Passage aux 3/8 et semaines de 48 heures : le retard du chantier du réacteur nucléaire EPR à Flamanville se traduit par une intensification du travail, dans des conditions critiquées par la CGT, même si le maître d’œuvre EDF assure que le droit est respecté.
« On demande de plus en plus de travail aux ouvriers du génie civil à des horaires qui changent souvent, sans les payer plus, avec des semaines de 48 heures le plus souvent, le tout dans des conditions climatiques difficiles », dénonce Jack Tord, délégué CGT (majoritaire) chez EDF. La direction se refuse à parler des délais mais la CGT estime le retard à un an minimum. Pour le génie civil, un « petit coup d’accélérateur » a été nécessaire, reconnaît le directeur du chantier Philippe Leigné.
Aussi EDF a-t-elle finalisé à la fin de l’été un avenant au contrat passé avec Bouygues, pour un passage aux trois huit 6 jours sur 7, avec 200 des 2.500 employés du chantier concernés. Ce rythme est rare, selon les syndicats. Mais pour M. Leigné, le chantier ne présente « pas d’écart avec la législation du travail ».
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La construction de l’EPR à Flamanville a au moins 18 mois de retard. L’accélération du chantier fait grincer des dents
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