Après l’échec du projet français d’EPR à Abou Dhabi, Anne Lauvergeon a défendu le bilan d’Areva et critiqué EDF sur sa gestion du dossier.
De la Finlande aux Emirats arabes Unis, Areva connaît une période difficile depuis plusieurs mois. Auditionnée ce matin par la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, la présidente du groupe, Anne Lauvergeon, a pourtant défendu son bilan. Et ne s’est pas gênée pour critiquer EDF, son concurrent direct sur le nucléaire.
EDF responsable
Embourbé dans les retards de l’EPR finlandais, Areva a subi fin décembre un nouveau coup dur. Les Emirats arabes Unis ont rejeté la candidature d’un consortium français, dont l’entreprise faisait partie, pour la construction de quatre centrales nucléaires.
Et selon Anne Lauvergeon, cet échec résulte avant tout des hésitations d’EDF à entrer dans le projet. L’électricien est entré très tardivement dans le consortium, après avoir d’abord « dit non parce que c’était un projet qui n’existerait pas et la deuxième fois il m’a dit non parce que ce n’était pas un pays stratégique », a assuré la présidente d’Areva.
« Nous, on a tout fait pour gagner cette affaire. On a eu cette problématique des acteurs français mais pas du tout d’Areva » qui, selon elle, n’a « jamais voulu être leader ».
« Chacun son métier »
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