Message de M Pascal HUBERT
Membre du Comité de Suivi Chantier EPR
Union Départementale CFE-CGC de la Manche
Membre du GTA, GTB et GTC du COFSOH
Bonjour à toutes et tous,
Ce guide est un outil de régulation sociale qui ne prétend pas à l’universalité, mais c’est un document qu’il était nécessaire de produire sur le Chantier EPR pour
« Renforcer le dialogue social EPR Flamanville » .
C’est une « brique » que je souhaitais partager avec vous sur le postulat que l’information des salariés dans le domaine des droits sociaux est un élément positif dans le cadre du recours à la sous-traitance. Je transmet ces mêmes éléments aux membres du GTB auquel je participe aussi.
Il s’agit de la version française, des versions en langues étrangères sont en cours de finalisation, la rentrée de septembre sera l’occasion d’une information Chantier sur ce guide dans ses différentes versions.
Bonne réception.
A votre disposition pour toute précision.
Cordialement
Guide EPR Flamanville 3
Espérons que cette très bonne initiative soit enfin reprise sur l’autre grand chantier en cours ITER , nos collègues de la CGT du centre de CADARACHE le souhaitent vivement, affaire à suivre …
RAPPEL :
( Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels )
Et vous…qu’en pensez vous ?
A vos claviers
Nos amitiés aux uns, nôtres respects aux autres, bises à toutes et tous
hello toutes et tous
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2012/01/09/Une-immense-arnaque-d-extreme-dangerosite-Iter-par-Pierre-Peguin#c129833
est-ce bien n’utile ce machin thermo-nucleaire? en sachant que ce meme type existe, il suffit de lever les yeux…c’est le SOLEIL
a bon entendeur, lecteur!
Iter : la montée en puissance d’un projet pour Daher
Dans un contexte de baisse de 11 % du trafic conventionnel enregistré par le Grand Port maritime de Marseille (GPMM) au premier semestre de l’année, l’activité liée au site du réacteur nucléaire d’Iter de Cadarache traité par Daher se poursuit. Le groupe estime participer à « la montée en puissance » d’un projet pour lequel il assure des « solutions de transport intégré ».
Deux ans après la cession de son pôle commission de transport internationale à Norbert Dentressangle, groupe passé entre-temps sous la coupe de l’américain XPO Logistics (« L’Antenne » du 23/07/15), Daher continue de traiter les volumes confiés par Iter.
« Un client vitrine »…
http://www.lantenne.com/Iter-la-montee-en-puissance-d-un-projet-pour-Daher_a25833.html
Dumping social chez ITER – reportage AlterJT 08/06/15 – 49
Le chantier ITER, c’est un réacteur nucléaire expérimental qui se construit au milieu des collines provençales. Malgré un budget colossal (les coûts sont estimés à plus de 15 milliards d’euros, dont plus de 1 milliard financé par la France) les entreprises chargées de la construction (Vinci, à travers sa filiales ferrovial par exemple) tentent de tirer les coûts vers le bas. et ce sont en premier lieu les ouvriers qui trinquent. Le recours à des salariés détachés sous payés est dénoncé par des militants.
EPR de Flamanville: L’anomalie signalée mardi signe-t-elle la fin du projet ?
NUCLEAIRE – C’est en tout cas l’avis de Greenpeace qui assure que les cuves, dont l’acier fait l’objet de doutes, sont irremplaçables…
L’anomalie signalée mardi par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur la cuve du réacteur nucléaire en construction à Flamanville (Manche) risque de condamner ce réacteur ainsi que deux autres EPR en chantier en Chine, affirme jeudi l’organisation écologiste Greenpeace.
«Jamais on a réextrait une cuve sans détruire tout ce qu’il y a autour»
«Si les tests en cours confirment l’anomalie –et il y a de fortes probabilités qu’ils la confirment– ces EPR sont condamnés à ne pas démarrer» car les cuves, dont l’acier fait l’objet de doutes, « sont a priori irremplaçables» une fois posées, a déclaré à l’AFP Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires à Greenpeace France. «Jamais au monde pour le moment on a réextrait une cuve sans détruire tout ce qu’il y a autour», affirme Yannick Rousselet.
