Sous-Traitant


Nous sommes environs 160 000 salariés qui effectuons quasiment 90 % des travaux en centrale nucléaire, qu’ils soient d’arrêt de tranche ou de fonctionnement. Nous intervenons sur les installations du CEA pour des opérations de démantèlement. Nous exploitons pour le compte de Orano (Ex Areva) des installations de traitement de déchets. Toutes les activités d’assainissements sont réalisés par des salariés d’entreprises extérieurs et tout ce qui touche à la logistique préparation, replie de chantier, la servitude nucléaire c’est nous.

Nous sommes des salariés sans réel statut car à chaque passation de marché nous passons d’une convention collective à une autre sans même qu’EDF et ses entreprises sous-traitantes n’aient obligation de maintien des avantages d’une convention à l’autre.

C’est pour cela que disparaissent peu à peu les conventions de la métallurgie et du bâtiment pour être remplacées par celles de Syntec ou nettoyage, tirant par là les avantages vers le bas.

Il y a en moyenne 7 conventions différentes applicables aux salariés sous-traitants mais la plus usitée aujourd’hui est la convention Syntec, convention de bureau d’étude, convention qui, comme nous l’avons vu, est la plus rentable pour les employeurs.

Aucune convention collective appliquée aux sous-traitants ne prévoit l’exposition aux rayonnements ionisants.

Nous demandons :

  • L’obligation d’établir par EDF et ses entreprises sous-traitantes un bilan sanitaire de tous les salariés sous statut public « Application de l’Art4 du statut des IEG » pour permettre une indépendance totale.
  • Un suivi médical relatifs aux expositions aux cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques, agents chimiques dangereux, ainsi qu’à toutes les atteintes à la santé des salariés de la sous-traitance. EDF et ses entreprises sous-traitantes doivent respecter l’obligation de prévention, d’exposition aux risques CMR, ACD, et autres atteintes du travail sur la santé. Cela doit passer par le remplacement de tous les CMR, ACD, autres atteintes du travailleur la santé présents sur les sites par des produits moins dangereux ou tout au moins en limiter l’exposition quand il n’est pas possible de faire autrement.
  • Créer des CHSCT de site.
  • Fournir les fiches de sécurité de chaque produit avant chaque utilisation par un salarié de la sous-traitance afin qu’il adapte la protection collective et individuelle.
  • Obligation à EDF et ses entreprises sous-traitantes de fournir la fiche de sécurité au dossier médical du salarié exposé.
  • Garantir la protection collective et individuelle.
  • Diminuer la dosimétrie annuelle de 20 msv/an à maxi 5 msv/an.
  • Qu’une étude sur les faibles doses sur les salariés de la sous-traitance soit faite.
  • Donner une dose vie de 200 msv maximum pour l’instant en attendant les résultats de l’étude sur la nocivité des faibles doses.
  • Considérer l’exposition aux rayonnements ionisants en pénibilité donnant droit à un départ anticipé à la retraite à 55 ans à taux plein avec la garantie de maintien de 75 % du dernier salaire.
  • Garantir la retraite de cette cohorte de salariés.
  • Faire le suivi médical sur le site de rattachement du salarié.
  • Arrêter la sous-traitance en cascade. Chaque sous-traitant ne pourra plus sous-traiter une activité qu’il aura à sa charge.
  • Respecter un statut unique, une grille de salaire unique pour tous les salariés de la sous-traitance qu’ils soient français ou étrangers. Ce statut et cette grille de salaire devront être négociés par les représentants des salariés de la sous-traitance après consultation nationale de ceux-ci.
  • Déclarer à la CPAM tout accident de contamination et d’irradiation par rayonnements ionisants.

Il est bien entendu que l’avenir du nucléaire ne pourra continuer d’être que si nos propositions sont prises en compte.

Faire autrement, continuer de nous ignorer serait nous mener directement à l’abattoir, mettre la sûreté des installations en danger.

Quelles seraient les raisons valables qui vous pousseraient vous, publics, élus, syndicats à considérer que la vie des salariés de la sous-traitance vaut moins qu’une salle de sport dans vos communes, qu’un terrain de football, qu’une taxe professionnelle, que le peu d’emplois créés par l’industrie du nucléaire.

lien :cahiers-acteurs/ca-14.pdf

Sous-traitance des risques et effacement des traces…Annie Thébaud-Mony 

Le cas des atteintes à la santé liées à la radioactivité dans l’industrie nucléaire

Le travail de maintenance des centrales nucléaires est indispensable au fonctionnement et à la sûreté des installations. La précarisation organisée (via la sous-traitance) altère non seulement les droits des travailleurs en matière de santé et de représentativité, mais porte atteinte également à la connaissance des effets sanitaires de l’exposition aux risques toxiques

« Car si mourir est scandaleux, il est plus scandaleux encore que les traces des morts dégénèrent en mort des traces. » Louis-Vincent Thomas La mort en question. Traces de mort, mort des traces. L’Harmattan, Nouvelles Études Anthropologiques, Paris, 1991

L’industrie nucléaire civile au niveau mondial a un peu plus d’un demi-siècle. En France, cette industrie a acquis le statut de toute première source d’électricité avec 59 réacteurs en service : 78 % des kWh électriques produits dans le pays sont d’origine nucléaire (1). Le fonctionnement des installations nucléaires françaises est assuré par deux grandes catégories de travailleurs : les agents statutaires EDF, en particulier les opérateurs de conduite, et les travailleurs de la maintenance, c’est-à-dire ceux qui assurent l’ensemble des opérations de vérification, entretien et réparation de ces réacteurs. Ce travail de maintenance est indispensable au fonctionnement et à la sûreté des installations. Il représente aussi la plus grande partie des activités de travail sous irradiation dans les centrales nucléaires. En France, comme dans les autres pays européens disposant de centrales nucléaires, ce travail est sous-traité à des entreprises extérieures.

