Vers un Tchernobyl japonais ?…

    Et maintenant , les conséquences…

    Nous avons lu sur le site http://www.in-nocence.org/ cet article très intéressant de Jean Claude Zerbib, ingénieur atomiste retraité et sympathisant à la CFDT qui nous relate la situation des 6 réacteurs de la centrale de Fukushima .

    Merci Rémy G pour l’info :

    Nous sommes encore quelques uns à se souvenir de la qualité des formations de Mr Zerbib et en particulier celles dans le domaine de la protection de la santé des travailleurs du nucléaire , fervent défenseur des salariés , un grand homme tous simplement…

    Salariés sous-traitants de l’industrie faite vous connaitre ici : https://www.ma-zone-controlee.com/?page_id=12354

    Mon petit doigt me dit que la pression monte inexorablement de partout…faites passer l’info…

    L’amélioration de nos conditions de travail et de vie ne tiennent maintenant qu’à vous !

    L’Ultime Atome c’est VOUS .

    Extrait de presse :

    Les faits

    Un puissant séisme, de magnitude de 8,9 sur l’échelle de Richter [1] s’est produit à 80km à l’est de l’île d’Honshu, la plus grande île et la plus peuplée du Japon, le 11 mars 2011, à 14h46 (heure locale). Les centrales nucléaires situées sur la côte est de l’île : Onagawa, Fukushima et Tokay se sont arrêtées automatiquement.
    Sur le site nucléaire de Fukushima, où sont implantés 10 des 55 réacteurs nucléaires japonais (17 sites), il y a deux centrales nucléaires distinctes : Daiichi avec 6 réacteurs à eau bouillante (BWR) et Daiini, et ses 4 réacteurs (BWR).
    Ce séisme a également entraîné l’arrêt automatique d’urgence de tous les réacteurs en fonctionnement sur le site. Les installations construites selon des normes antisismiques ont bien résisté aux puissantes secousses, mais pas au tsunami.
    La digue de protection du site nucléaire aurait une hauteur de 5 mètres, mais la vague, deux fois plus élevée que la digue, a submergé plusieurs dispositifs – les appareils électriques notamment – et les a mis hors d’usage.

    Les problèmes posés par l’arrêt d’un réacteur nucléaire

    L’arrêt d’un réacteur nucléaire n’est pas comparable à celui d’un moteur à essence, car si les réactions nucléaires contrôlées sont stoppées, il reste, dans le cœur du réacteur, toutes les substances radioactives (les « radionucléides ») créées dans le combustible.
    Sous forme solide ou gazeuse, ces radionucléides se désintègrent inévitablement, en émettant des rayonnements qui se dissipent sous forme d’énergie calorifique.
    La première seconde suivant son arrêt [2], le cœur d’un réacteur délivre, du fait de la dissipation de cette chaleur, encore 7% environ de l’énergie fournie à pleine puissance. Il faut donc absolument éliminer ces calories, sinon le « combustible nucléaire » (les pastilles d’uranium enfermées dans un long tube métallique – la « gaine »-) s’échauffera jusqu’à atteindre la fusion. Ces élévations de température augmentent la pression de la vapeur d’eau dans la cuve où se trouve le cœur du réacteur. La vapeur d’eau va ainsi se décomposer au contact de la gaine du combustible [3], portée à plus de 1200°C, donnant de l’hydrogène qui peut s’enflammer ou exploser au contact de l’air.
    Pour éviter ce scénario catastrophe, il faut disposer d’un environnement technique en état de fonctionnement (alimentation électrique, pompes, source d’eau, etc.). Eliminer l’énergie thermique produite par le rayonnement dans le combustible nécessite, en effet, dès l’arrêt du réacteur, l’alimentation électrique des pompes, qui enverront de l’eau afin d’assurer le refroidissement du cœur du réacteur. Sur le site concerné, il existe deux alimentations électriques externes aux deux centrales, suppléées, en cas de défaillance, par des groupes électrogènes de secours. Mais, après le passage du tsunami :
    Les groupes électrogènes de secours n’ont pas fonctionné (moteurs inondés ?), et le circuit de refroidissement d’eau (injection de sécurité et système d’aspersion dans l’enceinte de confinement) n’a pu être mis en marche.
    La station de pompage d’eau de mer du site, affectée par la puissante vague, ne permet plus d’assurer le refroidissement des réacteurs (perte de la « source froide »).

    L’impact sur les réacteurs des défaillances de matériels

    Lire l’article : http://www.in-nocence.org/public_forum/read.php?3,79886

    «  Les vérités que l’on aime le moins à entendre sont souvent celles qu’on a le plus besoin de savoir  »

    (Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels)

    Et vous qu’en pensez vous ?

    Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait (Mark Twain)

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