Interrogé par l’AFP sur la possibilité ou pas de démonter la cuve, le service de communication d’EDF, maître d’oeuvre du chantier de Flamanville, a indiqué ne faire «aucun commentaire» sur ces déclarations. «C’est énorme. Les enjeux sont considérables», ajoute Yannick Rousselet, pour qui il s’agit du plus gros problème jamais relevé sur un EPR (réacteur pressurisé européen).
Mardi, l’ASN a annoncé qu’une «anomalie» avait été détectée à Flamanville « dans la composition de l’acier du couvercle de la cuve, et du fond de cuve », deux pièces appelées calottes.
Les trois autres réacteurs EPR en construction à l’arrêt aussi?
Outre Flamanville, trois réacteurs EPR sont en construction dans le monde, en Chine et en Finlande. Selon l’ASN, «certaines calottes des cuves des réacteurs de Taïshan 1 et 2 (Chine) ont été fabriquées par Creusot Forge, filiale d’Areva, selon un procédé similaire à celui de la cuve de l’EPR de Flamanville». Ce n’est pas le cas des calottes de la cuve de l’EPR d’Olkiluoto en Finlande, qui proviennent d’un autre fournisseur.
Areva doit réaliser d’ici octobre des expertises pour confirmer ou infirmer «l’anomalie» apparue au cours de «premières mesures».
Financièrement, les enjeux sont selon Yannick Rousselet d’autant plus «énormes», qu’il est «impossible» de changer les cuves ou de les réparer. Celle de Flamanville a été officiellement posée en janvier 2014. Et celles de Taïshan 1 et 2 le sont aussi, selon Greenpeace.
20 Minutes avec AFP
http://m.20minutes.fr/planete/1582915-epr-flamanville-anomalie-signalee-mardi-signe-fin-projet
ITER, vu de l’intérieur
Je suis ingénieur nucléaire depuis plus de 20 ans. J’ai travaillé pour tout le monde (CEA, AREVA, EDF), et ITER… of course.
Bonjour,
Je suis ingénieur nucléaire depuis plus de 20 ans. J’ai travaillé pour tout le monde (CEA, AREVA, EDF), et ITER…
En dehors du fait que je lis énormément d’âneries sur le nucléaire en général, et ITER en particulier, je déplore que très peu de mes collègues s’expriment pour dire la vérité au public.
Personnellement, je ne discute pas de l’intérêt scientifique, technique ou philosophique de tels projets. Comme le CERN à Genève, cela coûte énormément d’argent et on ne peut jamais savoir à l’avance si ça servira à quelque chose ou pas… c’est comme ça. C’est un choix de civilisation.
Par contre il y a des faits, des certitudes, choquantes ou pas que je veux partager et dont on ne parle jamais.
Ce qui est choquant au premier contact du projet ITER, c’est la rémunération des salariés d’ITER. Un ingénieur ITER c’est entre 6000 et 15000 euros nets par mois non imposable (organisation internationale oblige, impôts = zéro). Vous allez me dire c’est pareil au CERN (en francs suisse en sus svp !), à la commission européenne, à l’UNESCO, à l’OCDE et j’en passe… mais bon… sachez que c’est 3 fois plus qu’un même ingénieur au CEA, AREVA ou à EDF… Ca peut laisser rêveur, faire tourner la tête de beaucoup de monde et expliquer l’énorme motivation du service communication d’ITER à abreuver le monde entier de « positivité » sur le projet. On a pas envie de lâcher un salaire et un train de vie pareil au soleil de Provence, croyez moi !
Si vous mettez en parallèle cette exubérance salariale avec le dumping social pratiqué sur les sous-traitants et le chantier (cf. mouvements syndicaux, les étrangers exploités à qq euros de l’heure…), c’est très choquant.
Il y a une partie des scientifiques d’ITER qui sont motivés par leur projet et une autre partie, sachez-le, qui est motivée par l’argent. Et oui le mythe du savant désintéressé… c’est pour les gogos. Il y a des copinages, des gens qui se connaissent tous les uns les autres depuis longtemps, le réseau des anciens du JET par exemple… mais d’autres réseaux aussi. On a vu des diplomates occuper des fonctions de responsable de l’ingénierie ! Dans le domaine des RH et du management, c’est bien dans ce genre de projet démesuré que se nichent les pires abominations ! Ils se sentent très supérieurs aux autres, alors que toutes les incertitudes de leur projet devraient plutôt les conduire à une modestie certaine.