Précarisation du travail et santé : invisibilité des atteintes et érosion des droits

suite article : http://www.mouvements.info/Sous-traitance-des-risques.html

Mr Lallier Michel  la situation des sous-traitants du nucléaire reste préoccupante : sous-traitance

Les résolutions sur la sous-traitance congrès UFSN CFDT  :

http://www.ufsn-cfdt.fr/TRACTS/161009/Resolutionsoustraitance2009.pdf

Rapport VOLOT:

http://www.mediateur.industrie.gouv.fr/pdf/rapport-volot-300810.pdf

Également :

http://cgt-penly.asso-web.com/40+lettre-ouverte-des-prestataires-du-nucleaire.html

Sous traitant OUI . Esclave NON . CITOYEN !

Nous vous souhaitons une bonne visite

Réagissez aux différents sujets en haut de page et mots clés à droite…

et vous , qu’en pensez vous ?

48 comments for “Sous-Traitant

  1. 17 février 2013 at 20h14

    ASSOCIATION DES RETRAITÉS DU GROUPE CEA GROUPE ARGUMENTAIRE SUR LE NUCLÉAIRE

    ORGANISATION MISE EN PLACE POUR LES ENTREPRISES PRESTATAIRES DE LA MAINTENANCE DU PARC NUCLÉAIRE FRANCAIS…

    LE RECOURS À DES PRESTATAIRES EXTÉRIEURS : UN CHOIX INDUSTRIEL…

    Les emplois

     9 500 salariés d’EDF en charge de la maintenance, sur 23 000 travaillant pour la division production nucléaire et la division ingénierie nucléaire d’EDF.

     près de 20 000 intervenants extérieurs dont 17 500 travaillant en zone nucléaire contrôlée.

     les salariés étrangers représentent 6% des salariés prestataires

    http://www.energethique.com/file/ARCEA/Argumentaire/Fiche_N_39_Prestataires_maintenance_du_parc.pdf

    Chaque mois, le baromètre environnemental du Centre Nucléaire de Production d’Electricité de Cattenom

    http://energie.edf.com/fichiers/fckeditor/Commun/En_Direct_Centrales/Nucleaire/Centrales/Cattenom/Publications/documents/Eclairage_37_janv2013.pdf

  2. 14 février 2013 at 10h30

    Des clauses sociales pour améliorer les conditions des sous traitants

    Ceci n’est qu’une étape vers la négociation d’un accord qui fixerait un socle minimum de droits.

    Le cahier des charges social sera mis en place par les donneurs d’ordres…

    Les insuffisances que pointe la CFDT…

    Les revendications CFDT pour la filière nucléaire …

    http://www.ufsn-cfdt.fr/images/catalogue/id_7/images/1138_UFSN_tract_CCS.pdf

  3. 20 novembre 2011 at 12h21

    Réduction du nucléaire: la question n’est plus taboue pour les syndicats

    Pour Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, premier syndicat de la filière, la réduction de voilure est concevable.

    Interrogé sur BFM radio, il a reconnu vendredi que la CGT avait un débat en interne sur la politique énergétique du pays qui pouvait générer des points de vues différents à l’intérieur même du syndicat, traditionnellement contre une sortie du nucléaire à cause des conséquences sur l’emploi.

    Près de 410.000 emplois dépendraient de l’industrie nucléaire, dont 125.000 emplois directs, soit 2% des emplois en France, selon une étude réalisée par le cabinet PriceWaterhouseCoopers pour Areva.

    Bernard Thibault a admis que ce n’était pas un sujet simple, mais que la dimension citoyenne devait pouvoir s’exprimer à un moment donné.

    Pour le cégétiste, la question de l’énergie est un enjeu de société. Il faut réfléchir sur les technologies à utiliser (..) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    De son côté, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, est allé plus loin en proposant de baisser de 20% la part du nucléaire dans la production d’énergie pour protéger la planète.

    Baissons au même niveau que les Allemands les 20% de la part du nucléaire, on verra bien si on peut aller plus loin après, a-t-il dit lundi au micro de RTL…

    http://www.romandie.com/news/n/_Reduction_du_nucleaire_la_question_n_est_plus_taboue_pour_les_syndicats181120111811.asp
    @+

  4. Dido
    20 novembre 2011 at 10h52

    Il y à peu,les verts disaient « si le ps veut notre soutien,plus de nucléaire »
    D’un seul coup,ils deviennent vachement moins autoritaires. Question ?
    Est-ce que l’état de leur compte en banque joue sur leur détermination écologique ?
    Il faut vraiment avoir une grande capacité d’adaptation pour faire de la politique,vous ne trouvez-pas ?

  5. Ze
    19 novembre 2011 at 21h12

    Pour info:

    INTERVIEW – Virginie Gensel, patronne de la fédération énergie de la CGT, redoute les conséquences sociales d’une sortie du nucléaire et juge que l’arrêt de l’EPR serait «une folie».

    Secrétaire générale de la Fédération nationale mines-énergie de la CGT, revendiquant 60.000 adhérents, Virginie Gensel dénonce, dans une interview au Figaro, l’accord EELV-PS sur le nucléaire. Pour sa part, Bernard Thibault, le secrétaire général de la confédération syndicale, a critiqué vendredi sur BFM Business un mélange «entre les engagements en matière de politique énergétique et les relations des partis pour former des majorités dans les Assemblées».

    LE FIGARO. – Que pensez-vous de l’accord conclu entre les Verts et le PS prévoyant la fermeture de 24 réacteurs nucléaires d’ici 2025 ?

    Virginie GENSEL. – C’est un accord irresponsable. On ne peut pas faire reposer la politique énergétique, l’avenir industriel de la France, sur des considérations d’échanges de circonscriptions, de marchandage de coin de table. À la CGT, nous souhaitons un débat véritable sur la politique énergétique globale, dont l’avenir du nuclé­aire. Ce sont des questions complexes qui engagent le pays entier, qui ne peuvent pas être discutées juste à quelques-uns, entre appareils.

    Avez-vous été consultés par les Verts et le PS ?

