Dans les décisions de la folie humaine, qu’elles soient idéologiques, financières ou politiques, ce sont toujours des innocents qui trinquent.
Vous avez été choqués par l’attaque des tours jumelles du World Trade center de New York ? Bien entendu, cela a été un massacre occasionné par la folie des Hommes, provocant ainsi des milliers de victimes innocentes dans le symbole d’une finance mondiale.
Que dites-vous aujourd’hui de l’attaque de cette même finance contre les divers fleurons énergétiques de notre pays ?
Combien de victimes innocentes engendrera encore cette stratégie mortifère ?
Combien de licenciements, voir des suicides, cette désorganisation organisée par la finance provoquera parmi les salariés des donneurs d’ordre, sous-traitants, filiales et intérimaires ?
GDF Suez devient « Engie
Pourquoi veut-on les détruire dans un silence total ?
A qui profite ce crime industriel et social ?
- 4 fermetures de centrales thermiques à flammes.
- Privatisation de la production hydraulique.
- Démantèlement du groupe Areva et filiales (Stmi, Amalis, PNS, MSIS, …).
- Réduction de la production nucléaire à 50%.
- Gaz de France (GDF) devient Engie avec la perte du repère national.
- Électricité de France (EDF) sera scindée en quatre pôles (4 directions) avec plusieurs modèles de garanties sociales à l’intérieur de chacune.
- Les véhicules bleus changent de couleur.
- Les Énergies renouvelables, filiales à 100% EDF n’ont aucun salarié au statut des IEG.
- Environ 700 entreprises et filiales privées issues d’une dizaines de grands groupes vampirisent le travail des salariés des entreprises au statut des IEG en les remplaçant lamentablement par des salariés précaires (sous-traitants).
On veut nous faire croire que ces grands groupes subissent une crise financière sans précédent ! Mensonge: Nous n’avons qu’a regarder à qui appartiennent les plus majestueuses tours du quartier de la défense pour comprendre que c’est de la foutaise.
Comment accepter qu’une industrie qui se dit en difficulté, concède plus de 20% de sa production électrique à prix coutant à des groupes concurrents, au travers de la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité) ?
Comment tolérer la future augmentation de 2,5% sur notre facture électrique pour soit-disant sauver Areva, alors que l’on fait de tels cadeaux à la finance ?
Tout va très bien chez eux !
Le seul objectif recherché dans ce séisme énergétique : Accentuer violemment le dumping social pour augmenter les bénéfices des grands groupes financiers.
Pouvons-nous croire que:
-
La dizaine de groupes financiers implantés dans l’industrie énergétique, très souvent issus de fonds de pensions, ont une logique industrielle ?
- Les quelques 700 entreprises avec un visage industriel et qui appartiennent à ces groupes financiers, ne sont pas libres de produire autres chose que du bénéfice ?
- Les statuts et garanties collectives de haut niveau, conquis par des longues luttes, pourront résister dans ces groupes rongés par le cancer de l’argent ?
- La sureté des installations, la sécurité du personnel et des populations sera une priorité, alors que le seul but sera de faire du fric, beaucoup beaucoup de fric, toujours du fric, rien que du fric ?
lire ici: http://fr.calameo.com/books/000056873dd3273a9eb15
C’est en tirant vers le haut les salariés les plus précaires que l’on va sauver le modèle social dans ces industries. Pas autrement.
Le réveil social et citoyen s’impose dans l’ensemble des industries électriques et gazières.
Arrêtons de croire que c’est l’autre (l’immigré, le sous-traitant, l’intérimaire,le salarié du donneur d’ordre, le collègue de bureau, le…) qui est le coupable !.
Actuellement, la CGT organise les assises du nucléaire !
Pourrions-nous sortir de ces rencontre avec seulement un embellissement de cette industrie, en oubliant les femmes et les hommes qui la font vivre ?
Agissons avant qu’il ne soit trop tard pour tous. Sans nous, les salariés, la finance ne pourra pas survivre et ils le savent très bien !
Alors, battons nous et résistons ensemble pour que demain, on ne soit pas tous et toutes condamnés au niveau des plus précaires de l’énergie !
Le Secrétaire Général de la CGT, Philippe Martinez, nous a montré la voie sur le stand de MZC à Alba la Romaine, a nous de faire le reste comme des Hommes libres, conscients du danger qui nous menace.
(Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels)
Nos amitiés aux uns, notre respect aux autres, bises à toutes et tous.
Et vous…qu’en pensez vous ?
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Il voulait savoir combien gagnait son père comme prestataire dans le nucléaire… La raison de sa question est touchante et m’a fait comprendre certaines choses…
histoire-pere-fils-lireUn soir, en revenant très tard du boulot, un père de famille trouva son fils de 5 ans à l’entrée de la porte.
« Papa, je peux te poser une question ? »
« Oui, dis moi!» répondit le père.
« Papa, combien tu gagnes par heure de travail ? »
« Ca ne te regarde pas… Pourquoi une question pareille ? » répondit l’homme, de façon agressive.
« Je veux juste savoir. S’il te plaît, combien tu gagnes par heure ? »
« Bon, si tu veux savoir, je gagne 10 € par heure ! »
« Ah ! … » répondit le garçon, en hochant la tête. « Papa, prête-moi seulement 5 € »
Le père était furieux, « C’est pour cette raison que tu demandais cela ? …. Penses-tu que c’est comme ça que tu peux obtenir de l’argent pour acheter des jouets ? File te coucher dans ta chambre!
Je travaille durement chaque jour pour de tels enfantillages ? »
Le garçon reste silencieux, entre dans sa chambre et ferme la porte..
L’homme assis devient de plus en plus nerveux en repensant aux questions de l’enfant.
Comment ose-t-il poser ce genre de questions juste pour gagner de l’argent ?
Une heure plus tard, l’homme se ressaisit et se dit : Peut-être qu’il avait vraiment besoin d’acheter quelque chose avec ces 5 € et après tout ce n’est pas dans ses habitudes. L’homme alla à la chambre du gamin et ouvrit la porte.
« Tu dors, mon fils ? » demanda l’homme …
« Non papa, je suis éveillé », répondit l’enfant…
« Je pense que j’ai été trop dur avec toi mon fils…
J’ai eu une journée très dure, à telle enseigne que je me suis déchargé sur toi. Voici les 5 € que tu m’as demandé. »
Le petit tout souriant s’écria … « Oh, merci papa ! »
C’est alors que l’homme vit que le gamin avait déjà quelques pièces. Le voyant les compter il s’énerva de nouveau:
« Pourquoi voulais-tu plus d’argent si tu en avais déjà ? »
« Papa, c’est parce que je n’en avais pas assez. », répondit le gamin.
« Donc Papa, maintenant j’ai 10 €. Puis-je acheter une heure de ton temps ? … S’il te plaît, demain reviens à la maison une heure plus tôt.. J ’aimerais dîner avec toi. »
Le père fut brisé. Il mit ses bras autour du coup de l’enfant et lui demanda pardon, les larmes aux yeux…
C’est juste un petit rappel à tous ceux qui travaillent dur dans la vie. Nous ne devons pas la laisser filer entre nos doigts sans avoir passé son temps, ou une partie de ce temps avec ceux qui en ont vraiment besoin, ceux qui sont proches de notre cœur.
N’oubliez pas de partager ces 10 € (la valeur de votre temps de travail) avec quelqu’un que vous aimez.
Si on meurt demain, la société pour laquelle nous travaillons, pourrait facilement nous remplacer dans les prochaines heures.
Mais la famille et les amis que nous avons laissés derrière sentiront notre perte pour le reste de leur vie ….
Partagez cette histoire pour rappeler à chacun que le temps accordé à ceux qui nous aiment est plus important que tout, car nous l’oublions bien souvent.
Nucléaire : des soudures à revoir sur l’EPR de Flamanville
Accusant déjà cinq ans de retard, le chantier de l’EPR de Flamanville (Manche) ressemble de plus en plus à une arlésienne. De nouveaux défauts de soudure ont été détectés sur le réacteur nucléaire en construction. Mais EDF, désormais discret sur la date de démarrage du réacteur, affirme ce vendredi que que le chantier se poursuit «à plein régime».
«On a malheureusement détecté des défauts sur trois des vingt-quatre soudures (de 10 cm d’épaisseur chacune) du circuit primaire», a déclaré le directeur du chantier Antoine Ménager lors d’une présentation de l’avancée du chantier à des élus à Flamanville. «Comme d’habitude, on va faire ce qu’il faut pour réparer complètement le défaut», a-t-il ajouté.