Le 2ième fait choquant, à mon sens, est l’accord « Privilèges et Immunités ». En résumé, c’est un accord qui dit qu’ITER ne dépend pas du droit français, mais de plus, même pas du droit pénal ordinaire français. En résumé, à part commettre un meurtre dans les locaux d’ITER, un salarié d’ITER (et les dirigeants bien sur) est immunisé vis-à-vis de la justice. Ceci est très choquant dans le domaine de la sûreté nucléaire ! En effet, cela rend l’exploitant irresponsable, en cas d’accident ou de fuite radioactive. Un exploitant « normal », cours le risque d’aller en prison, ce qui le motive à être TRES vigilant en matière de sûreté. ITER… presque rien… en terme judiciaire. Certes, l’Autorité de Sûreté Nucléaire s’applique à ITER, mais pas le juge…
Je travaille dans le secteur, et je pense d’ITER est un projet qui est déjà hors de tout contrôle, en terme de finance et de planning. Si vous pensez que l’EPR à Flamanville ou le RJH à Cadarache sont les exemples de budgets et plannings qui explosent dans le secteur nucléaire, vous n’avez encore rien vu.
ITER devra drastiquement réduire ses ambitions. Je pense qu’il ne fonctionnera que très peu avec son combustible (tritium) afin de réduire au maximum l’inventaire de matière activée, dont le confinement et la gestion sont hautement problématique et couteuses. Le confinement du tritium est très difficile et les militaires se sont cassé les dents sur ce sujet pendant des années. Ce confinement, à Marcoule, Albion, Ile Longue, Valduc, a toujours été difficile du point de vue environnemental. Le tritium finit toujours par traverser les récipients qui le contiennent, au bout d’un certain temps, même les plus robustes.
Il faut qu’ITER revienne à la réalité et à la vérité, cesse de mentir, de vendre aux gogos le « soleil en boite », « l’énergie du futur » et avoue ce qu’il est : un projet de recherche, que l’on finance à fonds perdus, comme le disait le grand mathématicien Jean Dieudonné : « Pour la gloire de l’esprit humain »….
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/iter-vu-de-l-interieur-165371
Accident mortel sur l’EPR de Flamanville : Bouygues TP relaxé, son sous-traitant condamné
La cour d’appel de Caen vient de relaxer Bouygues Travaux Publics (TP) de l’homicide involontaire d’un soudeur sur le chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche). En revanche, son sous-traitant Tissot, Industrie, voit lui sa condamnation pour homicide involontaire par
La cour d’appel de Caen a relaxé, ce mercredi 18 mars, Bouygues Travaux Publics (TP) de l’homicide involontaire d’un soudeur sur le chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche). Pour rappel : le 24 janvier 2011, un soudeur intérimaire de 37 ans, père de trois enfants, avait fait une chute mortelle de 15 mètres alors que la passerelle sur laquelle il se trouvait avait été heurtée et décrochée par le chargement d’une grue.
Finalement, pour ce décès, le groupe de BTP Bouygues a été condamné à verser une amende de 8.000 euros d’amende pour « omission de remise d’un plan prévisionnel de prévention des risques » conforme à la réglementation alors qu’il avait été condamné à 75.000 euros en première instance, le 8 avril 2014, par le tribunal correctionnel de Cherbourg. En revanche, son sous-traitant, Tissot Industrie, voit lui sa condamnation pour homicide involontaire par imprudence confirmée mais sa peine allégée à 30.000 euros d’amende, contre 35.000 euros en première instance.
306.000 euros de dommages et intérêt à la famille de la victime
Sur le plan civil, la décision est autre. La cour confirme les dommages et intérêts décidés en première instance. Bouygues TP et Tissot devront payer 306.000 euros de dommages et intérêt à la famille de la victime.
Finalement, la cour n’a pas suivi les réquisitions de l’avocat général Marc Faury qui, lors de l’audience en appel, avait requis « des peines d’amende de l’ordre de 50.000 euros » à la fois contre Bouygues et contre Tissot. D’après lui, Bouygues « a au moins failli par négligence » en ne vérifiant pas que Tissot avait bien « exécuté ses ordres » donnés « à plusieurs reprises et par écrit » de mettre en place un dispositif anti-soulèvement de la passerelle. « On a ôté certains dispositifs (de) sécurité pour des raisons de rapidité », avait d’ailleurs estimé Flavien Jorquera, avocat de la CGT intérimaires.
