Arrêtons de murmurer « il ne faut plus faire référence à Marcel Paul, car les jeunes ne savent plus qui il était »
MA ZONE CONTRÔLÉE persiste à lui faire hommage, pour que demain, tous les jeunes et les moins jeunes sachent que ce grand Monsieur a été et restera «le Père» de cette grande avancée sociale (le statut EDF).
APPEL DE MARCEL PAUL (père du statut EDF) AUX PERSONNELS
« Je vous demande de ne jamais oublier que vous avez en charge un instrument fondamental de la vie du pays.
Votre dignité, comme l’intérêt national, vous font un devoir impérieux
De continuer à défendre sans jamais défaillir le service public, propriété de la nation, contre les représentants du grand capital industriel et bancaire dont le seul objectif est d’asservir encore plus le pays a leurs insatiables besoins de domination et de profits.
De continuer avec le même courage à défendre notre légitime statut national, nos retraites, nos œuvres sociales, qui font désormais corps avec les deux établissements public, issus du programme du conseil national de la résistance, expression du combat de ceux qui ont été jusqu’au sacrifice de leur vie pour sauver le pays et, avec lui, ses riches traditions d’humanisme et de liberté. »
Marcel PAUL
Nos débuts dans le nucléaire furent magnifiques et pleins d’espoir !
Travailler avec une énergie nouvelle pour en-finir avec la précarité énergétique ! Une ambition partagée par beaucoup de salariés.
EDF a mis tous les moyens humains et matériels pour que les Hommes et la machine soient respectés.
Tout allait bien, trop, trop bien pour les inéluctables briseurs de social.
Seules 5% des activités étaient sous-traitées.
Les valeurs d’un service public étaient bien palpables.
Et puis « Boum », vers les années 2000, le grand chamboulement financier arrive.
Le diable du privé arrive avec le cancer de l’argent. Le bleu ciel du « nucléaire EDF » s’assombrit et le monde de l’atome connaissait alors la laideur sociale.
Depuis une quinzaine d’années, nous faisons face à la décente vertigineuse dans la dignité des Hommes. Les misères humaines et matérielles grignotent sans embarras, nos droits les plus existentiels.
Les entreprises Privées, tout en accentuant leurs marges bénéficiaires, rentrent dans une course concurrentielle sans tabous. La seule variable d’ajustement étant le social, notre social. Résultat : les Hommes sous-traitants perdirent leur valeur au point que certains osent depuis et encore, se comparer à des esclaves.
Nous avons donc connu pendant cette décennie et demi, une aggravation des conditions de vie et de travail sans précédent dans le monde sous-traitance, alors qu’elle réalise aujourd’hui 81% des activités tout en prenant 80% des doses radioactives. Cette souffrance apparaît comme la cause principale des florissants incidents techniques et sociaux qui font régulièrement surface. Inévitablement, de nombreux conflits soutenus par les syndicats organisés des donneurs d’ordre, notamment la CGT, éclatent ici et là. Les journalistes de la presse écrite, télévisée, de radio, ainsi que des politiques, cinéastes, médecins, chercheurs, écrivains, ……. s’en mêlent, et divers films font référence à l’état d’un atome enragé et incontrôlé.
Voir sur les onglets: vidéo-reportages-luttes, nos publications, lettre à Monsieur le Président de la République, ETC (en haut de la page).
Les syndicats absents de ces luttes mais malgré tout lucides de la valeur vénal des quelques 22000 salariés de la sous-traitance, tentent de s’en approcher, parce que ces derniers ont obtenu le droit de voter chez les donneurs d’ordre.
Mais cela c’était sans compter avec la réactivité du gouvernement SARKOZY !!! Celui-ci a vite compris le danger, et fait supprimer le droit de vote « des étrangers (sous-traitants) » aux comités d’entreprise comptant pour la représentativité syndicale.
Certains font alors une volte face et ne se gênent plus de crier « préférence national » oh pardon « préférence statutaire« . Quel changent !!! Mais au fait ! Quelle est la différence entre ces deux situations ?
A bout d’arguments, les donneurs d’ordre accusent alors, tous ceux qui osent parler, « ils donnent une mauvaise image du nucléaire », « ce sont des anti-nucléaires« . Ce message a « sans mal » était reçu par certains responsables syndicaux qui deviennent messagers des patrons. Où est leur responsabilité ?
Incompréhensible ! Comment peut-on accuser « anti-nucléaire » des Hommes qui ont sacrifié la majorité de leurs vies pour cette industrie?
Ils vont même jusqu’à accuser les syndicats qui organisent les salariés sous-traitants, de lâcher les intérêts des agents EDF.
Les patrons se lèchent les babines !!!! Pas fous les patrons ! Ils ont réussit la séparation des salariés en accentuant l’apartheid dans le nucléaire. Quel courage !
Certains syndicats résistent mieux que d’autres à la stratégie patronale et tentent s’organiser:
La CGT comprend l’intérêt de la force du mot « ensemble » et tente s’organiser face aux détracteurs des collectifs de travail. C’est dans ce cadre que 7 grandes Fédérations se réunissent pendant un an et construisent sur papier, le grand rêve d’une très large majorité des salarié(e)s sous-traitants du nucléaire.
cliquez sur le lien ci-dessous:
PROJET ACCORD COLLECTIF INTERENTREPRISES NUCLEAIRE V6 dernier
Par la suite, (la CGT), a organisé une réunion le 3 décembre 2013 à Montreuil avec 7 fédérations, les représentants syndicaux de EDF, AREVA, CEA, …. et la quasi-totalité des principaux responsables syndicaux des entreprises privées intervenant dans l’industrie nucléaire. Une feuille de route est tracée à l’unanimité, avec des objectifs ambitieux plus qu’atteignables pour tous les salariés sous-traitants du nucléaire. Lisez son communiqué de presse.
Cliquez sur le lien ci-dessous:
COMPTE RENDU INTERFEDERAL CGT du 3-12-2013 pdf
Cette nouvelle dynamique syndicale dispose d’un réel programme de communication et va être mise en place très rapidement. L’atome devrait connaitre dans les prochains mois, une réelle explosion sociale à l’intérieur des barbelés qui nous entourent.