Pour la première fois lors de ces présentations, l’ingénieur EDF n’a cité aucune date de démarrage. Interrogé par des journalistes, Antoine Ménager a répondu qu’il ne pouvait en dire plus que sa direction. Le 19 mai dernier sur Europe 1, le PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy s’était contenté d’indiquer qu’il «espérait» un lancement en 2017, date à laquelle EDF a officiellement repoussé le démarrage, en novembre dernier. L’EPR démarrera-t-il un jour ? «J’en ai la conviction absolue et totale», a répondu Antoine Ménager.
Le chantier qui valait plus de 8 milliards
Concernant la cuve, sur laquelle l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé des anomalies «sérieuses» en avril, le directeur du chantier a précisé que les gros composants du type générateurs de vapeurs «ont été soudés autour de la cuve» ces derniers mois. En avril, Greenpeace avait estimé «irremplaçable» la cuve de l’EPR, mais l’Institut de sûreté nucléaire (IRSN) avait estimé le contraire le lendemain, «hormis les questions économiques».
Antoine Ménager a aussi refusé d’évoquer les défauts sur les soupapes du réacteur, qui ne sont pas encore sur le chantier, pour lesquelles l’IRSN a pointé début juin des …
Lire la suite de l’article sur Le Parisien.fr
http://www.boursorama.com/actualites/nucleaire-des-soudures-a-revoir-sur-l-epr-de-flamanville-fedc00927dc044cca5898966457af76f
Un taux de radioactivité trop élevé a entraîné l’évacuation d’un bâtiment réacteur
Centrale nucléaire du Blayais : 118 personnes évacuées du bâtiment réacteur n°4
Suite à une mesure de radioactivité supérieure au seuil autorisé, le bâtiment a été évacué. Les personnels de la centrale ont été médicalement contrôlés, avant de pouvoir rentrer chez eux
Le bâtiment réacteur de l’unité de production n°4 de la centrale nucléaire du Blayais a dû être évacué hier, mercredi 17 juin, en fin de journée. Les mesures du taux de radioactivité ont dépassé le seuil normalement autorisé.
Conformément aux procédures, les 118 personnes qui travaillaient dans le bâtiment réacteur, actuellement à l’arrêt pour permettre la troisième visite décennale, ont été évacuées.
Elles ont été prises en charge par le service médical afin de contrôler la présence d’éventuelles traces de contamination. Toutes ont subi un examen anthropogammamétrique.« On est sous les seuils de détection », assure-t-on du côté de la à la centrale. Les portiques de contrôle de sortie de zones ne se sont d’ailleurs pas déclenchés. Les 118 salariés évacués ont pu rentrer chez eux hier soir.
Le niveau de radioactivité était revenu à la normal hier soir dans le bâtiment réacteur et l’accès a été de nouveau autorisé vers 20h50.
Le chantier à l’intérieur du bâtiment réacteur responsable du déclenchement des balises a été identifié. C’est une défaillance dans le confinement de ce chantier, avec un arrêt de la ventilation qui permet de maintenir le sas en dépression, qui a provoqué l’augmentation du taux de particules radioactives dans l’air ambiant.
Pendant une dizaine de secondes, ce taux est monté à 500 becquerel par mètre cube. Le taux minimum pour une action médicale sur le personnel de la centrale est normalement de 1000 becquerel par mètre cube.
La centrale indique que cet événement « n’a eu aucun impact sur la sûreté » des installations.
http://www.sudouest.fr/2015/06/18/centrale-nucleaire-du-blayais-118-personnes-evacuees-du-batiment-reacteur-n-4-1955689-2780.php
Filière nucléaire, vers la privatisation ?