Le chantier du futur réacteur nucléaire a déjà été entaché par diverses irrégularités et procédures. Le tribunal correctionnel de Cherbourg se prononcera le 9 juin prochain s’il juge Bouygues TP et l’agence intérimaire notamment Atlanco coupables de travail dissimulé de 460 ouvriers. Le parquet a requis vendredi dernier 150.000 euros d’amende contre Bouygues TP.
http://www.batiactu.com/edito/accident-mortel-sur-l-epr-de-flamanville—bouygue-40721.php
Procès Bouygues/Flamanville : fraude massive… mais peu médiatisée
500 travailleurs polonais et roumains employés illégalement puis expulsés par Bouygues et des dizaines de millions de pertes pour l’Urssaf et les impôts. Une bombe à retardement, un scandale judiciaire à venir ? Non, un procès, tenu pendant quatre jours à Cherbourg cette semaine, auquel les médias ont accordé un intérêt… tout relatif.
Parmi les rares journalistes présents au procès, l’envoyée spéciale de Mediapart, Pascale Pascariello. Dans son long papier, on découvre comment le groupe de BTP Bouygues a mis en place un « système sophistiqué de fraude » entre 2008 et 2012 sur le chantier de l’EPR (réacteur nucléaire de troisième génération) de Flamanville. Des montages juridiques et financiers qui visent à « diluer » la responsabilité de Bouygues : « Les ouvriers roumains sont embauchés par Elco et les Polonais sont recrutés par Atlanco, boîte d’intérim au siège irlandais qui passe par des bureaux fictifs à Chypre », détaille Mediapart… qui va jusqu’à parler de « nouvelle forme de commerce triangulaire » qui « vise à profiter des meilleurs taux d’imposition européens ».
Pire : « En juin 2011, les inspecteurs du travail enjoignent EDF et Bouygues de régulariser la situation de ces salariés. […] Bouygues décide, sur les conseils de son service juridique, de renvoyer les Polonais dans leur pays. Avertis le vendredi 24 juin à 20heures, les Polonais ont embarqué dans des bus le dimanche 26 juin. L’avocat de la CGT, Flavien Jocquera, parle des «bus de la honte». »
Dans Le Monde, qui consacrait un long avant-papier aux « fantômes de Flamanville », le ton est différent, mais les faits tout aussi accablants pour Bouygues. « En novembre 2009, Jacques Paget arrive sur le chantier pour coordonner la sécurité. Employé de Bouygues, il découvre un nombre d’accidents hors normes : 39,7 par million d’heures travaillées, quatre fois la moyenne dans l’industrie. Il alerte Bouygues, puis exerce son droit d’alerte et de retrait en août. Ce qui lui vaut d’être licencié deux mois plus tard. »
Dans le reste de la presse, pas d’envoyés spéciaux, de directs ou de chroniques judiciaires. Plutôt le strict minimum : la reprise des dépêches AFP sur le sujet. Idem pour les JT, qui n’ont pas consacré un seul sujet au procès cette semaine. Pas étonnant donc que la clémence de la peine requise – 150 000 euros – ne soit passée aussi inaperçue…
http://www.arretsurimages.net/breves/2015-03-14/Proces-Bouygues-Flamanville-fraude-massive-mais-peu-mediatisee-id18697
ITER à Cadarache, ce chantier dont le Var profite peu
La construction du réacteur attirera bientôt 3.000 travailleurs. Des familles en quête de logements. Les municipalités varoises souhaitent séduire les entreprises à forte valeur ajoutée
Elles sont visibles à des kilomètres à la ronde. Cinq grues de 70 mètres de hauteur, symboles de l’avancée du chantier ITER*, le plus important au monde par son ampleur mais aussi par son enjeu.
Sept partenaires, représentant trente-cinq pays**, décidés à construire un réacteur capable d’utiliser la fusion comme source d’énergie.
Certes un important retard a été pris mais la construction avance. Un grand pas a été franchi le 27 août 2014 avec l’achèvement du second plancher parasismique du tokamak***.
Le premier convoi des différents composants est arrivé à bon port dans la nuit du 13 au 14 janvier et le 5 mars prochain, Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique, sera nommé directeur général d’Iter Organization.