    Non. Il y a un an, nous avons écrit à tous les partis politiques pour leur faire part de nos propositions en matière d’énergie. Nous avons rencontré les Verts, le Parti de gauche, le PCF, mais ni le PS ni l’UMP ne nous ont répondu.

    Qu’est-ce que vous trouvez «irresponsable» dans cet accord ?

    Derrière la première intention affichée, réduire le nucléaire, il y a la sortie du nucléaire. Nous sommes favorables au développement des énergies renouvelables, mais elles ne sont pas en capacité, en l’état actuel, de répondre aux besoins. Personne ne fait de réelles propositions pour savoir par quoi on remplacerait le nucléaire. Voyez l’Allemagne, où l’on dit que les énergies renouvelables vont être développées : en attendant, les centrales thermiques sont sollicitées, et l’on augmente tranquillement l’effet de serre.

    Redoutez-vous les conséquences sociales d’un arrêt des centrales ?

    Oui, bien sûr, mais pas seulement pour ce qui concerne les emplois du nucléaire. Il y a en France, 3 ou 4 millions de foyers en précarité énergétique, c’est-à-dire qui consacrent une part importante de leurs ­revenus à s’éclairer et se chauffer. Si les prix de l’électricité augmentent, qu’en sera-t-il pour eux ? Le prix bas du courant en France est aussi un élément de compétitivité pour notre industrie.

    Les effectifs dans le nucléaire font actuellement l’objet d’une incroyable guerre des chiffres. Combien d’emplois sont concernés ?

    La filière emploie quelque 125.000 personnes, auxquelles il faut ajouter un chiffre équivalent pour les sous-traitants. Cela fait déjà 250.000 salariés, sans compter plusieurs dizaines de milliers d’emplois indirects. Mais n’opposons pas ces emplois à ceux des renouvelables. Pour les énergies vertes, il s’agit de développer une vraie filière industrielle.

    Faut-il poursuivre le chantier de l’EPR à Flamanville ?

    Il faut terminer ce projet. Le chantier est aujourd’hui tellement engagé qu’il est impensable de revenir en arrière. Ce serait une folie. L’EPR de Flamanville est un prototype, une tête de série dont il sera très important ensuite d’analyser le retour d’expérience. D’une manière générale, la recherche dans l’énergie, mais également dans le nucléaire, est aujourd’hui insuffisamment poussée. S’agissant de la génération IV des réacteurs, des pays comme la Russie et l’Inde sont en avance par rapport à la France.

    À la suite de la catastrophe de Fukushima , le recours à la sous-traitance par EDF a été évoqué par les experts de l’État comme un enjeu de sûreté. Votre position ?

    C’est la CGT qui est intervenue en ce sens. Nous sommes pour que des métiers liés à la sûreté soient réinternalisés et pour un statut de haut niveau pour tous les salariés. Nous avons demandé à Éric Besson, le ministre de l’Industrie, d’ouvrir des négociations sur la sous-traitance.

  6. 18 novembre 2011 at 6h32

    Les centrales de Saint-Alban et du Tricastin mises en garde par l’IRSN

    Les sites nucléaires de Saint-Alban (Isère), du Tricastin (Drôme) et de Gravelines (Nord) doivent prendre en compte, de « façon prioritaire », les « phénomènes dangereux » liés à la présence d’installations industrielles à proximité, met en garde l’IRSN dans un rapport publié ce jeudi.
    Ces risques supplémentaires peuvent être liés à la présence d’usines chimiques ou de transports de produits explosifs (butane) à proximité d’une centrale nucléaire…

    http://www.ledauphine.com/isere-nord/2011/11/17/les-centrales-de-saint-alban-et-du-tricastin-mises-en-garde-par-l-irsn

  7. 15 novembre 2011 at 19h01

    Chez nous , pendant ce temps là …

    Poutou rêve d’un mouvement social comme en Grèce

    Le candidat du parti anticapitaliste reconnaît que, pour le moment , »il y a peu de réaction sociale » mais affirme: « C’est à nous d’être des déclencheurs ».

    Philippe Poutou fait enfin parler de lui. Le candidat du NPA à la présidentielle a appelé ce mardi les Européens à « une riposte sociale » afin d’imposer « une politique à l’opposé » de celle qui est actuellement menée.

    « On appelle à un mouvement social profond comme ce qui se passe en Grèce […] il ne faut pas attendre qu’on soit au fond de la crise pour réagir […] il faut qu’on arrive à faire réagir l’ensemble des peuples européens » a expliqué le candidat en marge d’un rassemblement d’environ 200 militants à Bordeaux pour la venue de Nicolas Sarkozy.

    Pour lui, il faut « s’attaquer aux entreprises capitalistes, interdire la spéculation des banquiers, faire un service public bancaire à l’échelle de l’Europe et un système fiscal qui s’en prenne aux plus riches ».

    Peu d’espoir de changement avec Hollande…

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/npa-poutou-reve-d-un-mouvement-social-comme-en-grece_1051396.html

  8. camélito
    15 novembre 2011 at 18h36

    Voilà encore une manière d’utiliser nos impôts !!!!!!!!!! ce n’est cependant pas nouveau, mais quand on voit comment c’est perçu dans un pays comme la Suède où les députés voyagent en métro, ont des bureaux comme n’importe quel autre employé et un salaire normal, il est sur que ça ne valorise pas la France !!!

    Cela dure 4 minutes mais au bout de 1’30 minutes nous en savons assez….Eh allez la rigueur

    Vidéo suédoise : à voir absolument…..

    Un scandale pour les Suédois mais pas pour nous, contribuables français ….En plein régime de rigueur dont un des arguments du gouvernement est de réduire la dette , regardez ce clip , cela laisse pour le moins dubitatif ….Un scandale pour les Suédois , mais surement méconnu par un grand nombre de citoyens français

    http://www.youtube.com/user/ObservatoireSubventi

  9. la taupe
    3 novembre 2011 at 17h20

    Les brèves au quotidien du CCE d’EDF sa

    NUCLEAIRE
    EDF Energy a formellement déposé une demande pour construire et exploiter une centrale nucléaire au Royaume-Uni. La Commission de planification des infrastructures (IPC) a 28 jours pour décider si le dossier de la filiale d’EDF est complet et la demande recevable. En cas d’acceptation, l’IPC étudiera la demande sur le fond pendant environ un an avant de transmettre sa recommandation définitive au gouvernement qui tranchera en dernier ressort.