Assises pour le développement de la filière industrielle du nucléaire
Au siège de la CGT à Montreuil (93) sont attendus le 23 juin les militants CGT issus des entreprises de la filière y compris la sous-traitance et des représentants des diverses fédérations concernées, dont la FNME, la FTM (métallurgie), la Construction mais aussi les Bureaux d’études, la Chimie, la Santé, les Finances… A l’image des trois Assises régionales qui se seront déroulées le 22 mai à Cherbourg, le 28 mai à Tricastin et le 11 juin au Creusot, « l’idée est de partager un état des lieux de la filière et de faire état de nos propositions, à partir de l’analyse des salariés et de ce qu’ils vivent. » Et MC Cailletaud de préciser que le collectif de travail CGT mis en place « élaborera ensuite des actions communes qui pourraient se dérouler dès la rentrée. »
La matinée de cette journée sera scindée en trois parties. L’ouverture de la journée sera lancée autour de la thématique « Pourquoi une filière nucléaire : droit à l’énergie, transition énergétique, produire en France », suivie de films qui retraceront brièvement la teneur des débats lors des Assises régionales en Normandie, Rhône-Alpes et Bourgogne. La fin de matinée sera marquée par un débat autour de la situation dans la filière, à EDF et Areva et au rôle du gouvernement.
L’après-midi sera consacrée aux propositions de la CGT et l’avenir de l’industrie française puis à un débat sur ces questions, avant les conclusions de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.
http://www.fnme-cgt.fr/index.php/journal/filiere-nucleaire-vers-la-privatisation/23-juin
Areva : tour du monde des déboires d’un géant du nucléaire
Depuis un peu plus de dix jours, les jeux sont faits. Areva tire un trait sur la construction de réacteurs. Suite à ses déboires financiers, le groupe va transférer ses activités de construction et de maintenance de réacteurs à EDF, et conservera ses activités de fourniture d’uranium et d’enrichissement du combustible. Les modalités de ce partage sont encore sujettes à négociations. Nous vous proposons, dans l’intervalle, de plonger dans l’histoire de ce géant fragile pour (re)découvrir l’enchaînement d’évènements qui l’ont conduit à sa situation actuelle.
……
Refonte de la filière nucléaire française
Prenant acte de l’enlisement d’Areva, l’Elysée a tranché. Areva devra céder à EDF son activité de conception-fabrication de réacteurs regroupée au sein d’Areva NP. Actuellement, le groupe industriel est en effet structuré en cinq métiers :
• Mines : exploration et exploitation des mines. 16 % du chiffre d’affaires du groupe en 2014.
• Amont : la conversion et l’enrichissement de l’uranium, la conception et la fabrication du combustible nucléaire. 27 % du chiffre d’affaires du groupe (2014).
• Réacteurs et services (Areva NP) : conception et construction, activités de services aux réacteurs. 37 % du chiffre d’affaires du groupe (2014).
• Aval : recyclage des combustibles usés, services de transport, d’assainissement et de démantèlement. 18 % du chiffre d’affaires d’Areva (2014).
• Energies renouvelables : énergies éoliennes, bioénergies, solaire et hydrogène (2014)
Au terme de la refonte du groupe, EDF sera alors devenu actionnaire majoritaire de la filiale commune Areva NP, qui rassemble les activités industrielles de construction de réacteurs, d’assemblage de combustible et de services à la base installée. Quant aux autres activités, notamment l’aval, dans lequel Areva est leader mondial, Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF, l’a clairement annoncé : « s’agissant des autres métiers d’Areva, n’étant ni exploitants miniers, ni géologues, ni chimistes, nous n’avons pas de rôle industriel à jouer ». Areva devrait donc garder ses activités historiques amont et aval, ainsi que ses activités liées à l’exploitation de mines, à la R&D, à la propulsion nucléaire navale ou encore aux énergies renouvelables. L’aventure Areva n’est donc pas finie. L’État s’est engagé à recapitaliser le groupe, qui a besoin d’environ 7 milliards d’euros. Areva a quant à lui annoncé un plan de compétitivité incluant la suppression de quelque 4 000 à 6 000 postes sur les 44 000 que compte l’entreprise.
http://www.industrie-techno.com/areva-tour-du-monde-des-deboires-d-un-geant-du-nucleaire.38816
L’Observatoire du nucléaire attaque EDF en justice
17/06/2015 05:46
Une plainte a été déposée, lundi, à Blois, par l’Observatoire du nucléaire, pour délit de pollution des eaux.
