Ni barrières de sécurité envahissantes, ni cordon de CRS infranchissable : une fois n’est pas coutume, Nicolas Sarkozy s’est offert mardi à Laon (Aisne) un bain de foule aussi inattendu que chaleureux.
A l’opposé des dispositifs policiers imposants qui entourent en temps normal les déplacements présidentiels, hommes, femmes, jeunes et vieux ont pu s’agglutiner autour du chef de l’Etat, qui est allé jusqu’à repousser lui-même certaines barrières.
Du coup, c’était à qui réussirait à le prendre en photo : « Celle-là, je vais l’encadrer et la mettre dans le salon », a lancé une jeune femme, ravie. Nicolas Sarkozy éclate de rire quand un lycéen lui explique avoir « séché les cours pour venir (le) voir ».
Puis il redevient sérieux quand des personnes âgées lui lancent, à plusieurs reprises : « Pensez à nos retraites. » « J’y pense », assure-t-il. Car le chef de l’Etat n’est pas venu dans l’Aisne porteur d’annonces très populaires, mais bien pour confirmer aux fonctionnaires que la réforme des retraites s’appliquerait aussi à eux.
« On mettra tout sur la table »
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