La précarité des travailleurs du nucléaire nuit-elle à la santé ?
« Pendant 50 ans les travailleurs ont fait corps avec leur industrie car leur travail avait un sens, ils fabriquaient de l’électricité pas cher, ils tenaient à leur emploi et aimaient leur travail. S’est développé un grand secret de famille. Aujourd’hui, s’ils se mettent à parler c’est que la situation va vraiment mal. »
Avec la libéralisation du marché de l’énergie, la transformation d’EDF en société anonyme en 2004, la fusion de GDF-Suez en 2008 et l’expansion d’Areva sur les marchés étrangers, les méthodes de ces entreprises n’ont que peu à voir avec le service public. Le recours aux sous-traitants s’est généralisé, non sans conséquences sur la sécurité.
Ils seraient 22 000 en France à assurer ce boulot, au gré des « arrêts de tranche », ces périodes de maintenance des réacteurs, de plus en plus courtes. Comme ces « jumpers » qui sautent dans le générateur de vapeur pour une durée maximale de 2 minutes, et qui admettent que « ça fait peur ».
Quelles répercussions sur la santé de ces travailleurs ? On ne le sait pas encore. Quand le badge qu’ils portent a mesuré une dose trop élevée d’irradiation, ils sont mis au chômage forcé. Dans le film, un « décontaminateur », la quarantaine, raconte qu’il est obligé d’arrêter sa carrière car il a atteint la « dosimétrie » maximale. Les risques liés au cancer de ces prestataires n’ont fait l’objet d’aucune étude pour l’instant.
Marcel Boiteux, ancien PDG d’EDF estime dans le film qu’à force de sous-traiter les fonctions stratégiques, « peut-être qu’un jour pourra s’introduire la petite faille qui pourra conduire à une erreur ». Alors, trop tard, on verra leur visage. Alain de Halleux remarque :
« Un mineur avait un visage sombre mais ses yeux étaient pleins de fierté, le travailleur du nucléaire n’existe même pas. Il ne peut dire sa souffrance ni aux anti-nucléaires ni aux pro ni aux citoyens. »
Désormais, en allumant l’interrupteur, peut-être qu’on verra les visages de ces « nomades du nucléaire ».
Mon opinion :
Merci au réalisateur Alain de Halleux , pour ce film tellement HUMAIN .
A VOIR IMPÉRATIVEMENT POUR COMPRENDRE .
Il doit être repris par les chaines de télévision et diffuser à grande heure d’audience .
Les sous-traitants de l’industrie n’ont AUCUN privilège .
Les Accidents du Travail et Maladies Professionnelles nous sont réservés .
Sur tous les site EDF il y a 2 restaurants : devine ou je mange ?
Une ou le prix du repas < 5 euros
une autre ou le prix du repas > 7 euros .
Vous avez trouvé ? Alors , POURQUOI ? Qu’avons nous fait ? Pourquoi tant de mépris ?
Les bus à disposition des agents EDF vont être ouvert aux sous-traitant ! La taxe carbone sur les produits pétrolier , n’impactera pas notre porte monnaie pour venir travailler … (j’attends de voir concrètement)
Nous payons pleinement notre facture EDF . C’est nous qui assurons toutes la maintenance et logistique !POURQUOI ? ne pourrions nous pas avoir une petite remise ?
Des maladies se déclarent dans l’indifférence TOTALE ? POURQUOI ?
Je pense à tous les liquidateurs de TCHERNOBYL qui pour certains ont intégrés
une dose de 15 röntgens en 8 secondes soit 3 000 fois la dose maximale tolérée par an en France pour une personne .
Grâce à eux , l’ampleur des retombées sur l’Europe a était atténuer !