Suite au reportage « Nucléaire, la politique du mensonge » diffusé le 4 mai dans l’émission « Spécial investigation » sur Canal +, l’Observatoire du nucléaire porte plainte contre EDF et « toute personne susceptible d’être auteur, co-auteur, ou complice de ces faits », pour « délit de pollution des eaux ainsi que toute autre infraction dont les faits seraient susceptibles de recevoir la qualification pénale ». L’avocat lillois de l’Observatoire du nucléaire (association indépendante basée à Saint-Macaire, en Gironde) a déposé cette plainte, lundi 15 juin, auprès du procureur de la République de Blois.
Des rejets radioactifs « de façon délibérée »
En effet, dans ce reportage qui met l’accent sur la gravité de l’accident nucléaire survenu il y a 35 ans à Saint-Laurent-Nouan, Marcel Boiteux, président d’EDF entre 1967 et 1987 et encore président d’honneur, parle du rejet de plutonium dans la Loire, à partir de 1980.
L’Observatoire du nucléaire, dans un communiqué, indique que « l’existence de cet accident était connue » en effet, mais « ce que révèle le documentaire de Canal + et qui est d’une incroyable gravité, c’est que les rejets radioactifs qui ont eu lieu (et se sont poursuivis pendant des années) n’ont pas eu lieu de façon accidentelle mais de façon délibérée : EDF a décidé de se débarrasser discrètement, dans l’environnement, des matières radioactives concernées par l’accident, à commencer par le plus toxique des éléments, le plutonium. »
L’Observatoire espère, par cette plainte, qu’une « enquête décidée par la justice et appuyée par des experts indépendants » pourra déterminer quand ces rejets ont cessé (important pour la prescription ou non des rejets opérés par EDF). Dans sa plainte également, l’organisme souligne que les deux réacteurs impactés à l’époque « sont toujours l’objet d’opérations de démantèlement : rien ne prouve que ces rejets ne se poursuivent pas ou ne se sont pas poursuivis pendant de longues années. Seule une enquête pourra permettre de faire la vérité sur cette affaire. »
Contacté par téléphone, le service communication de la direction de la centrale de Saint-Laurent indiquait hier ne pas souhaiter faire de commentaire sur cette plainte pour l’instant. Quant à la procureure de la République de Blois, elle indiquait ne pas avoir encore eu connaissance de cette plainte, hier après-midi.
N.M.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2015/06/17/L-Observatoire-du-nucleaire-attaque-EDF-en-justice-2368984
Nucléaire: renforcement des inspections à Fessenheim
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé mardi un renforcement des inspections à la centrale nucléaire de Fessenheim, reprochant à EDF un « manque de rigueur » dans le traitement d’un incident fin février. L’ASN, qui pointe en particulier la gestion d’une fuite d’eau en salle des machines le 28 février, a annoncé une « hausse des inspections par rapport à 2014 » sur le site de la centrale haut-rhinoise, notamment sur des thématiques liées aux risques d’inondations, lors de la présentation de son bilan annuel devant la presse.
Lors de cet incident, survenu dans une zone non-nucléaire de Fessenheim, 100 m3 d’eau avaient inondé la salle des machines, conduisant la direction à arrêter d’urgence la tranche numéro 1 de la centrale. Évoquant un « défaut d’étanchéité », la direction de Fessenheim avait mené des réparations, mais la conduite avait de nouveau rompu le 5 mars.
http://www.bfmtv.com/societe/nucleaire-renforcement-des-inspections-a-fessenheim-895355.html
Une armée de robots en cas de désastre nucléaire
Ebull, Erose, Erase, ce ne sont pas les nouveaux héros du prochain Disney de science-fiction mais les noms de ces robots prêts 24 heures sur 24 en cas de détresse dans une centrale nucléaire. Ils n’ont encore jamais été envoyés sur le terrain en situation réelles mais sont opérationnels en moins de 24 heures. Depuis sa création EDF, le CEA et AREVA au lendemain de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, c’est le groupe INTRA qui s’occupent de leurs fonctionnements. Le Parisien a assisté à une démonstration sur le site de la centrale nucléaire de Chinon (37).
http://videos.leparisien.fr/video/une-armee-de-robots-en-cas-de-desastre-nucleaire-16-06-2015-x2u71ni
Loi Macron : le gouvernement va de nouveau recourir à l’article 49.3 à l’Assemblée nationale
Le gouvernement avait déjà eu recours à cette arme de la Constitution, en février, lors de la première lecture du texte du ministre de l’Économie
Bis repetita. Le Premier ministre, Manuel Valls, va de nouveau engager sa responsabilité et recourir à l’article 49.3, mardi 16 juin, pour faire adopter la loi Macron, ont indiqué plusieurs députés à l’AFP. Après un examen en première lecture à l’Assemblée et au Sénat, le texte devait revenir au palais Bourbon. Il ne fera donc pas l’objet d’un débat et d’un vote en séance publique.
