Dans son rapport annuel, publié hier, la Cour des comptes estime que la dette publique pourrait approcher 100 % du PIB en 2013. Face au risque de dégradation de la notation, elle prône des réformes rapides et la réduction des niches fiscales.
Philippe Séguin n’était plus là, hier, pour présenter le rapport annuel de la Cour des comptes.
Philippe Séguin n’était plus là, hier, pour présenter le rapport annuel de la Cour des comptes.
Mais le contenu de l’édition 2010 était encore marqué de sa patte (il avait supervisé de près les travaux) et l’actualité brûlante sur la dette des Etats rendait d’autant plus solennel l’appel à une action massive et rapide de redressement des finances publiques qu’on aurait aimé l’entendre proférer.
Bien sûr, la France n’est pas la Grèce. Ni l’Espagne.
Mais, pour la haute juridiction financière, il y a désormais urgence à agir, car « la dette s’emballe » et risque d’approcher 100 % de PIB en 2013.
la charge des intérêts « pourrait atteindre presque 10 % du produit des prélèvements obligatoires à l’horizon 2013 », soit 90 milliards d’euros (3.500 euros par personne ayant un emploi), un montant « équivalent au produit de la CSG ». Au-delà de ce seuil de 10 %, « il existe un risque, certes non automatique, de dégradation de la notation des dettes souveraines », écrit la Cour.
suite article :http://www.lesechos.fr/info/france/020355340933-dette-la-cour-des-comptes-exhorte-l-etat-a-agir-vite-et-fort.htm
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