M.Z.C et le projet INDIRA

 

INDIRA

Investissements d’Avenir : 50 millions d’euros pour la « Recherche en sûreté nucléaire et en radioprotection »

Marisol TOURAINE, ministre des affaires sociales et de la santé, Delphine BATHO, ministre de l’écologie, du développement durable, et de l’énergie, Geneviève FIORASO, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et Louis GALLOIS, commissaire général à l’investissement annoncent les vingt trois lauréats de l’appel à projets « Recherche en sûreté nucléaire et en radioprotection ».

L’accident nucléaire de Fukushima en mars 2011 a mis en exergue la nécessité de renforcer une expertise et d’approfondir les recherches en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection.

Dans le cadre de l’action « nucléaire de demain » du programme d’investissements d’avenir, un appel à projets relatif à la sûreté nucléaire et à la radioprotection a été lancé à l’été 2011. Doté de 50 millions d’euros, cet AAP vise à financer des infrastructures collaboratives structurantes pour la recherche dans le domaine de la sûreté nucléaire et des projets collaboratifs de recherche associant plusieurs acteurs (notamment dans le cadre de partenariats public-privé). L’Agence nationale de la recherche (ANR) a été choisie comme opérateur de cet appel à projets pour le compte de l’Etat.

Afin de sélectionner les meilleurs projets répondant à l’ambition du programme, la procédure de sélection s’est appuyée sur un comité composé du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et de l’Autorité de sûreté nucléaire.

Les projets lauréats doivent permettre de tirer des enseignements des conditions ayant conduit à des accidents nucléaires majeurs, notamment celui de Fukushima, d’étudier les modalités de gestion de ces accidents par les exploitants et autorités publiques, d’analyser l’impact de ces accidents en matière de rejets de matières radioactives et leurs conséquences et impact sur la santé et l’environnement.

Les lauréats sont :

INDIRA

Ce projet vise à mettre au point et valider des tests rapides capables d’estimer la radiosensibilité individuelle et son impact réel sur la santé des personnes.

Source 

(Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur, le travail de la presse et des journalistes professionnels)

Nos amitiés aux uns, notre respects aux autres, bises à toutes et tous

Et vous…qu’en pensez vous ?

 

4 comments for “M.Z.C et le projet INDIRA

  1. webmaster MZC
    15 septembre 2013 at 12h30

    EDF, coupable de ne pas avoir protégé un salarié des rayons ionisants

    C’est une première en France: tout en ayant respecté la règlementation en vigueur, EDF se retrouve condamnée pour «faute inexcusable», pour avoir exposé un de ses salariés à des rayonnements ionisants. L’entreprise avait conscience du danger auquel elle l’exposait et elle n’a pas pris les mesures suffisantes pour l’en protéger. Une décision qui pourrait faire jurisprudence….

    Un jugement-clé

    Car le jugement est sans détour: tout en reconnaissant que «les mesures prises par EDF et son respect de la réglementation existant en ce domaine sont incontestables (délimitation de zones, dosimétrie individuelle, évaluation des sites, formation des agents, préparation des chantiers, tenues, suivi médical)», le tribunal considère que celles-ci «ne tendent qu’à limiter le risque et ne peuvent l’exclure».
    «C’est un jugement-clé, car il reconnaît que les rayonnements ionisants sont un cancérogène qui, comme tout cancérogène, ne connaît pas de valeur-seuil. Les faibles doses sont bien dangereuses», explique Annie Thébaud-Mony, directeur de recherche honoraire à l’Inserm[2] et spécialiste de l’impact de la désorganisation du travail par la sous-traitance sur la santé des travailleurs et la sûreté industrielle. Et de rappeler les résultats d’une étude publiée, en 2005, sur les risques de cancer après exposition à de faibles doses de rayons ionisants –menée sur une cohorte de travailleurs du nucléaire dans 15 pays– qui montre que les salariés exposés, même à des doses inférieures à 20 millisieverts (mSv) par an[3], présentaient deux à trois fois plus de risques de cancer que la population non exposée.

    Expositions multiples….

    http://www.journaldelenvironnement.net/article/edf-coupable-de-ne-pas-avoir-protege-un-salarie-des-rayons-ionisants,36357?xtor=EPR-9#_ftn1

  2. webmaster MZC
    25 juillet 2013 at 20h27

    « Le risque sanitaire du nucléaire est encore mal évalué »

    Alors que Tepco, l’opérateur de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, vient d’annoncer que 1 973 salariés ont été fortement irradiés à la suite de l’accident du 11 mars 2011, Nicolas Foray, radiobiologiste à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et chercheur au Centre de recherche en cancérologie de Lyon, souligne que les effets des expositions répétées à des radiations et les facteurs individuels ne sont aujourd’hui pas pris en compte dans le calcul des risques…..