    En Roumanie, 73,5 kg de minerai d’uranium ont disparu d’un dépôt de matériaux radioactifs de
    Stei, au nord du pays, a annoncé la Commission nationale pour le contrôle des activités nucléaires (CNCAN). Cette dernière assure cependant que l’impact radiologique de l’uranium est « quasiment inexistant » et le risque de contamination radioactive de l’environnement « extrêmement limité ».

    Areva a découvert 12 300 tonnes d’uranium dans le centre de la Jordanie. La Jordan French Uranium Mining Company, joint-venture entre Areva et la Jordan Energy Resources Inc., « est certaine qu’elle va trouver une réserve stratégique de plus de 20 000 tonnes d’ici la fin de l’année ». Elle a retenu trois compagnies pour la construction d’un 1er réacteur dans le pays.

    Le 2 novembre, Tepco a annoncé qu’il avait commencé à injecter un mélange d’eau et d’acide borique dans le réacteur n°2 où une nouvelle fission nucléaire pourrait s’être produite. Tepco affirme cependant que la température et la pression à l’intérieur du réacteur, ainsi que le niveau des radiations, n’avaient pas grandement changé.

    La Criirad a déposé plainte contre la filiale d’EDF exploitant l’installation Centraco, après l’explosion mortelle d’un four qui a eu lieu mi-septembre sur le site nucléaire de Marcoule (Gard) pour « forte sous-évaluation de l’activité réelle des déchets radioactifs en cours de fusion ».

  10. la taupe
    3 novembre 2011 at 0h35

    ça chauffe sur CRUAS

    Les sanctions tombent sur le site.

    Un chef de chantier se voit l’accès bloqué par EDF, suite à une procédure engagée par sa direction. Sa direction avance un problème de pointage. On croit rêver. Je me demande combien de directeurs il faudrait virer du site pour des problèmes de pointage?

    1- combien d’entreprises demandent aux salariés de rester à la maison lors des accidents de travail et de pointer comme s’ils étaient sur le site? Histoire de ne pas déclarer les accidents avec arrêt.

    2-combient d’entreprises trafiquent les pointages en faisant glisser les horaires pour ne pas que les dépassements journaliers, voir hebdomadaires soient visibles.

    3- est-ce que EDF serait d’accord pour ouvrir les lecteurs KKK, pour que l’on puisse voir qui trafique les pointages des salariés?

    Surprise, après le blocage du badge de ce salarié, tous les salariés sont sortis, y compris les cadres, en quittant leurs postes de travail.

    Belle leçon de vie et d’humanité sur Cruas. Nous commençons à avoir l’habitude sur ce site « socialement irresponsable ».

    Touche à personne y compris aux cadres (humains), ou alors t’auras affaire au personnel en colère.

    La bataille continue demain devant le site « on lâche rien » bouffon.

    Depuis quand on décide de bloquer un badge dans une procédure de licenciement, alors que ce salarié doit encore effectuer son préavis dans le pire des cas ?

    Pour le 2éme salarié d’une autre entreprise c’est encore pire. A notre connaissance, c’est EDF que demande une sanction sur une hypothétique agression verbal avec un autre salarié. D’après la direction de cette entreprise, il n’est pas possible de s’opposer à EDF quand le seigneur demande un sacrifice humain à deux reprises.

    Comment ça s’appelle? Ingérence, avez-vous dit?

    C’est vrai que l’arrêt de tranche se termine et qu’il faut renouveler la viande à REM. Tous les moyens sont bons pour y arriver.

    Nous informons la presse demain sur ces deux cas.

  11. camelito
    2 novembre 2011 at 7h05

    Avec ce lien un graphique parlant dans la situation du moment. Il permet également de constater que ceux qui prétendent combattre la crise sont ceux qui l’ont développée !!!

    http://www.syti.net/Endettement.html

  12. camelito
    1 novembre 2011 at 21h03

    L’Observateur de l’OCDE n° 246/247

    http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/1472/_C9nergie_nucl_E9aire.html

    Énergie nucléaire
    Compétences et contrat de sûreté

    Barry Kaufer, Agence pour l’énergie nucléaire de l’OCDE (AEN)
    Le débat public sur la sûreté nucléaire se focalise généralement sur des sujets tels que le traitement des déchets ou les radiations. Mais qu’en est-il des compétences du personnel et de la gestion des sites ?

    S’il est un secteur qui nécessite une main-d’œuvre hautement qualifiée et très compétente, c’est bien l’industrie nucléaire. De l’exploitation proprement dite aux divers contrôles de sûreté, aucune défaillance n’est acceptable. Les niveaux de qualification exigés sont élevés et nécessitent une longue formation. Pourtant, si l’opinion publique y est relativement indifférente, la disparition de spécialistes expérimentés et compétents préoccupe de plus en plus les autorités de sûreté et l’industrie nucléaire.

    Parfois, l’habileté technique du personnel a simplement diminué depuis l’époque où il fallait concevoir et construire des centrales. Aujourd’hui, certains exploitants ont du mal à trouver du personnel pour la maintenance et l’exploitation. En outre, les fournisseurs de matériels nucléaires spécifiques disparaissent du marché, et avec eux des connaissances techniques approfondies. Certains fournisseurs de centrales nucléaires, ayant fusionné avec d’autres entreprises, ne proposent plus leurs modèles antérieurs. Il faut acquérir de nouvelles compétences alors même que les instituts de recherche nucléaire et les organismes spécialisés réduisent leurs effectifs et leur budget.

