Contribution MZC livre blanc ANCCLI / Civaux (EDF) intervention réacteur en puissance – Areva et ces contaminations internes récurrentes ! / Les déboires d’Areva au USA / Le Blitzkrieg (guerre éclair) du candidat F Fillon / DIRECCTE Areva NP Romans /
Victime d’un hacking, nous nous excusons de la gène occasionner ces derniers temps
Nous avons les 29 et 30 novembre dernier participé à la Commission Européenne Luxembourg à la table ronde sur la convention AARHUS .
Au terme de ces séances,il nous a été demandé d’apporter notre contribution dans le cadre de la gestion accidentelle-post accidentelle d’un accident nucléaire majeur sur notre territoire (Lire page 26).
Ils appartient à chacun de vous chers collègues, de vous approprier cette proposition, pour enfin voir changer votre propre sort pour redonner ENSEMBLE toute sa noblesse et tout son sens au mot SOLIDARITÉ .
Ce n’est pas la faute de ton collègue ou d’étranger, si après 15ans d’ancienneté ton taux horaire est < à 10€ , si l’ensemble de tes expositions professionnelles n’est pas pris en compte par ton employeur, c’est la faute de ce système capitaliste que creuse les inégalités pour le confort de quelques uns.Nous ne pouvons pas cautionner cela et n’en serons pas les complices.
Notre association vit principalement grâce aux forces vives que représentent ses adhérents et ses membres.La cotisation est un acte majeur de la vie associative,car elle est pour nous un moyen capital de mettre concrètement nos idées en pratique alors, nous vous invitons,à adhérer directement en ligne. (haut de page) «Paiements PayPal Sécurisés»
CIVAUX Intervention dans le Bâtiment Réacteur à 80% de puissance du réacteur.
Nos collègues des CHSCT EDF Civaux et de ENDEL, nous alertent sur des interventions en cours sur le site, qui se réalisent dans le BR alors que celui-ci est à 80% de sa puissance…en avant les gens, pour une exposition aux rayonnements neutroniques. Les CHSCT concernés ne donnent pas d’avis favorable à cette intervention très très particulière… tant pis , tant pis, ce qui compte pour l’exploitant,c’est d’être sur le réseau et ordonne de faire les interventions coûte que coûte !
Areva cela ce complique fortement pour les filiales
Les filiales d’AREVA sont trop chères ! La concurrence exercée par les autres grands groupes qui eux ne sont pas en difficulté économique, nous fait craindre le pire. La confiance n’y est plus , les événements de radioprotection (contamination interne) et les événements de sécurité explosent ! Il n’y a pas un jour de répits , l’ambiance sur le terrain et la relation avec le D-O se complique. Les managers des entreprises extérieures, se couchent devant celui-ci et acceptent l’inacceptable ! Nos copains continuent de travailler en zone contrôlée, alors même qu’il y a une suspicion de contamination interne, sans disposer des résultats des analyses (selles-urines) oust circulez continuez à bosser et surtout ne vous plaignez pas, vous avez un job ! Le principe de précaution connaît pas,connaît plus, alors, il surexpose délibérément les opérateurs pour avoir les faveurs du D-O . Honteux , scandaleux .Une énième réorganisation du groupe, un intéressement qui fond comme neige au soleil malgré les efforts consentis sur le terrain, l’enfumage des NAO…Cela fait beaucoup !
Les prochaines CLI seront animés , nous n’accepterons jamais d’être les complices de ces pratiques abjectes. Nos vies ne valent-elles pas plus que leurs profits ?
Areva: une usine livrée avec 32 ans de retard ?
Areva, le fleuron français du nucléaire connaît des ratés retentissants. Aux Etats-Unis, une usine d’Areva pourrait être livrée avec 32 ans de retards !
C’est au Sud-Est des Etats-Unis que se situe l’usine Areva. Il s’agit d’un chantier colossal de 1500 ouvriers pour une usine commandée par le gouvernement américain afin de transformer du plutonium militaire et en faire de l’électricité.
Associée à une entreprise américaine, Areva lance les travaux en 2007. Problème, selon un rapport du ministère de l’énergie américain, les erreurs s’enchaînent et les coûts explosent :
- En 2007, la fin du chantier est annoncée pour 2016 pour un coût de 4,8 milliards.
- Cinq ans plus tard, le projet est réévalué à 7,7 milliards et prévu pour une livraison en 2019.
- Aujourd’hui, le coût est faramineux. 17 milliards d’euros. Livraison en 2048.
Comment en est-on arrivé là ? A Washington, nous avons retrouvé l’une des rares personnes à avoir visité le site. C’était en mars dernier. Il a relevé des erreurs grossières : « Le problème avec ce projet c’est qu’il n’a pas été bien planifié. Ils ont livré des équipements mais ils n’avaient nul part où les stocker ».
223 millions d’euros pour racheter du matériel mal stocké qui a rouillé
Des erreurs étonnantes sont décrites dans ce rapport du ministère de l’énergie américain.
