Suite aux dramatiques attentats du w-e dernier à Paris nous appelons l’ensemble des salariés sous-traitants intervenants sur toutes les INB du Territoire à une « vigilance partagée et renforcée » .
Les membres et adhérents de l’Association MZC,condamnons fermement ces actes terroristes que rien ne peut excuser ! Nos pensées vont d’abord à toutes les victimes et à leurs familles.
Une actualité *mouvements sociaux riche ces dernières semaines OMS, POLINORSUD, DAHER (Cruas/Meysse)…
daher tract…*POLINORSUD à Tricastin,NUVIA à St Alban concernant la reprise de marché par TECHMAN (01/01/2016)……*Site de La Hague «Facility Management» le groupe ATALIAN (25 entreprises seront touchés au 01/12/2015) «ATALIAN considère la gestion sociale comme la pierre angulaire de ce contrat Facility Management»….
ATALIAN sous-traitant et COMMUNIQUE DE PRESSE …*SPIE-DEN CENTRACO (Codolet) perte de marchés …*les élections professionnelles à AMALIS (800 salariés) menées tambour battant (protocole électoral insuffisamment réfléchi/partager avec les O-S),résultat,1ér tour quorum non atteint C-E et nombreux DP, il y aura un deuxième tour…alors vote, vote, vote pour te faire entendre et te faire respecter, (ce message est évidemment aussi valable dans le cadre des prochaines élections régionales du 06/12 et 13/12 #BienVivreEnsemble #LeRassemblement). Nous remercions l’ensemble des O-S d’AMALIS pour leur engagement à nos cotés pour l’obtention d’un statut unique (Onglet – Nos soutiens – en haut de page)
Information CHERBOURG
Réunion vendredi 27 novembre 2015 à 08H30 Union Locale de Cherbourg pour décider d’une stratégie afin de voir aboutir le projet concernant l’ensemble des salariés travaillant dans toutes les Installations Nucléaires de Base de France.
Projet CGT 2014 (salariés du nucléaire)
Nous avons participé à la 27éme conférence des CLI organisé par l’ANCCLI et ASN. Des prises de contacts et des discussions très enrichissantes qui ne devraient pas en rester là (vous pouvez compter sur nous) ! 🙂 D’autres CLI vont nous ouvrir leur porte et nous vous donnerons les noms de nos futurs représentant(e)s dans cette instance démocratique, représentative,en toute transparence … 😉
Notre Association est toujours dans sa démarche entreprise le 05/11/2009 : Améliorer nos conditions de travail et de vie 🙂 . L’Association MZC assumera toute sa responsabilité d’acteur de la société civile,représentant les salariés précaires et sous-traitants de l’industrie nucléaire,auprès des pouvoirs publics et des Organisations Syndicales. Nous savons mieux que quiconque,les garanties sociales que nous voulons voir spécifiés dans la constitution de notre statut. L’urgence sociale qui pèse lourdement, dangereusement sur l’ensemble du parc,doit toutes et tous,nous fédérer,pour ne pas regretter.
Te voilà chers collègues informés,
à toi d’agir pour ne plus subir,
ou alors,
te taire à jamais.
( à bon entendeur )
(Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels)
Nos amitiés aux uns, notre respect aux autres, bises à toutes et tous.
Et vous…qu’en pensez vous ?
CRITIQUEZ ou APPROUVEZ
Laisser nous un commentaire, onglet en bas de cette page
Grève suivie dans les secteurs hydroélectrique, thermique et nucléaire
Les salariés des secteurs de production d’électricité, hydraulique, thermique et nucléaire étaient en grève mardi.
Ils protestaient contre l’impact social des restructurations en cours, la loi sur la transition énergétique et la politique européenne, a-t-on appris de sources concordantes.
Une grève suivie à plus de 50 %
« Cinquante piquets de grève étaient recensés dans le secteur hydroélectrique et plus de 50 % des salariés du secteur étaient en grève, ce qui a entraîné une baisse de production de 7 000 mégawatts sur le réseau », selon Dominique Pani, de la CGT-Hydraulique, qui avait appelé à cette grève avec FO et la CFE-CGC pour les salariés de ce secteur.
