L’arrêt de tranche va mobiliser plus de 3 000 salariés extérieurs à la centrale jusqu’à la fin de l’été.
Une aubaine pour les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration.
GIVET fourmille à nouveau.
Depuis quelques jours, la Ville a des petits airs de station balnéaire un week-end de 15 août.
Il y a des signes qui ne trompent pas : les plaques d’immatriculation « exotiques » ou les imposantes files qui se forment, le soir venu, devant les commerces.
Ce rush printanier a une explication tout ce qu’il y a de plus rationnel : la visite décennale, qui rythme actuellement la centrale de Chooz. Sur place, depuis le début du mois de mai, c’est l’effervescence.
Les salariés doivent passer au crible chaque composant du réacteur n° 1.
Un travail de titan.
« Garantir la sûreté du réacteur »
Pour l’occasion, les 700 agents permanents d’EDF ont reçu le renfort de centaines d’experts, venus de toute la France.
« Cette semaine, on devrait atteindre la fréquentation maximale », précise le directeur du site, Olivier Lamarre. Soit plus de 2000 intervenants dans la même journée !
Entre ceux qui arrivent et ceux qui partent, le chassé-croisé est permanent.
Du coup, la conciergerie, créée pour répondre aux besoins des prestataires*, tourne à plein régime.
« On essaie de les aider à trouver un logement dans un rayon de 25 kilomètres au maximum, poursuit Olivier Lamarre.
L’idée, c’est de faire en sorte qu’ils arrivent au travail dans les meilleures conditions possibles, afin qu’ils puissent se concentrer sur leur mission première.
A savoir garantir la sûreté du réacteur. »
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