Les CNIM de La Seyne gagnants varois
D’excellentes nouvelles dévoilées par Jérôme Pamela, lors de la traditionnelle réunion d’échanges qui se tient à Rians et à laquelle prennent part l’État représenté par le sous-préfet Raymond Yeddou, le député de la circonscription Olivier Audibert-Troin, Horace Lanfranchi, le président du conseil général du Var et les maires des communes avoisinantes dont Yves Mancer, l’hôte…
http://www.varmatin.com/economie/iter-a-cadarache-ce-chantier-dont-le-var-profite-peu.2029463.html
HELLO
alors pour demain sur le site, le mouvement sera-t-il suivi?
est-ce que des bus sont prévus pour emmener les camarades, voiturages, etc… j’ai une place voire deux!
pour marquer le coup, plus on sera plus l’impact sera marqué et marquera les esprits
juste une aparté, nous avons étés très nombreux sur Paris, alors un petit mouvement de masse de toutes les organisations sur ce chantier, pourquoi pas?
a bientôt
#ITER : un divorce entre progrès scientifique et justice sociale
Suite à une rencontre entre militants syndicaux espagnols et français, de graves atteintes au droit du travail français ont été constatées sur le chantier d’Iter.
Bises aux copains Christian et Alain
C’est à un véritable parcours du combattant que se sont livrés le mois dernier les syndicalistes espagnols du syndicat CCOO (Commissions ouvrières, équivalent ibérique de la CGT) qui, au nom des représentants salariés du comité d’entreprise de la société du bâtiment COMSA, dont le siège social est à Barcelone, se sont rendus sur le chantier d’Iter pour enquêter sur les conditions de travail et de rémunération de leurs camarades de l’entreprise détachés sur le site.
500 kilomètres depuis Barcelone
Ce n’était en effet pas évident pour ces militants syndicaux que de faire 500 kilomètres depuis Barcelone, de débarquer dans un pays étranger dont un seul membre de la délégation connaissait la langue et de devoir discuter de législation du travail, de conventions collectives, de droit européen, sans du tout connaître les tenants et les aboutissants de ce qui est d’usage sur le sol français. Sans parler du fait d’être en butte à la résistance de ceux qui n’ont pas intérêt à ce que des syndicalistes un peu trop malins et curieux viennent fourrer leur nez dans ce genre d’affaires.
Mais c’était sans compter sur la rencontre presque inopinée avec leurs homologues de la CGT présents sur le chantier d’Iter dans une lutte opiniâtre pour la transparence dans l’embauche et les conditions de travail des travailleurs détachés 😉 …
http://www.lamarseillaise.fr/alpes/social/33349-un-divorce-entre-progres-scientifique-et-justice-sociale#.VG3yqPzYsAc.facebook
Bonjour
Je peux voir avec ton message que la CGT et tous ses collègues profitent au maximum toutes les renseignements et, dans notre cas, la visite du Comité d’Entreprise de COMSA SAU Barcelona.
C’est parfait !
Ici, a Barcelona, nous continuons avec nos luttes pour améliorer les conditions de travaille des salariés de COMSA.
Votre exemple de persévérance c’est fantastique pour nous.
Fraternellement,
Sergio
EPR Flamanville : un chantier qui accumule les retards
GROS CONTRE-TEMPS – Censé devenir une vitrine du savoir-faire français, la centrale accumule les soucis. Sa mise en service a été reportée à 2017.
L’info. Ce devait être pour 2012, puis pour 2014 et pour 2016. Mais finalement, c’est en 2017 que devrait être mis en service le premier réacteur nucléaire français EPR de nouvelle génération, en construction à Flamanville, dans la Manche. EDF a officialisé mardi un énième retard de son chantier phare, au risque de raviver les débats sur cette nouvelle technologie. D’autant que d’autres problèmes ont déjà été identifiés…
Des malfaçons et des questions de droit social.
Malgré cette facture en hausse continue et ces reports à répétition, l’EPR rencontre un autre problème : le travail n’est pas forcément bien fait. Maître d’oeuvre, EDF a confié à Bouygues la construction de la centrale, qui a lui-même fait appel à de nombreux sous-traitants. Quitte à flirter avec l’illégalité : le géant du BTP, ainsi que deux sous-traitants, seront jugés en mars 2015 pour avoir employé au noir 460 ouvriers étrangers. Et comme si cela ne suffisait pas, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) soupçonne que trois accidents du travail sur quatre n’ont pas été déclarés.
