L’OMS est l’organisation mondiale de la santé.
WHO en anglais et c’est ma foi plus approprié.
WHO : qui est-elle ?
Le monde se porterait-il mieux sans cet outil, formidable sur le papier ? Serions-nous en meilleure santé ?
Si la question est grave, elle est pertinente.
Si une seule mort est encore de trop, au regard des prévisions alarmistes de cet organisme professionnel, répercuté sur tous les ministères de la santé du monde, on peut dire que la pandémie virale H1N1 version 2009, jusqu’ici, aura accouché d’une souris.
Pourtant, quel show médiatique ! Quelle panique organisée ! Quels millions d’euros dépensés et surtout quelles rumeurs inquiétantes, sur les risques sanitaires en rapport cette fois avec cette vaccination peut-être inutile !
Une psychose qui aura presque ravi la vedette à une menace bien plus palpable, bien plus mortelle et aux conséquences déjà ressenties jusque dans leur chair par une large partie de la population humaine : les effets climatiques de la pollution et du mode de vie engendrés par l’idéologie actuelle dominante, à savoir le capitalisme inégalitaire et extrême, dérégulé comme disent sobrement et dignement les pillards en costumes et cravates.
Néanmoins, les projecteurs médiatiques, délaissant un court moment les stars et les matchs de football, ont fait leur choix et orienté presque tous les regards des spectateurs dociles vers les représentants, experts et émissaires de cette organisation dont certains auront certainement découvert l’existence cette année, en tout cas l’importance : l’OMS.
Nous avons découvert des personnes à l’aspect austère ; une apparence sérieuse, que l’être humain a tendance à mettre en rapport avec une compétence réelle et une intégrité évidente.
Leur héraut, devenue pour certains leur héros, s’appelle Margaret Chan. Si son air engendre peu la sympathie, son curriculum vitae parle pour elle.
OMS : PRECISIONS.
L’OMS est, comme d’autres organisations mondiales nées sur les cendres de la guerre 40-45 (l’OMC, issue du GATT, le FMI, l’ONU issue de la SDN), une sorte de super ministère transnational, en l’occurrence de la santé.
Son pouvoir surpasse celui de ses équivalents nationaux. Elle n’est pas l’objet de procédures électorales véritablement démocratiques, au sens de représenter le choix exprimé par les populations des pays membres. C’est le cas de toutes ces organisations qui pourtant contrôlent nos vies au quotidien, dans leurs spécialités respectives. Sa constitution entre en vigueur le 7 avril 1948.
Toutes ces organisations sont un peu comme les bras, les tentacules d’une énorme pieuvre dont le but est de coordonner, améliorer, renforcer des actions importantes à l’échelle de la planète.
Une précision cruciale est qu’il serait illusoire de penser que ces organismes entreprennent quoi que ce soit indépendamment l’un de l’autre.
Ce serait comme imaginer que le foie peut s’occuper de ses affaires, sans rien à voir avec le cœur ou les reins.
Ils oeuvrent tous dans le même sens, chacun spécialisé dans un domaine précis, et rendent tous compte à l’ONU et à ceux qui les financent.
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