantier de grand carénage de Paluel, évoquant pêle-mêle des conditions de travail déplorables, des manquements aux procédures… Sylvain Chevalier ose même pointer un manque de culture d’entreprise au sein des sous-traitants, néfaste à la bonne tenue du chantier. Ce qui permet à Bruno Le Guillou de demander un statut unique EDF pour tous ceux qui travaillent sur ces chantiers de grand carénage, vitaux pour le parc nucléaire français. En élevant le ton et en dénonçant une sous-traitance hors de contrôle d’EDF, la CGT espère une reprise en main de sa direction face à un chantier test, puisque le premier réalisé sur une centrale de la génération 1 300 mégawatts. Mais, dans le même temps, elle alimente l’idée que la filière nucléaire, fleuron de l’industrie française, n’est plus tout à fait aussi irréprochable. Ce mercredi, à la mi-journée, la brume sur Paluel avait encore du mal à se dissiper.
Philippe LENOIR
De la portée et des dangers d’un accident industriel majeur
Comment peut-on analyser la chute du générateur de vapeur à la centrale de Penly? Quelle est la situation actuelle?
Guillaume Bouyt : « Le générateur est toujours couché, dans sa position d’après la chute, et équipé de capteurs de mouvement. Nous avons demandé à EDF de s’assurer qu’il ne pouvait pas bouger, ce que l’exploitant n’a pas pu prouver pour l’instant.
L’ASN a mené dans cette centrale 22 inspections en 2015 et en dresse un bilan contrasté. Mais s’il y a eu tant d’incidents, c’est aussi parce que la centrale compte quatre générateurs et a une grande activité en ce moment du fait du grand carénage. Cette chute est effectivement un accident industriel majeur, mais sans incidence sur la sûreté. Il est beaucoup trop tôt pour hasarder des hypothèses, mais Paluel doit améliorer sa robustesse organisationnelle et mieux préparer ses interventions. »
Alain Corréa : « Incendies divers, feu de titane sur condenseur, chute d’un palonnier extérieur et d’un générateur de vapeur… Ces incidents à la chaîne révèlent un manque de sérieux et de professionnalisme. Au-delà de l’accident même, les générateurs « neufs » de remplacement ont été construits dans les années quatre-vingt, avec les technologies et contrôles de l’époque ! »
Les règles ont-elles été respectées, notamment en matière de procédures, de niveaux de sous-traitance et de conditions de travail?
G. B. : « Faire du bruit», même beaucoup, n’est pas un critère pour l’ASN. Nous avons demandé des compléments d’informations, mais une balise de mesure de la radioactivité dans l’air du bâtiment réacteur a enregistré une activité radiologique correspondant au bruit de fond habituel (environ 1 Bq/m3). Concernant le choc, des capteurs sous radier ont enregistré une valeur de 0,004 g, soit l’équivalent d’un petit séisme, cependant insuffisant pour déclencher les capteurs opérationnels qui auraient provoqué l’arrêt automatique du réacteur s’il avait été en fonctionnement. Quant aux règles de sous-traitance, il y a la réglementation et un principe de réalité. Même s’il y a des évolutions en cours par voie d’ordonnance, cela doit être regardé à l’évidence… Et sur les conditions de travail, il y a des contrôles susceptibles d’être en cours. »
A. C. : « Plus de 80 % des activités sont sous-traitées. Cette cascade de sous-traitants dilue évidemment la responsabilité d’EDF, qui a mis en place sur le site de Paluel une « prestation globale d’assistance chantier » (PGAC) : un détenteur unique du contrat est autorisé à sous-traiter, mais dans la limite de deux ou trois niveaux de sous-traitance… Les syndicats avaient alerté la direction sur le manque de compétences de l’entreprise chargée de la manutention du générateur. »
Quelles sont les conséquences sur l’avenir de la centrale, et plus généralement du grand carénage?