    Comment remédier à ce déficit de compétences ? Les exploitants peuvent décider de renforcer l’ensemble de leurs services d’assistance technique ou, au moins, de conserver leur savoir-faire dans les secteurs névralgiques. Mais cela coûte cher et pour soutenir la concurrence des autres modes de production d’énergie, ils diminuent leurs coûts d’exploitation, parfois au détriment de la sûreté. Une autre solution consiste à faire appel à des sous-traitants. Mais ceux-ci ont souvent une expertise et une expérience limitées et n’ont pas toujours une compréhension globale de la sûreté des centrales sur lesquelles ils interviennent. En outre, les consultants ont souvent besoin des conseils et des directives de l’exploitant, ce qui empiète sur le temps consacré par celui-ci à des tâches plus pointues.

    Pour maintenir la confiance du public, il est donc d’autant plus important que l’exploitant conserve la maîtrise du volet « sûreté nucléaire » des services d’assistance technique et des travaux sous-traités.

    Une étude de l’Agence pour l’énergie nucléaire de 2004 sur les autorisations d’exploitation, le contrôle des modes d’exploitation, les questions de sûreté et d’autres domaines relatifs à l’inspection a montré que les exploitants nucléaires des 14 pays ayant répondu à l’enquête font appel à la sous-traitance. Les activités sous-traitées comprennent la maintenance, les inspections, la modernisation des techniques utilisées, en particulier pendant les interruptions, et des services d’analyse. La gestion et l’exploitation à proprement parler, tel que le suivi en salle des commandes, ne sont pas sous-traitées.

    Alors que le nombre de fournisseurs clés de composants nucléaires diminue à cause des fusions et des restructurations, il existe encore beaucoup de petits sous-traitants spécialisés qui entretiennent une concurrence suffisante. En France, par exemple, on dénombre quelque 600 sous-traitants intervenant dans 58 centrales nucléaires, avec un chiffre d’affaires de 800 millions d’euros par an. Néanmoins, la France connaît également une très forte rotation du personnel. Il y a une vingtaine d’années, avec la croissance rapide de l’industrie nucléaire, les exploitants pouvaient beaucoup plus facilement conserver des effectifs pour la maintenance et les périodes d’interruption, mais ces travaux sont aujourd’hui plus rares et répartis sur plusieurs centrales.

    Dans certains pays, comme la Suède et l’Italie, les centrales nucléaires ferment. Ces évolutions n’incitent pas à faire carrière dans le génie nucléaire. Certes, l’énergie nucléaire semble à nouveau intéresser les étudiants et certains gouvernements, et les budgets affectés à la formation d’ingénieurs augmentent quelque peu. Mais ce secteur restera probablement très enclavé, avec une aspiration des ingénieurs étrangers vers des marchés attractifs tels que la France. Cette pénurie pourrait augmenter la demande de qualifications et de compétences appropriées et renchérir le coût de compétences spécifiques. En bref, il est clair que le recours aux sous-traitants continuera, et il conviendra alors d’identifier précisément le type de travail effectué par ceux-ci ainsi que leurs méthodes, et d’organiser la sous-traitance de manière à assurer la sûreté.

    Pour garantir cette sûreté, comme pour beaucoup d’autres secteurs industriels, il est capital de définir précisément qui est responsable de quoi. À défaut, on court le risque que certaines tâches soient mal effectuées ou ne le soient pas du tout, ce qui peut parfois conduire à l’inverse du résultat recherché, comme l’a résumé Nils Diaz, président de la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis, lors du forum de l’AEN de 2004 : « Quelqu’un aurait dû le faire. N’importe qui aurait pu le faire. T out le monde pensait que quelqu’un d’autre le ferait. Finalement, personne ne l’a fait. Ceci car la responsabilité n’avait pas été attribuée au départ ».

    Il convient de définir concrètement ce que l’on entend par « l’exploitant a la pleine et entière responsabilité de la sûreté de l’installation », étant donné qu’il n’existe pas à l’heure actuelle de définition acceptée au niveau international à ce sujet.

    Mais, in fine, l’exploitant est toujours responsable de la sûreté. Les activités essentielles comme la conduite et le contrôle de l’exploitation, ou encore l’assurance qualité, ne devraient pas être sous-traitées. Pour s’acquitter de leurs responsabilités, les exploitants doivent être des « acheteurs intelligents » ou des « clients intelligents », ce qui exige qu’ils pilotent, supervisent et contrôlent efficacement les travaux des sous-traitants. Les exploitants doivent également mettre au point des stratégies pour traiter avec une multiplicité de sous-traitants venant d’horizons de plus en plus éloignés.

    De leur côté, les autorités de sûreté doivent expliquer clairement aux plus hauts responsables de la société exploitante ou de sa maison mère ce qu’elles attendent d’eux, et elles doivent elles aussi suivre de près les activités des sous-traitants.

    Les autorités de sûreté doivent donc posséder l’expertise et les ressources appropriées, avoir la capacité d’effectuer elles-mêmes les contrôles ou de les confier à des organismes indépendants, et conserver la maîtrise de l’ensemble du contexte qui environne la sous-traitance.

    L’AEN et d’autres organisations doivent formuler des recommandations internationales afin de déterminer les tâches essentielles qui ne peuvent pas être sous-traitées. Celles-ci comprennent la conduite et la supervision des programmes d’exploitation et de maintenance, la surveillance de l’assurance qualité, la protection de la santé, l’analyse des conditions de sûreté, ainsi que l’intégration et la surveillance de toutes les activités qui peuvent compromettre la sûreté de la centrale.

    La sous-traitance n’est pas en soi une menace pour la sûreté, mais c’est à l’exploitant qu’il revient de gérer les tâches effectuées sur le site. Ainsi, si la sous-traitance peut être intéressante sur le plan économique et procurer la main-d’œuvre qui fait défaut à l’industrie nucléaire, elle est loin d’être bon marché. Autrement dit, une bonne sous-traitance ne va pas sans une bonne gestion de l’exploitant.