En voici quelques unes :
- Pour du matériel mal stocké qui rouille et qu’il faut remplacer, le surcoût est de 223 millions d’euros.
- Pour des équipements devenus obsolètes à cause des retards et qu’il faut changer, 470 millions d’euros supplémentaires.
Cette usine sera-t-elle finie un jour ? Rien n’est moins sûr. Entre le gouvernement américain et Areva, il y a comme un léger désaccord sur l’avancement du chantier. Dans ce rapport on lit que « 66% des tuyaux ont été livrés ». Mais pour le gouvernement américain, « seulement 1% a été installé, inspecté et contrôlé ».
Résultat, pour l’administration américaine, moins d’un tiers de l’usine est terminée et sera livrée en 2048. Nous sommes allés poser la question à Areva. Son porte-parole conteste : « On ne cautionne pas naturellement le délai de 2048, on en est à 72% d’avancées, si le budget du département à l’énergie est conséquent, le projet va continuer d’avancer et sera fini d’ici une dizaine d’années. »
Une dizaine d’années, c’est déjà ce que promettait Areva lors du lancement des travaux. Rendez-vous donc en 2027 pour une nouvelle estimation… si le projet n’est pas enterré d’ici là.
Source : http://blog.francetvinfo.fr/oeil-20h/2017/02/08/areva-une-usine-livree-avec-32-ans-de-retard.html
Faudrait quand même pas nous prendre pour des « poissons rouges » , merde alors !!!! Avec toutes ces casseroles aux culs de certain(e)s c’est un très mauvais épisode de TOP CHEFS auquel nous assistons.
Fillon et le patronat préparent la guerre sociale et l’écrasement des salarié-e-s et des syndicats pour l’été 2017.
Édifiant ! N’attendons pas qu’il soit trop tard, salariés organisons nous. Eux,s’organisent et s’entourent des mêmes personnes qui nous conduisent droit dans le mur depuis des décennies, ceux qui une fois en place ne font pas ce qu’il nous avait annoncé !
En 2017 nous dirons, STOP à votre hypocrisie générale,STOP à vos idées ultralibérales,STOP à vos mensonges, STOP à l’impunité des nombreux tricheurs, STOP à vos leçons de morale que vous ne vous appliquez pas à vous même, dégageons vite chers collègues salariés tous ces incapables qui nous trahissent …Il est venu le temps de l’intérêt général humain.
ALORS EN 2017 NE VOUS LAISSEZ PAS TRUMPER ENCORE !
C’est une véritable déclaration de guerre anti-sociale qu’il nous prépare et détaille devant ses partenaires naturels.
Le voir et l’entendre, très à l’aise, dire à ses électeurs privilégiés qui n’attendent que ça que : dès le 1er juillet il demandera aux deux ou trois ministres (économie, finances, travail) chargés des réformes, de venir avec les textes prêts, qu’il les fera adopter à la hussarde dans une forme de Blitzkrieg (guerre éclair) en utilisant tout ce que permet la constitution de la Vème République et il détaille : ordonnances, votes bloqués, 49-3…Cela dans les deux mois d’été.
Merci à nos copains du CHSCT de Romans pour ces informations.
Tout comme à Pierrelatte l’organisation actuelle sur ces sites est à revoir très très sérieusement. Le Plan de Départ Volontaire que seul la CGT à contester et qui a coûté au passage cher à AREVA ne satisfait pas l’ASN et la DIRECCTE . Nous apportons tout notre soutien à ces 2 entités aujourd’hui mis à mal par la cupidité et la soif de pouvoir de certains aux seuls ordres de quelques financiers véreux.
Sur le terrain au quotidien,cela ce complique pour l’ensemble des personnels statutaires et entreprises extérieures …à force de jouer avec le feu…
Drôle de conception du dialogue social de la part des membres de la Direction d’AREVA, lorsque l’on voit le traitement réservé aux « partenaires sociaux » comme ils osent les appeler pour la bonne forme, mais qui en fait ne sont pour eux que des emmerdeurs public, qui les empêchent de revenir au bon vieux temps de Germinal.
C’est très tendance ces derniers temps ce dédain de la popu-lasse, on a l’impression que c’est un passage souhaiter et fort considéré dans les hautes sphères, pour obtenir promotion. Quoi de mieux que de se décomplexer de sa cruauté contre ces nantis qui ne méritent aucune considération. En même temps lorsqu’une Direction a pour objectif de programmer l’obsolescence d’un site, il vaut mieux mettre à sa Direction des monstres dont la compétence n’a d’égal que leur absence état d’âme.
A méditer !
La justice américaine et le FBI vont enquêter sur Areva
Le département de la Justice a demandé au FBI d’enquêter sur l’acquisition d’Uramin par Areva en 2007. L’opération pourrait tomber sous le coup de la loi anticorruption.