G. B. : « L’ASN n’a pas vocation à s’exprimer sur ces sujets, mais les enjeux de la sûreté ne feront que croître d’ici 2020. Elle n’autorisera le réacteur à redémarrer uniquement si les règles et prescriptions ont été respectées. Nous fixons des objectifs, mais n’avons pas vocation à imposer les moyens. Ceci est de la responsabilité de l’exploitant. Cependant, nos décisions sont contraignantes, nous pouvons faire des procès-verbaux et des mises en demeure (NDLR : comme à La Hague en ce moment), infliger des amendes, voire des suspensions d’activité. »
A. C. : « L’ASN n’est pas le gendarme du nucléaire, mais l’huissier, l’inspecteur des travaux finis. Elle constate, demande poliment, et se fait balader par EDF ! Leurs armoires sont pleines des fameux REX (retour d’expérience). Ses moyens sont insuffisants et l’Inspection générale des finances (IGF) préconise même de les réduire encore ! Paluel est une des plus mauvaises centrales de France (Un tiers des événements significatifs et la moitié des événements de niveau 1 dans la région, N.D.L.R.). C’est pourquoi j’ai demandé les relevés sismographiques et les certificats d’étalonnage des appareils. Je passe pour l’emmerdeur de service, mais c’est pour montrer qu’on est désormais loin de la « NASA française », comme était considérée l’industrie nucléaire durant les trente glorieuses. Le condenseur, c’est de la chaudronnerie. Le générateur, de la manutention. EDF ne sait plus faire, même le basique ! Il y a une perte de savoir-faire, les générations nouvelles sont moins bien formées. Et sans même parler des contraintes budgétaires. Il faut de l’argent et de la compétence. On ne peut pas faire d’économies sur le nucléaire, qui est en définitive l’énergie la plus chère et dangereuse du monde. À force de serrer les boulons, ça va péter ! »
La menace d’interdiction des manifestations contre le projet de loi travail porte atteinte aux droits et libertés fondamentales. Il faut agir vite contre la loi travail.
NON MONSIEUR LE PREFET DE POLICE VOS AGENTS NE SONT PAS DES « CASSEURS »
Nous sommes plusieurs dizaines d’agents de la Préfecture de Police militants, adhérents ou sympathisants de la CGT à participer aux mobilisations contre le projet de loi « El Khomri ».
Nous avons été particulièrement choqués par les accusations portées par Michel CADOT, Préfet de Police, contre la CGT et son rôle supposé dans les dégradations constatées en marge des cortèges. Selon ses dires, des militants seraient impliqués évoquant tout au moins une « solidarité passive ».
Depuis le début, tout est mis en place pour que les cortèges puissent se dérouler pacifiquement. Nous saluons l’intervention du service d’ordre de la CGT qui œuvre dans ce sens. Il ne nous appartient pas d’assurer l’ordre public aux abords des manifestations. C’est votre rôle Monsieur le Préfet de Police !!!!
Dès lors laisser penser que la CGT serait associée aux casseurs nous apparaît comme une basse manipulation visant à interdire à terme toute manifestation, nous rappelant les heures sombres de notre administration qui en d’autre temps accusait déjà la CGT de troubler l’ordre en place !!!!
Alors même que c’est le gouvernement qui « casse » le code du travail, que c’est le gouvernement qui « casse » l’hôpital public, le gouvernement qui « casse » notre modèle social, nous ne pouvons entendre de telles accusations.
Nous n’attendons aucune excuse compte tenu du dédain affiché par nos dirigeants pour les salariés.
La CGT Préfecture de Police
contact presse : Frédéric GUILLO 06 63 79 90 98
CGT Préfecture de Police – 11 rue des ursins 75004 Paris – tèl : 01 53 73 51 19 – cgt.pp@orange.fr
Témoignage d’une salariée présente à la Manifestation Parisienne du 14/06
« Je voulais faire un témoignage à chaud des événements d’hier pendant la manifestation parisienne surtout après avoir entendu ce matin les déclarations de Manuel VALLS. Hier, à Paris il y avait énormément de monde, le décompte exacte est difficile à effectuer, certes, mais il y avait bien plus de manifestants que le 9 avril par exemple qui est mon dernier point de référence personnel. Bref, l’accès à la place d’Italie a été très compliqué. Notre car est sorti du périph et a emprunté des petites rues pour nous mener à 300 mètres du départ.