Le gouvernement avait déjà eu recours à cette arme de la Constitution, en février, lors de la première lecture du texte du ministre de l’Economie, face à l’opposition attendue de 30 ou 40 députés PS, hostiles notamment à l’extension de l’ouverture des commerces le dimanche. Mais, cette fois, le gouvernement va engager sa responsabilité dès le début, en s’épargnant des débats dans l’hémicycle.
L’examen du texte avancé à 16h15…
http://www.francetvinfo.fr/economie/loi-macron/loi-macron-le-gouvernement-va-de-nouveau-recourir-a-l-article-49-3-demain-a-l-assemblee-nationale_952861.html
Le syndicalisme traverse-t-il une crise de défiance ?
C’est souvent en termes de « confiance » que la relation des salariés au syndicalisme est posée alors même que cette notion est difficile à saisir, qu’elle renvoie à des éléments relativement vagues. Comment mesure-t-on la confiance ? Comment rendre compte du processus qui associe un sentiment de confiance à une dynamique d’engagement dans une action collective ou dans une organisation ? Bien sûr, un sentiment de défiance peut contribuer à ce que des salariés écartent d’emblée toute référence au syndicalisme, qu’ils n’y « croient » plus, en quelque sorte. Et on peut penser, dans cette perspective, que le contexte politique général – avec le démantèlement continu d’un droit du travail protecteur, l’absence depuis des décennies de tout progrès social et l’augmentation des inégalités – y contribue. Le poids de ce contexte sur les représentations est évidemment à prendre en compte. Mais il nous semble que c’est en d’autres termes qu’il convient d’interroger les problématiques que rencontre aujourd’hui le syndicalisme. Car cette question de la confiance/défiance est d’abord liée à sa capacité à être en prise avec le salariat contemporain, à être en capacité de produire des solidarités en son sein. Le problème n’est pas tant que des salariés aient une confiance ou défiance vague en direction du syndicalisme, mais surtout qu’ils en aient une représentation concrète….
http://www.humanite.fr/le-syndicalisme-traverse-t-il-une-crise-de-defiance-576344
Areva prévoit des licenciements
Areva va procéder à des licenciements secs dans le cadre de son plan de sauvetage, ont annoncé lundi les syndicats du spécialiste public du nucléaire.
Le groupe a annoncé début mai son intention de supprimer entre 5.000 et 6.000 postes au niveau mondial sur trois ans, dont 3.000 à 4.000 en France, en promettant de tout faire pour éviter des départs contraints.
« Lors des réunions des 9 et 10 juin sur la mise en place du PSE (plan de sauvegarde de l’emploi, NDLR) sur le groupe, la DRH a confirmé que des mesures de licenciements secs étaient en cours sur au moins une société du groupe », écrivent la CFDT, la CGT, la CFE-CGC, FO et l’Unsa dans un communiqué commun.
« Les organisations syndicales ont rappelé les engagements publics des ministères et même de la présidence de la République. Rien n’y a fait, la direction persiste et signe: les procédures se poursuivront », ajoute l’intersyndicale, sans préciser le nombre de postes qui seraient concernés par des licenciements. Areva n’a pas commenté ces informations dans l’immédiat.
Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a déclaré à plusieurs reprises que le plan de sauvetage d’Areva n’entraînerait aucun licenciement sec et devrait préserver tous les sites de production du groupe en France.
L’entreprise, dont l’Etat français détient près de 87% du capital, emploie près de 44.000 personnes, dont 28.520 en France (environ 65% des effectifs totaux).
Areva négocie la cession à EDF d’une participation majoritaire dans son activité de réacteurs nucléaires.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/06/15/97002-20150615FILWWW00218-areva-prevoit-des-licenciements-syndicats.php
Il y a urgence d’être ensemble sur la défense de l’industrie dans sa grande ampleur. Penser dans son coin que l’on va sauver son derrière c’est utopiste et dévastateur. Seule une action de la totalité des salariés de l’énergie peut stopper cette dynamique dévastatrice.
