Comment ne pas être en colère quand une étude oublie les sous-traitants du nucléaire qui depuis les années 1990 prennent la dose, sont les principales victimes de contamination interne ? Si évaluer un risque d’exposition professionnelle se fait sans prendre en compte les salariés les plus concernés…le cynisme est à son comble 🙁
Aujourd’hui certains souffrent de pathologies lourdes et lorsque celui-ci est déclaré inapte à travailler en zone , il est licencié ! Soutien à Patrice Girardier, sous-traitant du nucléaire victime de discrimination cela se passe comme cela à #OranoDS
La prévention des risques dans le nucléaire n’est absolument pas la priorité pour les responsables d’entreprises extérieures.Les médecins du travail qui doivent présenter chaque année le bilan sanitaire aux membres du CHSCT n’est jamais fait ! Les salariés sont tout simplement de la chair à patron pour leur business.
Il n’y a qu’a regarder le tableau 6 des maladies professionnelles établie en 1986, jamais réactualisé pour comprendre le mépris ambiant de celles et ceux qui réalisent les travaux les + exposés 🙁
Le 17/05 sera pour nous l’occasion de témoigner devant la commission d’enquête de ces graves dérives managériales et de leurs impacts sur le niveau de sécurité et sûreté des installations et la santé des salarié(e)s.
Source : http://www.irsn.fr/FR/IRSN/Publications/Magazine-Reperes/Pages/Magazine_Reperes.aspx
Les principes de la sûreté nucléaire et de la radioprotection « Rapport ASN 2017 Chapitre 2 »