A notre arrivée, à 13 h 15 la manif était déjà partie depuis 3/4 d’heure (départ avancé à cause de l’affluence record). La Savoie étant dans le début du cortège, plusieurs de nos camarades étaient en première ligne pour relater ce qui s’est passé, en recoupant avec les discussions en cours de cortège avec plusieurs déclarations de parisiens dégoûtés de la répétition du scénario et ce que j’ai vu aussi : les casseurs étaient présents en tête de cortège comme depuis le début du mouvement contre la loi travail, ils ont pu tranquillement briser les vitrines, et tout ce qui se trouvait sur leur passage, comme d’habitude.
Ensuite les forces de l’ordre en nombre impressionnant, se sont positionné entre le carré de tête et le début du reste de cortège, et marchaient face à la foule en frappant leurs boucliers et en criant des provocations aux manifestants, avant de charger pour parachever en frappant tout ce qu’ils pouvaient, le travail de sape.
En tête la CNT, les divers anarchistes ont répondu aux coups reçus et la bataille rangée a commencé. A chaque carrefour, le même film se déroulait, provocations, charges, réponses et les manifestants plus nombreux que les forces de l’ordre arrivaient à les faire reculer.
Le cortège avançait donc par saccade. La situation a gravement dégénéré au niveau de l’intersection entre les boulevards Montparnasse et celui des invalides. 30 CRS ont voulu chargé 200 personnes déjà excédées qui les ont repoussées.
Les CRS se sont retranchés rue de Sèvre devant l’hôpital Necker, en se protégeant des cars des manifestants que la police avaient fait garer à cet endroit.
Après l’affrontement le sol était jonché par les morceaux de pavés, des dizaines de cartouches de lacrymogène et de bombes de désencerclement. Nos cars étant garés à cette intersection, nous avons été bloqués pendant plus d’une heure avant de pouvoir les rejoindre. Ce n’est pas l’hôpital Necker qui a été pris pour cible mais les CRS qui étaient devant. Ils se sont protégés derrière nos cars. Les copains de Limoges ont ainsi eu la mauvais surprise de constater qu’ils ne pourraient pas rentrer avec le leur, dont les vitres et le pare-brise étaient en miettes…
Voilà, cela confirme que les consignes données sont bien de mettre de l’huile sur le feu pour à la fois discréditer le mouvement syndical, accuser le service d’ordre de la CGT de ne pas faire le nécessaire et d’avoir des positions ambigües… bref de tout faire pour dissuader les militants de manifester. »
La FNME CGT appelle les salarié-e-s de l’Energie à la reconduction et l’amplification des actions les 23 et 28 juin prochain !
Fort de la mobilisation du 14 juin avec 1,3 millions de manifestants dont des salarié-e-s de l’énergie, la démonstration est faite que le mouvement social grandit.
Le 14 juin a été aussi marqué par la convergence des luttes des agents du RTE rassemblé devant le ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer pour s’opposer à l’ouverture du capital de RTE.
Après cette puissante journée de mobilisation, le gouvernement va-t-il continuer à rester sourd et à mépriser ce mouvement populaire largement majoritaire ? Jusqu’à se poser la question d’interdire les manifestations ? Serait-il aux abois ?
Ce sont des centaines de milliers de salarié-e-s, privé-e-s d’emplois, retraité-e-s et étudiant-e-s qui, depuis trois mois, luttent pour exiger le retrait du projet de loi travail et pour l’ouverture de véritables négociations pour gagner des droits nouveaux.
Cette mobilisation se retrouve aussi dans la votation citoyenne déployée dans les entreprises, les administrations et les lieux d’études. Cette votation sera remise aux députés le 28 juin.
Dans le secteur énergétique, les salarié-e-s luttent aussi depuis des mois pour s’opposer aux réorganisations profondes des entreprises qui ont comme conséquences :
– 14 000 suppressions de postes et d’emplois dans les groupes EDF, AREVA, ENGIE,
– A UNIPER il s’agirait d’un plan social d’entreprise,
– Des suppressions d’activités,
– Des fermetures de sites,
– De projet d’ouverture de capital,
– De changement de nom lourd de sens.
Concernant les emplois, la FNME CGT revendique l’ouverture de négociations d’accords de mobilité de branche dans les IEG et de l’ensemble des groupes de l’énergie pour sécuriser et garantir l’emploi, assurer formation et reconversion.
Pour la FNME CGT, ce qui était possible socialement à la Libération doit l’être aujourd’hui, quelles que soient les évolutions économiques.