  13. Camelito
    1 novembre 2011 at 20h35

    Après l’Allemagne, la Belgique sort du nucléaire

    http://www.agenceecofin.com/nucleaire/3010-1947-apres-l-allemagne-la-belgique-sort-du-nucleaire

    En dépit de ses graves problèmes de gouvernance, la Belgique prend des décisions. Sous la présidence d’Elio Di Rupo, chef du parti socialiste francophone, chargé de former le futur gouvernement, les six partis de gouvernement « sont parvenus à un accord, confirmant la loi de sortie du nucléaire, à partir de 2015 » ont-ils déclaré.

    Si le principe de cette sortie est maintenant acquis, il reste encore à s’entendre sur le calendrier. L’accident de Fukushima en mars dernier a été décisif dans un pays où cette technologie était déjà très contestée.

    Mécontent, l’opérateur français GDF Suez a menacé de ne pas investir dans la prolongation de vie de certains réacteurs, encore nécessaires pour assurer une période transitoire. Réponse cinglante du ministre belge de l’Energie, Paul Magnette : « Les choses sont claires. Ce n’est pas GDF Suez qui dicte la prolongation du nucléaire mais l’Etat belge. GDF Suez fera ce qu’on lui demandera de faire ».

    • Franck
      2 novembre 2011 at 10h57

      Deja, que l’état belge commence a balayer devant sa porte…
      Un état qui se trique le cuir en permanence et qui se permet de faire du racisme anti Francais, et anti francophones sur son sol, n’a aucun droit de donner des leçons. Pour info, dans pas mal de discothèques belges, il y a plusieurs années, on pouvait lire: « Interdit aux chiens et aux français ». Cela veut bien dire quelque chose.
      Et après, la Belgique au bord du vide viendra sans gène acheter NOTRE électricité nucléaire, comme l’Allemagne et d’autres pays.
      Et nous, trop cons, mais on a l’habitude, on leur donnera presque gratuitement cette énergie dont on nous restreindra la fourniture a nous (on commence a avoir des articles pessimistes sur la pénurie d’énergie pour Noël). Bravo quand même…
      On est dans la mouise et jusqu’à la gueule.

      Et en étant trivial, Bordel réveillez vous nom de dieu….

  14. camelito
    30 octobre 2011 at 19h51
  15. 31 août 2011 at 22h53

    bonjour, J’ai pris du plaisir

  16. Séverine
    23 juillet 2011 at 12h27

    Salut,

    Je bosse sur le site de Cattenom pour TNEX et pour répondre à ceux qui se demande que fait la CGT et bien on bosse.
    Pour ma part je suis malade et je fais tout de même mon maximum et bien heureusement que la CGT multipro existe pour nous appuyer. L’union fait la force je suppose que vous connaissez tous cette devise alors joignez vous et battez vous tous ensemble.
    Lors de vos heures de délégation faite le tour et discutez avec les collègues des autres boites en leur disant de se mettre en contact avec le syndicat de site.
    Si tous les petits syndicats que nous sommes se réunissent et se joignent au syndicat de site ca serait déjà un pas vers la lutte. Mais si en plus tous les syndicats de tous les sites correspondent et se filent les infos que l on se défende tous ensemble nous leur montrerions à tous qu’unis ils ne pourraient pas faire le poids alors réfléchissez y et penser à faire tourner la pétition que vous pouvez vous procurez auprès du syndicat de site et il me semble sur le site de la FNME pour qu’en septembre nous leur montrions de quoi sont capables les petites mains du nucléaire.

    • 23 juillet 2011 at 12h58

      Salut Séverine , bienvenue , merci pour ton soutient et engagement à nos cotés .
      Oui il est important que nous soyons unis et en inter-syndicale cela sera encore mieux …
      Préparons la rentrée de septembre , il fera chaud chaud
      @+

    • l'abeille sociale
      27 août 2011 at 22h23

      Salut Severine, je peux dire que t’as pas changée, toujours vraie et pleine d’envie de deffendre les autres salariés. Ne change pas car nous avons besoin de personnes déterminés comme toi. Pour ton information, le conflit des prestataires débute le 22 septembre pour un statut de haut niveau. Fait passer le mot à tous les salariés de Cattenom.
      Si nous sommes tous réunis le 22, nous gagnerons sans aucun doute.

  17. daniel
    10 avril 2011 at 18h42

    Je vient de faire une interview dimanche 10 avril a la BBC WORLD SERVICE qui passe demain a 11h45 a la radio et évidement j’ai parler du site ma zone contrôle va mal ainsi que de l’association santé sous traitance mais surtout j’ai insister que le nucléaire n’est pas une tombola ,tree milles,Tchernobyl et le japon et pourquoi pas demain la France et la Belgique.
    EN DEMANDANT QUE NOS POLITICIENS DOIVENT S’ASSOIR A UNE TABLE AVEC UNE DÉLÉGATION DES SOUS TRAITANTS CAR NOUS SOMMES LES PREMIERS MAILLONS DE LA CHAINE.
    Ainsi j’ai poser une questions a nos politiciens s’ils sont volontaire en tant que liquidateurs ?
    CONTINUER A ALLER LA PRESSE CELA LEURS FOUT LES BOULES ?
    Avant que notre actions sortent au grand public avec leurs aides construisons, créons et frappons fort.

    • 10 avril 2011 at 18h47

      salut Daniel et bien jouer
      @+

  18. Piranha973
    9 avril 2011 at 9h30

    Salut Yvon tu te trompe on se connait 🙂

  19. L'Indien
    8 avril 2011 at 13h45

    J’ai appris que Daniel Luengo avait été victime d’une agression sur sa voiture, au pied de la centrale…
    Si cela est vrai, il va falloir mener une enquête sérieuse! S’il s’agit d’une intimidation vis à vis de son travail syndical, l’affaire est grave. Que va faire la CGT? Je suis ça de près.
    AL

    • 8 avril 2011 at 13h47

      Salut l’Indien , voir commentaire dans : L’OMS répète les chiffres de l’AIEA !
      @+

    • daniel
      8 avril 2011 at 19h36

      Bien a vous,en ce qui me concerne j’ai eu mon véhicule endommage sur le site de st Laurent. José andrade,est intervenu directement en joignant le site ,aussi ce que je ne savais pas c’est que EDF SA est intervenu auprès de mon employeur afin de faire quelques choses en ma faveur.EDF SA et mon employeurs prennent tout a leurs charges voiture de loc franchises,cette après midi j’ai eu rendez vous avec le responsable presta du site.Qui bien sur déplore ce geste,sur le moment l’émotion était bien forte,et me suis laisser emporter sans attendre le résultat,je remercie aussi Philippe billard,et tous les personnes qui se reconnaitront ainsi que le réseau sortir du nuc,pour leurs soutient,mais peut être que j’aurais du attendre,puisque de bonne discussion était en parallèle sans que je le sache

    • ze
      8 avril 2011 at 21h10

      salut l’Indien,

      J’ai été averti de cette affaire hier soir et je trouve que la cgt à été à la hauteur et assez reactive dans son suivi.

