«Nous visons un taux de 85 % à moyen terme, c’est-à-dire dans les cinq ans », a déclaré hier le nouveau directeur financier Thomas Piquemal.
Le taux de disponibilité du parc nucléaire, affecté par des mouvements sociaux et des pannes fortuites, est tombé à 78% en 2009, sont plus bas niveau depuis 1992.
Une indisponibilité qui a représenté « un milliard d’euros de manque à gagner », avait indiqué l’argentier du groupe Daniel Camus lors de l’annonce des résultats 2009, un manque à gagner « compensé par l’international ».
La disponibilité est un élément clé pour la rentabilité du groupe : un point de ce coefficient représente de 200 à 300 millions d’euros de résultat.
Lors de l’annonce des résultats annuels en décembre, le patron d’EDF souhaitait faire passer le coefficient de disponibilité des centrales nucléaires françaises de 78% à 80% en 2011, puis 85% « en trois ans », soit d’ici à 2013.
Or le plus haut niveau jamais atteint en France est de 83,5%, tandis que les centrales coréennes, belges ou américaines frisent les 90%.
Hervé Machenaud, nouveau responsable de la production d’EDF, avait d’ores et déjà quelques idées pour améliorer la donne : accélérer les rebobinages d’alternateurs, mieux équilibrer la marge de manœuvre des directeurs de site face à la gestion standardisée de l’ensemble du parc.
Pas de révolution, mais des ajustements à tous les étages.
Visiblement, l’ajustement prendra deux ans de plus.
suite article : http://www.usinenouvelle.com/article/disponibilite-du-nucleaire-edf-repousse-a-2015-son-objectif.N131711
REAGISSEZ AVANT L’ACCIDENT APRÈS IL SERA TROP TARD .
mais ,