Dans ce contexte, la FNME CGT appelle les énergéticien-ne-s à poursuivre, amplifier et élargir la lutte, le 23 juin reconductible le 28 juin pour gagner le retrait du projet de loi travail et un code du travail du 21e siècle.
Le 23 et le 28 juin, ce sont aussi des occasions de gagner sur les revendications locales.
Il est impératif que les salarié-e-s participent aux assemblées générales organisées par les syndicats CGT pour débattre et décider des actions de reprise en main de l’outil de travail, pour agir sur l’économie et en priorisant :
– Le basculement en heures creuses des usagers
– La baisse de production
– Les coupures électriques ou gaz des entreprises qui licencient
une belle illustration de l’unité dans le mouvement de la contestation, bien joué les dockers!
plus qu’a monter à Paris et à leur montrer de quel bois on se chauffe
notre seule motivation c’est le RETRAIT de cette loi-travail qui ne sert que l’oligarchie financiere et qui nous transformera en salarié(e)s low-cost
alors à vous de voir, soit on nous remet les chaines soit nous les brisons
un gout amer à travers la gorge quand on s’interesse à cette loi scelerate, alors les champions de l’immobilisme de la file indienne devant les portiques, des raleurs en culottes courtes (baissees!)
LISEZ CE PAVE et ne venez pas vous plaindre car cela fait un certain temps que les signaux d’alerte sont au rouge pour vous avertir du danger et du mepris qu’ont nos gouverneux-neux à vouloir nous enfiler dans cette impasse que sera l’emploi dans les prochaines années.
alors que toutes et tous rejoignons-nous, là dans votre region, votre ville ou bien devant le portail de votre employeur et faites savoir que cette loi vous aussi VOUS NE LA VOULEZ PAS
RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT
, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT
Voilà que la CFE s’y met aussi ! Est-ce qu’ils rentrent dans la dance parce que le vent tourne ou parce qu’ils ont vraiment compris que nous allons tous morfler avec cette saloperie de loi ? Bon, c’est un début ! Il ne manque plus que la CFDT, mais là ce n’est pas gagné !!! Berger veut vraiment garder des moutons, alors que beaucoup d’adhérents de cette organisation syndicale sont eux aussi, contre la loi el khomri. Tous ensembles le 14 pour dire NON à la régression sociale et nous gagneront.
hello les camaraaades!
tous dans la rue, blocages, filtrages…etc!
http://mm1.cgt.fr/fnme/upload/communiques/document/tract-commun-2-1.pdf
La menace d’interdiction des manifestations contre le projet de loi travail porte atteinte aux droits et libertés fondamentales. Il faut agir vite contre la loi travail.
Après c’est trop tard !
hello les camaraaades!
ce maillon de notre parcours est l’un des plus important, vital pour chacun(e) d’entre nous
http://www.bastamag.net/Dans-les-usines-ou-les-bureaux-ces-medecins-du-travail-qui-tentent-malgre-les
on travaille pour gagner notre vie, pas la perdre
jeudi 16 juin 2016
NON MONSIEUR LE PREFET DE POLICE VOS AGENTS NE SONT PAS DES « CASSEURS »
Nous sommes plusieurs dizaines d’agents de la Préfecture de Police militants, adhérents ou sympathisants de la CGT à participer aux mobilisations contre le projet de loi « El Khomri ».
Nous avons été particulièrement choqués par les accusations portées par Michel CADOT, Préfet de Police, contre la CGT et son rôle supposé dans les dégradations constatées en marge des cortèges. Selon ses dires, des militants seraient impliqués évoquant tout au moins une « solidarité passive ».
Depuis le début, tout est mis en place pour que les cortèges puissent se dérouler pacifiquement. Nous saluons l’intervention du service d’ordre de la CGT qui œuvre dans ce sens. Il ne nous appartient pas d’assurer l’ordre public aux abords des manifestations. C’est votre rôle Monsieur le Préfet de Police !!!!
Dès lors laisser penser que la CGT serait associée aux casseurs nous apparaît comme une basse manipulation visant à interdire à terme toute manifestation, nous rappelant les heures sombres de notre administration qui en d’autre temps accusait déjà la CGT de troubler l’ordre en place !!!!
