L’argent, l’argent, l’argent !
C’est le seul langage que les hommes au pouvoir comprennent aujourd’hui, à commencer par celui qui occupe la Présidence de notre République depuis 2007. En place d’une politique ambitieuse du nucléaire, privilégiant la recherche dans les technologies du futur au service du progrès des générations à venir, Nicolas Sarkozy a préféré transformer le nucléaire français en machine de guerre commerciale pour faire face à une concurrence mondiale de plus en plus âpre. L’ambition française se réduit donc à limiter la casse : la France ne doit plus commettre les erreurs qui l’ont amenée à perdre le gros contrat de 20 milliards d’euros avec les Emirats arabes unis en 2009, au profit du sud-coréen Kepco.
Voici ce qui résume les orientations annoncées par Nicolas Sarkozy le 27 juillet, lors du Conseil de politique nucléaire qui s’est réuni à l’Elysée pour décider de nouvelles orientations pour la filière nucléaire française, suite au rapport remis par François Roussely, l’ancien patron d’EDF, en mai dernier. Bien que Nicolas Sarkozy n’en ait pas adopté, à ce jour, toutes les propositions, le fait qu’il ait choisi de publier la synthèse sur le site Elysée.fr, en dit long sur ses intentions pour le futur. Le pire est la menace d’une privatisation à terme de la filière qui est ouvertement évoquée.
Bien que certaines mesures puissent paraître à première vue de « bon sens » – telles la fusion d’EDF, l’électricien, avec Areva, le fournisseur des matières premières et de la technologie ; ou la décision enfin prise de revoir cet interminable et invendable EPR – c’est l’objectif principal de la politique choisie, celui de la rentabilité financière, qui ne va pas. Tel un oiseau de proie, la France aligne ses divisions pour pouvoir « prendre » près d’un tiers du marché des quelque 250 nouvelles centrales nucléaires qui pourraient être mises en chantier dans les 20 prochaines années. Pour cela, le rapport propose la création d’une structure capable de repérer les besoins à travers le monde afin d’adapter l’offre française, et appelle à agir dans l’urgence pour terminer les chantiers d’Olkiluoto et de Flamanville 3.
Face à la réalité brutale du marché actuel, la France accepte aussi de revoir sa copie sur l’EPR, cet énorme réacteur de 1500 mégawatts, conçu pour les pays riches, dont Areva avait fait son seul et unique cheval de bataille, alors que la renaissance du nucléaire a lieu surtout chez les pays en voie de développement qui ont besoin d’unités beaucoup plus petites (à partir de 300 mégawatts et plus), plus adaptées à la taille de leurs économies et de leurs réseaux. Pour s’adapter à l’offre, le nouveau conglomérat est appelé à développer un « bébé » EPR de « seulement » 1000 mégawatts, l’ATMEA 1, actuellement en construction avec la firme japonaise Mitsubishi, et même à s’intéresser à d’autres petits réacteurs existant sur le marché international. Mais c’est le paquebot EPR lui-même qui prend de l’eau. Le rapport va jusqu’à évoquer un possible gel du réacteur de Penly 3 en disant « qu’il convient impérativement d’effectuer un retour d’expérience des chantiers d’Olkiluoto, de Flamanville 3, et de Taïshan (Chine), avant de commencer la construction proprement dite de Penly 3 ».
Appel aux capitaux privés et sauvetage des énergies vertes
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l epr ses lavenir lol poursuoi pas il est vrais que ces le gros bebe d areva
apres faut pas mentir si l on fait les meilleur central du monde et que personne ne les achetes car elles sont trop chere ben sa sert a rien