Arrêtez de nous faire perdre du temps avec des petites merdouilles de gréves d’une journée où les directions se gavent le jour j et nous font récupérer le travail non fait les autres jours.
Si nous en sommes là, disons stop, posons les caisses à outils jusqu’à ce qu’ils changent d’avis.
Pourquoi ne pas lancer une gréve illimité très vite pour leur faire comprendre qu’il vont trop loin et que nous l’avons compris où ils veulent nous mener.
Très bon article ! Réaliste et fédérateur d’une démarche commune qu’il faudra coordonner rapidement et surtout, avant qu’il ne soit trop tard pour nous tous. Merci pour toutes les informations et pour votre analyse plus que parfaite. Super que le secrétaire général de la Cgt signe le document, ça montre que toute la Cgt est avec nous sur cette question.
Nucléaire : Une autre approche est-elle possible ?
Ce qui frappe lorsque l’on entend parler de nucléaire, est l’absence de débat dont la résultante se résume à une opposition de forme entre deux visions.
Celle des pro-nucléaires dont l’argumentation s’axe autour du coût du prix de l’électricité, dans un langage technique incompréhensible pour tout néophyte, qui n’a pour but que de complexifier toute approche contre-argumentaire par une discréditation technico-linguistique.
Le message est clair : Parler du nucléaire, demande un certain nombre de prérequis, qui en fait un domaine réservé à une certaine élite « scientifique » et qui exclut toutes personnes non habilitées à parasiter le sujet….
La réalité du nucléaire relève du secret de polichinelle, écoutez ce qu’en disent les sous-traitants, ceux qui se tapent tous les boulots à risques que les agents EDF ne font plus (depuis l’évènement de Saint Laurent des eaux). A tel point qu’aujourd’hui EDF n’a même plus la capacité d’exploiter seule l’activité, tout simplement par la perte de maîtrise de certains domaines d’exploitations, (c’est ce qui arrive lorsque l’on ne pratique plus).
S’il était demandé aux agents EDF de travailler aux même conditions que leurs sous-traitants, ils refuseraient catégoriquement, non pas par fainéantise comme certains prétendraient à le croire, mais tout simplement par l’inacceptabilité des dérives technico-managériales de production qui ont dégradé significativement la sureté et les conditions de travail.
Les nomades du nucléaire (sous-traitants), sont devenus des travailleurs précaires….
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/nucleaire-une-autre-approche-est-168481
La grande arnaque des grands carénages : épisode 3
Le second mandat de Jacques Chirac est marqué par une évolution notoire du débat sur l’industrie nucléaire. Les considérations économiques et industrielles l’emportent. L’urgence pour l’Etat est de maintenir voire de renforcer la rente de situation énergétique de la France en Europe. La privatisation partielle d’EDF est ainsi justifiée par la nécessité de trouver de nouvelles sources de financement notamment pour financer la modernisation de l’appareil de production et du réseau de distribution [1]. L’opposition ne réussit pas à ébranler la résolution de l’Etat [2]. L’ouverture du capital a lieu et suscite un vaste mouvement d’adhésion notamment chez les agents EDF qui achètent en masse des actions.
Toujours est-il que cet événement marque une rupture majeure dans l’histoire du nucléaire français. La gestion comptable du parc s’impose dans un marché très concurrentiel [3]. EDF veut maximiser les revenus d’installations amorties _ ou en cours de l’être _ afin de dégager des marges d’action financière face à ses concurrents. L’Etat, actionnaire principal de l’entreprise, ne s’oppose pas à cette évolution se contentant d’imposer des contrôles de sureté plus stricts….
http://blogs.mediapart.fr/blog/guillaume-blavette/140615/la-grande-arnaque-des-grands-carenages-episode-3
Message à toutes les OS
Vous ne pouvez plus garder vos divers avantages sociaux en refusant obstinément d’aller à la conquête de garanties nouvelles pour les salariés des filiales et ceux de la sous-traitance !
L’association MZC vous demande instamment de rectifier votre stratégie insuffisamment fédératrice !
Vous le savez mieux que qui conque, la casse de vos divers statuts dégradera inévitablement les futures conditions de travail des salariés de cette industrie à très haut risque pour l’ensemble de nos concitoyens !