Les radionucléides utilisés en médecine nucléaire sont produits dans une poignée de réacteurs nucléaires, aujourd’hui vieillissants.
Pour éviter une pénurie qui menace, le gouvernement canadien vient d’approuver la construction d’un accélérateur linéaire d’électrons, Ariel.
80% des diagnostics médicaux basés sur l’imagerie nucléaire à rayons gamma reposent sur l’emploi d’un radio-isotope à courte durée de vie, le technétium 99, (99Tc).
Sa période physique (6 heures) et son énergie d’émission gamma en font un élément de choix pour une utilisation chez l’homme, compte tenu de la faible dose d’irradiation reçue par le patient.
C’est pourquoi on l’emploie pour les scintigraphies.
Malheureusement, le technétium 99 n’est disponible que grâce à des réacteurs nucléaires.
Il apparaît suite à la désintégration β du molybdène 99, lui-même produit par activation neutronique du molybdène 98 dans des réacteurs à flux neutronique élevé (HFR).
Cela devient préoccupant depuis quelque temps car les réacteurs qui le produisent rencontrent aujourd’hui des problèmes, ce qui menace d’interrompre sa production.
Dans le monde, cinq réacteurs seulement assurent l’essentiel de la production de molybdène 99 : le National Research Universal Reactor (NRU) au Canada, le BR-2 en Belgique, le Safari-1 en Afrique du Sud, le HFR de Petten (Pays-Bas) et enfin le réacteur Osiris du CEA à Saclay (Essonne).
Le réacteur NRU lui-même assurait 30% de la production mondiale mais il a été arrêté depuis un an.
Ariel fera aussi de la physique
suite article : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/ariel-le-reacteur-nucleaire-pour-la-medecine_24283/
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