Alors même que c’est le gouvernement qui « casse » le code du travail, que c’est le gouvernement qui « casse » l’hôpital public, le gouvernement qui « casse » notre modèle social, nous ne pouvons entendre de telles accusations.
Nous n’attendons aucune excuse compte tenu du dédain affiché par nos dirigeants pour les salariés.
La CGT Préfecture de Police
contact presse : Frédéric GUILLO 06 63 79 90 98
CGT Préfecture de Police – 11 rue des ursins 75004 Paris – tèl : 01 53 73 51 19 – cgt.pp@orange.fr
Documents joints
◾ communique_afp_manif_14_juin.pdf (PDF – 108.1 ko)
Témoignage d’une salariée présente à la Manifestation Parisienne du 14/06
« Je voulais faire un témoignage à chaud des événements d’hier pendant la manifestation parisienne surtout après avoir entendu ce matin les déclarations de Manuel VALLS. Hier, à Paris il y avait énormément de monde, le décompte exacte est difficile à effectuer, certes, mais il y avait bien plus de manifestants que le 9 avril par exemple qui est mon dernier point de référence personnel. Bref, l’accès à la place d’Italie a été très compliqué. Notre car est sorti du périph et a emprunté des petites rues pour nous mener à 300 mètres du départ.
A notre arrivée, à 13 h 15 la manif était déjà partie depuis 3/4 d’heure (départ avancé à cause de l’affluence record). La Savoie étant dans le début du cortège, plusieurs de nos camarades étaient en première ligne pour relater ce qui s’est passé, en recoupant avec les discussions en cours de cortège avec plusieurs déclarations de parisiens dégoûtés de la répétition du scénario et ce que j’ai vu aussi : les casseurs étaient présents en tête de cortège comme depuis le début du mouvement contre la loi travail, ils ont pu tranquillement briser les vitrines, et tout ce qui se trouvait sur leur passage, comme d’habitude.
Ensuite les forces de l’ordre en nombre impressionnant, se sont positionné entre le carré de tête et le début du reste de cortège, et marchaient face à la foule en frappant leurs boucliers et en criant des provocations aux manifestants, avant de charger pour parachever en frappant tout ce qu’ils pouvaient, le travail de sape.
En tête la CNT, les divers anarchistes ont répondu aux coups reçus et la bataille rangée a commencé. A chaque carrefour, le même film se déroulait, provocations, charges, réponses et les manifestants plus nombreux que les forces de l’ordre arrivaient à les faire reculer.
Le cortège avançait donc par saccade. La situation a gravement dégénéré au niveau de l’intersection entre les boulevards Montparnasse et celui des invalides. 30 CRS ont voulu chargé 200 personnes déjà excédées qui les ont repoussées.
Les CRS se sont retranchés rue de Sèvre devant l’hôpital Necker, en se protégeant des cars des manifestants que la police avaient fait garer à cet endroit.
Après l’affrontement le sol était jonché par les morceaux de pavés, des dizaines de cartouches de lacrymogène et de bombes de désencerclement. Nos cars étant garés à cette intersection, nous avons été bloqués pendant plus d’une heure avant de pouvoir les rejoindre. Ce n’est pas l’hôpital Necker qui a été pris pour cible mais les CRS qui étaient devant. Ils se sont protégés derrière nos cars. Les copains de Limoges ont ainsi eu la mauvais surprise de constater qu’ils ne pourraient pas rentrer avec le leur, dont les vitres et le pare-brise étaient en miettes…
Voilà, cela confirme que les consignes données sont bien de mettre de l’huile sur le feu pour à la fois discréditer le mouvement syndical, accuser le service d’ordre de la CGT de ne pas faire le nécessaire et d’avoir des positions ambigües… bref de tout faire pour dissuader les militants de manifester. »
15 juin 2016
La FNME CGT appelle les salarié-e-s de l’Energie à la reconduction et l’amplification des actions les 23 et 28 juin prochain !
Fort de la mobilisation du 14 juin avec 1,3 millions de manifestants dont des salarié-e-s de l’énergie, la démonstration est faite que le mouvement social grandit.
Le 14 juin a été aussi marqué par la convergence des luttes des agents du RTE rassemblé devant le ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer pour s’opposer à l’ouverture du capital de RTE.