Les centrales thermiques de Gardanne (Bouches-du-Rhône), Cordemais (Loire-Atlantique), du Havre (Seine-Maritime) et de Porcheville (Yvelines) ont également participé au mouvement avec des arrêts de production, selon Marie-Claire Cailletaud, de la Fédération mines et énergie de la CGT. Le taux de grévistes allait de « 50 à 75 %, selon les sites de production d’électricité », a souligné Mme Cailletaud.
Côté nucléaire, « 18 des 19 centrales nucléaires françaises avaient appelé au mouvement et cinq d’entre elles ont procédé à des baisses de charge de 2 100 mégawatts au total, Chinon (Indre-et-Loire), Blaye (Gironde), Cruas (Ardèche), Golfech (Tarn-et-Garonne) et Saint-Alban (Isère) », selon Thierry Raymond, de la CGT nucléaire qui parle de « 20 à 35 % de grévistes » dans son secteur. Seule la CGT avait appelé les salariés à la grève dans les secteurs thermique et nucléaire.
Quel impact ?
Ce mouvement social a entraîné une baisse de charge cumulée de 12,000 MW, selon Mme Cailletaud. Interrogée par l’AFP, EDF a chiffré à « 8,15 % » le taux de grévistes sur « l’ensemble de ses effectifs », de près de 70 000 personnes (EDF SA).
Les salariés des barrages hydroélectriques, déjà rejoints par leurs collègues du thermique et du nucléaire, avaient déjà manifesté le 4 novembre. Ils craignent des pertes d’emplois conséquentes consécutives à la restructuration du secteur, touché à la fois par la loi sur la transition énergétique et l’ouverture des concessions hydroélectriques à la concurrence. La Commission européenne a adressé une mise en demeure à la France pour ne pas avoir favorisé la concurrence dans l’attribution de ses quelque 400 concessions hydroélectriques.
http://www.ouest-france.fr/economie/greve/greve-suivie-dans-les-secteurs-hydroelectrique-thermique-et-nucleaire-3864087
Tract AREVA
Dis pas POURQUOI ?
Le nucléaire n’échappe pas aux dérives islamistes
Les phénomènes de radicalisation touchent aussi les centrales d’EDF. Les autorités ont déjà retiré l’accès à ces établissements à plusieurs dizaines de salariés depuis le début de l’année.
Après les attentats, les autorités de l’État sont sur le qui-vive face à la montée de la radicalisation islamiste sur les sites d’EDF. Lors d’une réunion du Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN), le 6 octobre, le haut-commissaire de défense à la sécurité nucléaire, Christophe Quintin, a reconnu que des salariés se voyaient refuser l’accès aux centrales notamment pour des motifs de dérive islamiste sans être plus précis. « Il a bien parlé de radicalisation même si sa réponse était évasive, confirme Michel Lallier, représentant de la CGT au comité. On ne saura jamais exactement à cause du secret-défense. »
Lors de cette réunion, son adjoint, le colonel Christian Riac, a enfoncé le clou pour justifier le manque de transparence des autorités. « Il a clairement dit qu’il ne donnait pas les motifs de refus d’accès d’un salarié car cela pouvait être pour des raisons de fréquentation des milieux radicaux, assure Yannick Rousselet, représentant de Greenpeace et présent ce jour-là. Il a même reconnu que ces gens n’avaient pas commis de délit et qu’il y avait une part d’arbitraire dans leur décision. » Contactés, les deux responsables n’ont pas donné suite.
