Alors que près d’un salarié sur cinq travaille habituellement la nuit – ce qui n’est pas négligeable –
le Conseil économique, social et environnemental, s’est penché sur l’impact de ces conditions de travail particulière sur la vie des salariés.
Il s’avère que le travail prolongé de nuit présente « des risques pour la santé des salariés et entraîne des perturbations de la vie sociale et familiale » : un constat loin d’être anodin à l’heure où les partenaires sociaux planchent dans le cadre de la réforme des retraites, sur la notion de pénibilité du travail.
Si le législateur a entendu encadrer le travail de nuit et le limiter à quelques secteurs d’activités, force est toutefois de constater qu’il est en nette augmentation, notamment pour les femmes.
Aussi, un rapport du CESE recommande à travers 20 propositions, de mieux encadrer le recours au travail de nuit (afin qu’il reste en adéquation avec la seule nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou des services d’utilité sociale), de renforcer la surveillance médicale des salariés (dans le cadre notamment du plan santé-travail 2010-2014), d’améliorer les conditions de travail des salariés de nuit, et de mieux concilier la vie familiale et professionnelle.
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