Agir sur la reconnaissance au travail…

    Absentéisme, climat social et santé dégradés, performance de l’entreprise à la baisse… autant de bonnes raisons de s’atteler à une meilleure reconnaissance des salariés.

    L’ouvrage « Agir sur… la reconnaissance au travail » de Christian Jouvenot et Christèle Pierre, publié aux éditions de l’Anact, propose une démarche originale, certes exigeante, mais dont les résultats se mesurent dans la durée.

    Depuis quelques années, les salariés ont gagné en autonomie.

    Plus responsables, ils attendent plus de reconnaissance au travail. Et ils le font savoir : leurs plaintes sont de plus en plus nombreuses.
    Elles se font l’écho de dégradations sévères de la santé et de désengagements ayant des conséquences sur la qualité, voire sur la productivité.

    Autant de difficultés qui ne sont pas sans conséquences pour la performance de l’entreprise.

    Tout le monde a donc intérêt à s’en emparer, mais comment ?

    Nombreux sont les responsables d’établissements publics, dirigeants de PME, DRH… qui se sentent démunis pensant que la rémunération est la seule réponse adéquate.

    Les auteurs de cet ouvrage proposent d’explorer d’autres voies.

    À leurs yeux, la reconnaissance n’est pas seulement la « cerise sur le gâteau », mais bien une question sociale.

    Dépassant les analyses psychologiques et individuelles, ils la regardent autrement : comme un échange symbolique, comme un objet de management, comme un processus collectif.

    Dans cette optique, les auteurs retiennent trois leviers d’action :

    • le travail : est-ce que le management et l’organisation du travail mettent le salarié en situation d’exercer des responsabilités, de percevoir le sens de son travail, de participer aux divers processus de changement ?
    • Les relations professionnelles : est-ce que dans les relations avec sa hiérarchie, ses collègues, les clients, le salarié perçoit des marques de confiance, d’estime, de respect ?
    • La gestion des ressources humaines : permet-elle au salarié d’expliciter ses compétences et de les faire valoir, d’être rémunéré avec équité, de se donner des perspectives professionnelles ?

    suite article : http://www.anact.fr/web/actualite/essentiel?p_thingIdToShow=10511537

    Râler est bon pour la santé…

    Les salariés fuyant le conflit avec leur patron et leurs collègues présentent un risque d’infarctus presque trois fois plus élevé que ceux prêts à y faire face, selon une étude réalisée par des chercheurs suédois et publiée en novembre 2009 dans le Journal of Epidemiology and Community Health.

    Ils ont observé de 1992 à 2003 les maladies cardio-vasculaires de 2 755 hommes.

    Résultat : les « gentils » prêts à arrondir les angles avec leurs collègues finissent avec un accident du cœur dans 3,3 % des cas, contre seulement 1,2 % pour les « grandes gueules » qui rouspètent.

    Avec le supérieur hiérarchique, l’écart cardiaque reste aussi élevé.

    source : http://www.clesdusocial.com/coupdechapeau-bonnetdane/raler.htm

    et vous , vous en pensez quoi ?

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