Un salarié de Flamanville fiché par la DGSI
Le 4 novembre, Christophe Quintin a livré une précision importante. Lors du déjeuner de la conférence dédiée à l’information sur les sites nucléaires, il a estimé devant une poignée d’invités que « [ses] services sortaient des centrales une personne par semaine pour des phénomènes de radicalisation », explique un des présents. Il a reconnu que la surveillance fonctionnait pour les travailleurs français mais qu’il avait moins de visibilité pour les travailleurs étrangers des sous-traitants d’EDF. Chaque année, les services de l’État réalisent 100.000 enquêtes administratives auprès des 73.000 salariés (dont 23.000 chez les prestataires) travaillant dans les 19 centrales nucléaires. Ils refusent l’accès à 700 d’entre eux en moyenne. Selon les propos du haut fonctionnaire, quelques dizaines de cas par an de dérives religieuses seraient détectés.
À Flamanville (Manche), un salarié d’EDF fait parler de lui. Clément Reynaud, ingénieur chimiste depuis dix ans et converti à l’islam en 2010, a demandé en septembre 2012 à la direction du site un local pour prier. Après des examens approfondis, EDF, qui n’a pas « connaissance d’autres cas », a donné son accord. Mais la sécurité du site a alerté les services de renseignement du département, qui s’inquiètent de son évolution. Il est devenu, il y a dix-huit mois, le secrétaire de l’association qui gère la mosquée de Cherbourg. « Son dossier a été repris au niveau national par la Direction générale de la sécurité intérieure, explique un policier normand. Le dossier est jugé sérieux. » Clément Reynaud quittera le 1er décembre la centrale d’EDF pour une disponibilité d’un an afin de créer son entreprise de coaching personnel destinée aux musulmans. « Je les aiderai à organiser leur vie afin de libérer du temps pour les cinq prières quotidiennes et lire le Coran », explique-t-il.
En août 2014, un ingénieur musulman d’un sous-traitant d’EDF s’était vu refuser l’accès de la centrale de Nogent-sur-Seine. Là encore, la préfecture n’avait pas motivé son avis, mais la cause religieuse aurait été au cœur de la décision. Il y a un an, les Belges avaient découvert qu’un jeune parti combattre en Syrie avait été pendant plusieurs années ingénieur à la centrale de Doel, exploitée par le Français Engie (ex-GDF Suez), et qu’il accédait à la zone du réacteur.
http://www.lejdd.fr/Societe/Le-nucleaire-n-echappe-pas-aux-derives-islamistes-760935?#_=_
La veille de la 27éme conférence des CLI nous avons eu l’immense plaisir de partager avec les étudiants en Santé sécurité au Travail master 2éme année pour échanger sur le fonctionnement et difficultés des CHSCT des sous-traitants dans le nucléaire 🙂
Sous-traitante dans le domaine de l’accueil dans le nucléaire, je suis contente et soulagée de constater que la situation de la sous-traitance soit défendue et préoccupe les syndicats.
En effet, il nous est demandé beaucoup, sans aucune reconnaissance ni humaine, ni financière. Les entreprises font du profit sur le dos de leurs employés, sont hermétiques à toute discussion d’augmentation ou de bien-être.
Ils chargent la mule toujours plus et attendent patiemment qu’elle s’épuise. Plus le travail est bien fait et plus on vous rajoute des tâches sans aucune contrepartie financière.
Le travail est contrôlé à l’extrême, on est infantilisé par nos supérieurs, dénigrés en cas d’erreurs, voire même punis, mis à l’écart de certaines tâches, ce qui est complètement désastreux pour l’estime de soi.
On exige de vous un travail de robot, mécanique et tolérance zéro, Avec un débit maximum.
Mon travail est avant tout un travail humain, relationnel, une vraie vocation pour moi. Cependant, nous sommes traités comme une machine à profit et je me suis entendu dire lors d’un entretien de crise par ma responsable, qu’elle n’était pas là pour faire de l’humain. Si on ne fait pas de l’humain dans l’accueil alors on ne peut en faire nulle part.
Tout mon soutien à tous les sous-traitant dans tous les domaines, ne perdez pas confiance en votre travail et vos compétences, ne vous laissez pas humilier ou dénigrer. Vous avez de la valeur sinon, ils vous auraient déjà remplacé. Ne perdez pas votre enthousiasme.
Battons-nous pour nos droits, La sous-traitance, ce n’est rien d’autre que de l’esclavage moderne et déguisé.