C’est le titre du congrès qu’Addiction Info Suisse (anciennement ISPA) organise le 16 septembre 2010 à Lausanne.
Les conduites dopantes à l’aide de stimulants ou de calmants sont utilisées dans le monde du sport, des études et du travail. Ces produits, consommés dans le monde du travail, ne se limitent pas uniquement à la consommation de substances psychoactives dans le but de travailler plus pour être performant.
Ce sont aussi des stratégies individuelles et silencieuses pour gérer certaines peurs liées au travail; non seulement pour pouvoir travailler plus, mais également pour supporter psychologiquement les conditions de travail. Mais elles peuvent également faire partie d’un projet d’amélioration des capacités cognitives de l’Homme du futur, pour faire de lui, demain, un Homme « augmenté ». Tels sont les sujets d’actualité que le congrès d’Addiction Info Suisse abordera le 16 septembre à Lausanne.
Dans notre société, la performance est devenue un culte. Elle modèle aujourd’hui l’homme autant dans sa vie privée, sociale que professionnelle. Pour atteindre cet objectif, des produits légaux et illégaux sont utilisés dans le monde du sport, des études et du travail. Les conduites dopantes au travail, usant de stimulants ou de calmants, naviguent entre l’automédication (tenir ou réparer) et l’amélioration (être mieux que bien) des capacités physiques, intellectuelles et cognitives.
Pour gérer un stress aigu et continu, un mal-être au travail, des exigences de compétitivité, certains employés et cadres sont tentés par l’utilisation de drogues pour mieux travailler, mieux supporter, mieux s’intégrer. «Nous assistons dès lors à la banalisation de l’assistance chimique de la vie quotidienne dans des sociétés où les valeurs dominantes sont la responsabilité et l’initiative individuelle et où les exigences de contrôle de soi et de performance sont de plus en plus marquées», explique Dwight Rodrick, expert de la prévention chez Addiction Info Suisse.
Les conférences du 16 septembre 2010 à Lausanne seront données en langue française. Le congrès s’adresse aux cadres et responsables d’entreprises, aux responsables et personnel des ressources humaines, aux personnes chargées de la santé au travail (médecins, ergonomes, psychologues etc.) et représentant-e-s d’institutions publiques.
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