Après cette puissante journée de mobilisation, le gouvernement va-t-il continuer à rester sourd et à mépriser ce mouvement populaire largement majoritaire ? Jusqu’à se poser la question d’interdire les manifestations ? Serait-il aux abois ?
Ce sont des centaines de milliers de salarié-e-s, privé-e-s d’emplois, retraité-e-s et étudiant-e-s qui, depuis trois mois, luttent pour exiger le retrait du projet de loi travail et pour l’ouverture de véritables négociations pour gagner des droits nouveaux.
Cette mobilisation se retrouve aussi dans la votation citoyenne déployée dans les entreprises, les administrations et les lieux d’études. Cette votation sera remise aux députés le 28 juin.
Dans le secteur énergétique, les salarié-e-s luttent aussi depuis des mois pour s’opposer aux réorganisations profondes des entreprises qui ont comme conséquences :
– 14 000 suppressions de postes et d’emplois dans les groupes EDF, AREVA, ENGIE,
– A UNIPER il s’agirait d’un plan social d’entreprise,
– Des suppressions d’activités,
– Des fermetures de sites,
– De projet d’ouverture de capital,
– De changement de nom lourd de sens.
Concernant les emplois, la FNME CGT revendique l’ouverture de négociations d’accords de mobilité de branche dans les IEG et de l’ensemble des groupes de l’énergie pour sécuriser et garantir l’emploi, assurer formation et reconversion.
Pour la FNME CGT, ce qui était possible socialement à la Libération doit l’être aujourd’hui, quelles que soient les évolutions économiques.
Dans ce contexte, la FNME CGT appelle les énergéticien-ne-s à poursuivre, amplifier et élargir la lutte, le 23 juin reconductible le 28 juin pour gagner le retrait du projet de loi travail et un code du travail du 21e siècle.
Le 23 et le 28 juin, ce sont aussi des occasions de gagner sur les revendications locales.
Il est impératif que les salarié-e-s participent aux assemblées générales organisées par les syndicats CGT pour débattre et décider des actions de reprise en main de l’outil de travail, pour agir sur l’économie et en priorisant :
– Le basculement en heures creuses des usagers
– La baisse de production
– Les coupures électriques ou gaz des entreprises qui licencient
une belle illustration de l’unité dans le mouvement de la contestation, bien joué les dockers!
plus qu’a monter à Paris et à leur montrer de quel bois on se chauffe
notre seule motivation c’est le RETRAIT de cette loi-travail qui ne sert que l’oligarchie financiere et qui nous transformera en salarié(e)s low-cost
alors à vous de voir, soit on nous remet les chaines soit nous les brisons
pour toutes et tous, un peu de lecture…
http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/projets/pl3600.pdf
un gout amer à travers la gorge quand on s’interesse à cette loi scelerate, alors les champions de l’immobilisme de la file indienne devant les portiques, des raleurs en culottes courtes (baissees!)
LISEZ CE PAVE et ne venez pas vous plaindre car cela fait un certain temps que les signaux d’alerte sont au rouge pour vous avertir du danger et du mepris qu’ont nos gouverneux-neux à vouloir nous enfiler dans cette impasse que sera l’emploi dans les prochaines années.
alors que toutes et tous rejoignons-nous, là dans votre region, votre ville ou bien devant le portail de votre employeur et faites savoir que cette loi vous aussi VOUS NE LA VOULEZ PAS
RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT
, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT, RETRAIT
Cet incident va coûter un bras au GME
La tranche servira de chantier école …
Manif Montélimar. 14 juin
12h: Buvette et barbecue convivial devant Amazon.
14h: Départ de la manif devant Amazon (zone porte de Provence).
Voilà que la CFE s’y met aussi ! Est-ce qu’ils rentrent dans la dance parce que le vent tourne ou parce qu’ils ont vraiment compris que nous allons tous morfler avec cette saloperie de loi ? Bon, c’est un début ! Il ne manque plus que la CFDT, mais là ce n’est pas gagné !!! Berger veut vraiment garder des moutons, alors que beaucoup d’adhérents de cette organisation syndicale sont eux aussi, contre la loi el khomri. Tous ensembles le 14 pour dire NON à la régression sociale et nous gagneront.