De plus, les malfaçons se sont multipliées : une des sources proches du dossier a confié à l’AFP qu’ »un défaut a été constaté dans une soudure réalisée entre un générateur de vapeur et une branche d’une boucle primaire de la centrale de Flamanville 3″. Sans oublier les erreurs que ne cesse de révéler Le Canard Enchainé : une vanne du circuit de sécurité montée à l’envers par du personnel non qualifié, un béton de mauvaise qualité qui a provoqué des fissures dans l’enceinte interne du bâtiment abritant le réacteur, ou encore des erreurs de ferraillage.
Le nucléaire français n’en avait pas besoin…
http://www.europe1.fr/economie/l-epr-flamanville-multiplie-encore-les-bevues-2293763
Sur le chantier de l’EPR l’action de la CFDT porte ses fruits !
Sur le chantier titanesque du réacteur nucléaire de 3e génération (EPR) de Flamenville en Basse-Normandie, les équipes CFDT agissent au plus près des 3 200 salariés.
Sur le chantier de l'EPR action de la CFDT… par CFDT_TV
Il y en a qui vont se faire exclure de la CFDT s’ils continuent.
C’est la triste réalité de ce syndicat réformiste.
Bravo pour le dessin qui en dit beaucoup.
Dans le documentaire, je trouve les représentants de la cfdt assez fatalistes sans vraiment apporter des solutions à long terme.
Ils accompagnent la misère tout au long du reportage, en faisant attention de ne pas froisser le patronat de l’usine. Surtout pas se les mettre à dos. C’est mauvais pour le déroulement de carrière.
ITER atomise ses bâtisseurs …
Sur le chantier du réacteur thermonucléaire expérimental débarquent des ouvriers « low cost » surexploités…
http://www.leravi.org/spip.php?page=sommaire_numero
Coucou à tous les cAmArAdes de Cadarache 🙂
NUCLÉAIRE LE GROS ŒUVRE DU RÉACTEUR DE FLAMANVILLE EST TERMINÉ
L’EPR COIFFÉ SUR FOND D’ENNUIS JUDICIAIRES
Alors qu’hier le dôme d’acier de la centrale nucléaire de nouvelle génération était posé par la plus grande grue du monde, le parquet annonçait des poursuites pour homicide involontaire contre Bouygues et ses sous-traitants….
http://www.vosgesmatin.fr/actualite/2013/07/17/l-epr-coiffe-sur-fond-d-ennuis-judiciaires
EPR de Flamanville :
Bouygues soupçonné de travail illégal
Deux ans d’enquête font apparaître des « charges sérieuses » de travail illégal contre Bouygues sur le chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville. Un procès pourrait s’ouvrir en 2014….
En savoir plus sur
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/epr-de-flamanville-bouygues-soupconne-de-travail-illegal_391806.html#qQP9zIFWP5sFhvqW.99
CEA Cadarache : le centre de recherche publie son rapport « Transparence & Sécurité Nucléaire 2012 » – See more at:
http://www.hauteprovenceinfo.com/article/11/07/2013/-cea-cadarache–le-centre-de-recherche-publie-son-rapport-transparence–securite-nucleaire-2012/2757#sthash.C7OJoIsV.dpuf
Christian Bonnet prend la tête du CEA Cadarache
On pourrait presque parler de changement dans la continuité. Presque… Car si Christian Bonnet, nouveau directeur du centre CEA Cadarache est diplômé de Centrale de Paris, comme Maurice Mazière, auquel il succède, celui-ci étant parti à la retraite, et qu’il a été directeur adjoint du centre de fin 2006 à janvier 2008, là s’arrête la similitude, indique l’intéressé.
« Un centre CEA est aussi un acteur régional important »….
http://www.laprovence.com/article/economie/2439512/christian-bonnet-prend-la-tete-du-cea-cadarache.html
Nucléaire : 70, 80, voire 100 milliards pour prolonger au delà de 30 ans les réacteurs EDF ?
Combien coûte réellement la remise à niveau des centrales nucléaires françaises pour, comme le souhaite Henri Proglio, PDG d’EDF,tenir jusqu’à 40, puis 50, voire 60 ans ? T…
12 14:26:58/07/2013 –
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