Areva n’en a pas fini avec le scandale Uramin, l’entreprise minière canadienne acquise en juillet 2007 pour 2,5 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros). Après la justice française qui a ouvert deux instructions judiciaires, dont une concerne directement l’affaire Uramin, c’est au tour de la justice américaine de s’intéresser au dossier. Selon nos informations, le département de la Justice (DoJ) a demandé, en fin d’année dernière, au FBI d’enquêter sur cette opération qui pourrait tomber sous le coup de la loi contre la corruption internationale (FCPA).
Lire aussi : Les dessous de l’affaire Uranim
Un dossier éligible à la loi anticorruption américaine
Tout est parti d’un rapport remis par Marc Eichinger aux autorités américaines à l’automne dernier. Cet enquêteur français indépendant, ancien financier, avait rédigé, en 2010, un premier rapport sur l’acquisition d’Uramin à la demande du service de sécurité d’Areva. Il concluait à une possible escroquerie et recommandait à son client de saisir les autorités de tutelle. Son nom sera ensuite jeté en pâture par Anne Lauvergeon, l’ancienne présidente du directoire d’Areva, pour dénoncer les enquêtes illégales dirigées contre elle et son mari, Olivier Fric. Ayant gagné les procès intentés par « Atomic Anne » contre lui, Marc Eichinger a continué, pour son propre compte, à enquêter sur cette opération qui a fait perdre au géant du nucléaire quelque 3 milliards d’euros (investissements compris), expliquant en partie sa quasi-faillite.
Son nouveau rapport est explosif pour le groupe français. « J’ai pu prouver, sur la base de documents juridiques incontestables, que le dossier Uramin était éligible à la loi anticorruption américaine, connue sous l’acronyme FCPA. Elle a l’avantage majeur de s’appliquer hors des frontières des États-Unis et de poursuivre les présumés coupables où qu’ils se cachent », explique l’enquêteur. C’est en application de cette loi qu’Alstom avait été condamné, en décembre 2014 à payer une amende de 772 millions de dollars pour avoir versé des pots-de-vin pour gagner des contrats dans différents pays.
Des responsabilités en chaîne
Areva pourrait se retrouver, à son tour, devant un tribunal américain, avec la perspective catastrophique de se voir demander le remboursement intégral du montant de l’OPA, selon Marc Eichinger. La responsabilité de l’entreprise ne serait pas la seule engagée. Les signataires du document émis le 25 juin 2007 pour formaliser l’offre publique d’achat d’Uramin pourraient aussi être mis en cause : Gérald Arbola, alors numéro 2 du directoire d’Areva, Daniel Wouters, le négociateur du groupe nucléaire, ou Olivier Mallet, qui agissait comme président de CFMM Développement, la filiale chargée de réaliser l’OPA.
La mise en route de la machine judiciaire américaine constitue une très mauvaise nouvelle pour Areva, au moment où il espère finaliser son sauvetage financier. Après avoir vendu son activité réacteurs nucléaires (Areva NP) à EDF, Areva a logé ses activités « saines » (mines, fabrication du combustible et retraitement) dans une nouvelle filiale baptisée Areva NewCo. L’État doit maintenant recapitaliser l’ensemble, après le feu vert conditionnel donné par Bruxelles, à hauteur de 4,5 milliards d’euros, un consortium japonais apportant 500 millions supplémentaires. Une somme qui pourrait se révéler insuffisante si la justice américaine a la main lourde.
Lire aussi : Anne Lauvergeon met en cause Claude Guéant
Deux autres risques américains identifiés
Le risque est d’autant plus grand que les juges américains s’intéressent à un autre dossier : Areva s’est peut-être mis dans l’illégalité au regard de la législation sur le nucléaire aux États-Unis. Pour gagner, en 1999, un contrat pour une usine de transformation du plutonium militaire en combustible nucléaire, Areva a dû s’associer à un partenaire local, le groupe d’ingénierie Shaw, à travers une coentreprise détenue à 30% par le français et à 70% par l’américain. Or depuis le rachat en 2013 de Shaw par son concurrent américain CB & I, ce dernier indique, dans ses documents financiers, ne détenir que 52% de la coentreprise et Areva 48%. Ce changement n’aurait pas été soumis aux autorités de contrôle et serait contraire à la réglementation.
Autre problème juridique auquel Areva doit faire face : la livraison de pièces potentiellement défectueuses, fabriquées par son usine du Creusot, à 17 centrales nucléaires américaines. En France, l’Autorité de sûreté nucléaire a déjà indiqué que cette usine avait falsifié certains dossiers de fabrication, ce qui a entraîné l’ouverture d’une enquête préliminaire. Là aussi, la justice américaine pourrait également être saisie. « À partir du moment où l’administration américaine travaille sur un cas aussi important, vous pouvez avoir la certitude qu’elle va balayer jusqu’au moindre détail », conclut Marc Eichinger.
Thierry Gadault – Le Journal du Dimanche
http://www.lejdd.fr/Economie/La-justice-americaine-sur-la-piste-d-Areva-839788