« …le développement complet d’un pays, le bien-être du monde et la cause de la paix demandent la participation maximale des femmes à égalité avec les hommes, dans tous les domaines.«
Dans les entreprises, les conseils d’administration sont l’exclusivité masculine. Des écarts de rémunération et l’accès aux postes de direction témoignent de l’inégalité professionnelle.
Les entreprises n’ont pas la volonté de partager le pouvoir, malgré les injonctions des cabinets de conseil ; ces derniers considérant la diversité comme « source de performance » et de « solutions diversifiées ».
Partant de faits avérés, l’inégalité professionnelle est prouvée, l’équité est absente. Est-ce raisonnable ?
Et si la France se modernisait ? Alors que le concept de la « femme quota » fait grincer bien des dents, selon Madame Touraine, « rien de ne bougera autrement ». Ce bilan propose un état des lieux sans complaisance de la parité homme-femme, avec la mise en lumière de ces fameux « « nœuds de résistance ».
Et si c’était le moment pour faire « bouger les lignes » ?
Par définition, le principe de parité a pour objet de lutter contre les disparités.
Des lois exigent la parité hommes-femmes : les femmes mariées peuvent disposer librement de leur salaire, les femmes obtiennent le droit de vote et l’éligibilité, le préambule de la Constitution pose le principe de l’égalité des droits entre hommes et femmes, le principe de l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes pour les travaux de valeur égale est retenu, les lois du 6 juin 2000, du 10 juillet 2000, du 11 avril 2003, du 31 janvier 2007 et du 28 février 2008 souhaitent promouvoir l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives.
- Les nœuds de résistance…
- Le machisme…
- La maternité…
- Le désir de procréer…
- Le travail à temps partiel…