Pour restaurer la sécurité défaillante des centrales nucléaires canadiennes, la CCSN exige que tous les exploitants de centrales CANDU se préparent à changer de combustible nucléaire.
L’objectif est simple: éliminer tout risque d’emballement des réacteurs lors d’une perte de réfrigérant majeure.
Pour restaurer la sécurité défaillante des centrales nucléaires canadiennes, la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) exige que tous les exploitants de centrales CANDU se préparent à changer de combustible nucléaire. Ils devront remplacer leur combustible à base d’uranium naturel par les nouvelles “grappes LVRF” (Low Void Reactivity Fuel) fabriquées avec de l’uranium légèrement enrichi.
Les plans d’introduction du nouveau combustible doivent parvenir à la CCSN dans quelques jours, avant le premier avril 2010. L’objectif est simple: éliminer tout risque d’emballement des réacteurs lors d’une perte de réfrigérant majeure, un gros LOCA (Loss Of Cooling Accident). C’est le genre d’accident qui avait détruit le réacteur de Tchernobyl en 1986.
Cette information est tirée d’un dossier confidentiel de la CCSN qui nous a été refilé au lendemain de la diffusion de notre reportage sur la réfection des centrales de Gentilly et Pointe Lepreau, en novembre à l’émission Découverte.
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Infraction à des règles de sécurité fondamentales…
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Des exigences irréalistes?…
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Pas question de changer les règles sans une preuve irréfutable…
suite article : http://www.ameriquebec.net/actualites/2010/03/08/la-ccsn-demande-labandon-de-luranium-naturel-dans-les-reacteurs-candu-3133.qc
Gentilly-2: pas question de changer de combustible
Hydro-Québec est sans équivoque : il n’est pas question de modifier le combustible qui approvisionne le réacteur CANDU de la centrale nucléaire Gentilly-2.
Au surplus, la société d’État affirme une fois de plus que les risques d’incident sont minimes et que les mécanismes sont tout à fait prêts à faire face à une situation d’urgence, quoi qu’il arrive.
Voilà l’essentiel de la réaction d’Hydro-Québec, rendue vendredi dernier à la suite d’un débat qui a opposé la Commission canadienne de sécurité nucléaire (CCSN) et les militants contre le nucléaire au sujet d’un rapport, la semaine dernière.
On évoquait alors les risques d’emballement, entre autres du réacteur utilisé au sein des installations de Gentilly-2, dans une forme similaire à ce qui a frappé Tchernobyl il y a près de 25 ans.
«Pour nous, ce dossier-là n’est pas nouveau. Et on était au fait que ce rapport-là existait, puisque nous y avons collaboré, a répondu une porte-parole, Marie-Élaine Devault, en citant le document de la CCSN.
Mais, ce que je peux vous dire, c’est que l’industrie s’est conformée aux directives de la Commission.»
Des tests plus pointus…
suite article : http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/actualites/201003/08/01-4258316-gentilly-2-pas-question-de-changer-de-combustible.php