      La structure locale CGT (syndicat du site) a accompagné daniel à la gendarmerie pour que la plainte soit déposée,

      La fédération CGT a averti la protection du site de la situation de Daniel afin que le problême soit résolu sur place, et cela rapidement.

      La féderation est restée en contact permanant avec Daniel et cela jusq’à très tard dans la nuit et nous n’avons laché cette affaire qu’une fois que nous avons déposé Daniel en toute sécurité chez lui en compagnie de ces copains.

      Je tiens ici à à remercier l’éfficacité et l’engagement de la stucture locale CGT et de son sérieux dans cet épisode qui n’a été facile pour personne.

      Je ne pense pas que Daniel puisse se plaindre du suivi et du soutien que la CGT lui a apporter.

      Bien entendu, nous regrétons de ne pas avoir la capacité et encore moins les compétences pour mener des enquêtes de ce type, nous ne pouvons que rester très vigilants dans le suivi de cet incident.

      Même si nous ne prétendons pas être des gendarmes, Daniel sait qu’il peut compter sur nous pour l’acompagner dans toutes les démarches, pour que lumière soit faite.

      comme tu vois, je ne sait pas ce que la CGT va faire, mais je peut dèjà te dire ce qu’elle a déja fait.

      Salut à toi l’Indien et merci encore pour la soiré du 6 que nous avons passé en ta compagnie.

      vraiment trés sympa.

      Merci encore pour ton invitation à la première de ton film que j’ai personnellement trouvé magnifique et très émouvant.

      Noublie pas que la CGT, en tout cas celle que je connais, est composée d’hommes et de Femmes que donnent le maximum d’eux mêmes pour aider les autres, parfois même au détriment de leurs familles.

      C’est dommage que parfois on l’oublie facilement.

      A croire que la CGT ou tout autre syndicat est composé de pièces mécaniques et des composants électriques et qu’il suffit d’appuier sur un bouton pour résoudre tout les problêmes.

      Et bien non, ce n’est pas le cas malheureusement.

      C’est pour cette raison que nous tous, CGT, FO et CFDT, nous demmandons à tous les salariés du nuc de s’entendre sur la réalisation et l’élaboration de ce conflit qui peut nous mener à une vie plus radieuse à l’intérieur des clotures des centrales.

      Il est clair, les sindycats peuvent décider de faire, mais ils ne feront que si les salariés sont présents pour le réaliser, pas autrement.

      Comme toi, pour réaliser un film, il te faut des personnages,dans le cas contraire, cela restera un rêve inachevé.

      meci encore pour ta vigilance.

      • daniel
        9 avril 2011 at 12h17

        Je confirme bien le soutient de la structure local ,ainsi que l’aide de José, du réseau sortir du nuc et de Philippe Billard .
        On doit continuer a rester vigilant et surtout a être tous solidaire dans les actions a venir.

  20. anonymexxi
    7 avril 2011 at 14h38

    Bonjour,

    Je suis sous-traitant… en informatique.
    Par discrétion, je ne donnerai aucun détail : société, mission, etc…

    J’ai eu affaire à un client qui ne sait pas ce qu’il veut, incapable de rédiger un cahier des charges par écrit, incapable d’assurer les conditions de mon intervention.

    Tout était fait par oral, au jour le jour, dans la précipitation, avec une pression croissante au fur et à mesure que l’échéance approchait.

    Un client incompétent donc, comme malheureusement nous en rencontrons dans bien d’autres domaines d’activité : banque, assurance, grande distribution…

    Incompétent et prêt à faire retomber la responsabilité sur son fournisseur.

    Je me disais : j’espère que ça n’est pas comme ça dans les unités de production. Mais en regardant les films « Le nucléaire et les hommes », et en écoutant les témoignages, je vois que c’est pareil.

    La sous-traitance est un vrai problème, le fait qu’Edf s’impose également une pression absurde également, mais il y a aussi cette ambiance administrative liée au public, qui complique encore les choses. Il faut 3 personnes et 2 mois pour prendre une décision simple…

    La France est un sale pays, et j’ai honte de mon pays.

    membre Chsct, Sud Solidaires,
    objecteur de croissance, adhérent Criirad.

    xxi

  21. L'Indien
    28 mars 2011 at 12h12

    Pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, RAS sort de façon permanente sur le site d’ARTE
    http://www.arte.tv/fr/Videos-sur-ARTE-TV/2151166,CmC=3785796.html

  22. faite l'amour pas la guerre
    6 novembre 2010 at 5h53

    Salut, ou va la CGT dans la sous-traitance, au vu des élections qui ont eues lieu dans une filiale d’AREVA, la CGT a présenté, une maitrise qui a il y a 2 à 3 ans, donné les noms à la direction de ses camarades qui étaient en grève et qui sont passé au tribunal.Je suis syndiqué à la CGT, je demande la démission sur le champ des responsables de la CGT de cette entreprise, ces personnes nuisent à l’image de notre syndicat.
    Battons nous pour nos valeurs et non celles des directions.

    • LAURENT Yvon
      12 novembre 2010 at 13h08

      alors la je te rejoins bien ! fais la guerre à ces profiteurs la,nous n’avons pas besoin d’amour pour eux !DIS toi juste quans tu vois un délégué qui est mis au placard, discriminé et qui en prend plein la gueule, va le voir celui la il aura besoin de toi et de nous…Noublie pas parfois c’est les fédérations qui les nomment !!ou les patrons !!

  23. 13 octobre 2010 at 12h53

    Il est vrai que les travailleurs dans les entreprises de sous traitance sont les plus frappés par les radiations. Les risques liés au métier sont réservés aux salariés de la sous traitance, et leurs conditions de travail ne sont pas toujours sécurisantes.

  24. le bon samaritin
    28 septembre 2010 at 6h07

    bonjour,
    Je suis tout à fait d’accord, mais je ne suis pas d’accord avec PNS, les salariés ont besoin de manger, ont besoin d’être prêt de leurs familles et non à 800 kms.
    Mais je ne suis pas d’accord avec PNS.
    Ils doivent se battrent pour vous et non pour essayer de vous recaser.
    La poubelle est pleine.

    • tipounne
      28 septembre 2010 at 14h33

      tu a raison ,pns on parle toujour deux ,et tfn/tnex que deviene t’il a la fin decembre et les sydicat il fond quoi!!!!!!!!!!!!!

  25. tipounne
    27 septembre 2010 at 20h47

    il est mieux de travaller que de pointer au chomage,alors oui pour la spi

  26. le bon samaritin
    27 septembre 2010 at 20h26

    Que dire: PNS deviens une boite sous-traitante de SPIE, quel gâchis, toutes ces années a trimer pour une société qui se moque de vous, qui vous jettent comme des mouchoirs usagés.Non , vous salariés de cette société montrez que vous êtes des hommes, des femmes à qui la dignité d’être resté des humains et non des objets que l’ont jettent à la poubelle.
    Restez unis.
    Pour PNS, finit les CDD, les intérims sur Tricastin bien venu à SPIE, peut- être vos nouveaux patrons?
    Aux barricades!!!!

    • tipounne
      27 septembre 2010 at 20h46

      il préferable d’avoir un travail mr le bon samaritin alor spi pourquoi pas moi je suis d’accord

      • buffaloman
        4 novembre 2011 at 14h02

        Mr ou Mme tipounne

        Certes il est préférable d’avoir un travail que de pointer au chômage,mais quand l’on travaille pour une société qui fait des bénéfices énormes,il serait bien que le gâteau soit partagé entre tout les acteurs!!!
        et cela sans dénigré quelque société que ce soit

        • 4 novembre 2011 at 14h12

          Salut buffaloman , bienvenu et merci pour ton commentaire.
          Si il y a du gâteau , oui il faut le partager !
          @+

        • Franck
          4 novembre 2011 at 14h41

          Je suis de l’avis de « le bon samaritain », il est quand même grave de trouver des gens prêts a toute compromission pour ne pas être au chômage (bientôt payer pour travailler???).
          Avec cette mentalité, ceux qui voudront lutter contre les pratiques esclavagistes des patrons seront faces a deux ennemis: Le patron et ces gens la.
          Et le patron sera tranquille.

          Je suis contre toute compromission pour du travail a tout prix.

          • 4 novembre 2011 at 17h13

            Je valide , mais bon , un jour tu saura qui est  » le bon samaritain » et toi aussi , tu seras d’être déçu !
            @+

          • Franck
            4 novembre 2011 at 18h35

            En effet, je ne le connais pas et je ne peux pas te dire plus…..
            Mais ça empêche pas de vouloir travailler a tout prix, y compris sacrifier ses acquis, n’est pas un bon moyen d’aider les autres travailleurs…
            Marre a une époque, de devoir partir le week-end, d’avoir les primes de dep qui sont rognées le vendredi, puis supprimées ensuite le vendredi.
            Bref, a un moment, il faut dire non aux pressions de plus en plus fortes.
            La pub citroen DS4 sur « vous dites toujours oui » en est quand même un reflet assez proche non?

          • daniel
            5 novembre 2011 at 15h35

            Message aux camarade prestataires, de Dampierrre et Belleville le 19 novembre sur Gien se tiendra une conference avec débat et film RAS nucléaire LIEU : 5 RUE DES CIGONES GIEN
            Rendez vous à 17h00 avec Elsa Fayner journaliste fr5 , elle filmera,cette conference
            Elle recherche des nomades du nuc voulant bien s’exprimer sur leurs conditions de vie et de travail
            Contacter les syndicat CGT du site , pour avoir son tel par avance merci
            Pour nous aussi les copains ont ne lâches rien .

  27. tipounne
    16 septembre 2010 at 16h21

    bonjour
    il faudrais que tous le monde est leur habillitation (qsp,pr1,pr2,ho bo,moi je pensse que ce n’est pas le cas,faite le tour des magasin,en partant du general a l’outillage,il embauche des gents sans qualification ce n’est pas normal,j’épere que les agents de pns retrouverons du travail,bon courrage a tous.

    • le décontaminé
      19 novembre 2011 at 0h02

      Si vous vous indignez des conditions de travail et de vie des sous-traitants du nucléaire, ce site vous propose une Pétition nationale cgt, pour l’obtention d’un statut unique de haut niveau pour ces salariés.

      Elle est toujours en ligne sur le site officiel de la FNME CGT.

      Déjà plus de 20 000 Signatures sur base papier ont été remises au ministre concerné. pour l’instant, l’état nous ignore et il préfére défendre les insdustriels de cette industrie au détriment de ceux qui réalisent les travaux les plus dosants. C’est une honte et un crime social.

      Pour nous aider, vous pouvez signer notre pétition portée par la CGT sur. Pour l’instant, les autres syndicats (CFDT, FO, CFTC, CFE, …)n’ont pas adhéré à cette démarche, mais nous avons l’espoir qu’ils changent d’avis sur notre combat.

      http://www.fnme-cgt.fr/pages/petitions.php

      Il ne peut pas y avoir de sureté avec des hommes mal traités das cette industrie.

      Merci d’avance

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