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/07/25/le-risque-sanitaire-du-nucleaire-est-encore-mal-evalue_3453230_3244.html

  3. webmaster MZC
    6 juillet 2013 at 10h19

    Les délégués belges indignés: « On minimise les conséquences de Fukushima »

    Les discussions se poursuivent au sein de l’UNSCEAR, l’organisme des Nations-unies chargé d’évaluer les conséquences de catastrophes nucléaires et des radiations. Ce comité a préparé un rapport soumis à la discussion des experts de différents pays lors d’une réunion récente à Vienne. Un rapport qui a suscité l’indignation de la délégation belge: « Tout semble fait et rédigé, disent ses membres, pour minimiser les conséquences de la catastrophe de Fukushima. On revient même en arrière sur les enseignements de Tchernobyl et d’autres études »…..

    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-delegues-belges-indignes-on-minimise-les-consequences-de-fukushima?id=8042566

  4. Laurent Yvon
    5 juillet 2013 at 16h23

    Article paru sur la Nouvelle République,fr
    http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2013/06/29/La-centrale-de-Civaux-traque-la-poussiere-radioactive-1529975

    « La centrale de Civaux traque la poussière radioactive »

    Cet article et les propos enregistrés par certaines personnes sont d’une ignominie impensable !*

    Comment ne pas réagir à la déclaration du Président délégué de la CLI de Civaux, Roger Gil, « professeur UMP » chef du service de neurologie et président du comité d’éthique du CHU de Poitiers…
    (La Commission locale d’information (CLI) de Civaux est une instance indépendante composée du préfet, d’élus, de représentants d’associations de protection de l’environnement, des intérêts économiques et d’organisations syndicales de salariés représentatives, de professions médicales et de personnalités qualifiées.

    Son but est d’informer, en toute transparence, la population sur tous les aspects liés au fonctionnement et à la sécurité d’une centrale nucléaire. Les représentants du Centre nucléaire de production électrique de Civaux, de l’Autorité de sûreté nucléaire, de l’Agence régionale de la santé…, sont présents lors des séances plénières.)

    En effet ce neurologue, déclare : « ce n’est pas un incident de santé, puisque la dose ne dépassait pas 5% de la limite annuelle » et que le pic de radioactivité a duré « seulement 4 minutes ».
    « Selon lui, il y a quand même « une bonne nouvelle » à tirer de cet événement: « Les dosimètres fonctionnent » !!!(dosimètre : appareil électronique, individuel, à lecture immédiate de doses reçues)

    Comment un neurologue qui ne doit plus avoir toutes les siennes (!) peut décider et affirmer que cette exposition dite « accidentelle » ne peut avoir d’effet sur la santé du salarié et que 1,5 mSV dans la gueule a seulement permis de vérifier le bon fonctionnement des appareil dosimétriques électroniques !!
    Accablant ! Lamentable, Ecoeurant !

    Le salarié a reçu, après développement de son dosimètre passif (film individuel,enregistrant le dose mensuelle perçue), une dose comprise entre 1,2 mSv et 1,6 mSv ce qui représente effectivement 5% de la limite réglementaire annuelle de 20 mSv.
    Le salarié a été exposé pendant ces 4 minutes à une ambiance maximale de 3 mSv/h…
    Alors Monsieur le Professeur, Président UMP Délégué de la CLI de Civaux qu’est ce qui vous sert de référence pour calculer et exprimer VOTRE « diagnostic » médical ?
    Les 5%, les 4 minutes, les 1,6 mSv, le statut du salarié, son age (59 ans!) la fiabilité du dosimètre ou tout simplement que le salarié ait repris son travail car il en a « pris d’autre » et que la tranche 1 de Civaux va être disponible ??
    En attendant les « chiens renifleurs de poussière radioactives » sont lâchés….
    Votre rôle de Président Délégué de la CLI de Civaux est de rassurer la population sur un « incident négligeable » tel qu’il est déclaré par les Autorités de Sûreté Nucléaire (échelle 0) que cet incident n’aura aucune conséquence sur l’environnement et sur l’installation nucléaire mais ceux qui ont pris « leurs doses », ceux qui décontaminaient la piscine transfert, ceux qui ont réalisé les mesures de radioprotection, ceux qui ont déposé les matelas de plomb en fond de piscine et ceux qui vous écrivent cette réponse sont des salariés sous traitant, sans statut, sans reconnaissance, sans salaires dignes des risques encourus.

    Parfois, c’est la connerie en cascade qui est dangereuse, pour nous, salariés sous traitant d’EDF…

    Contrairement à vous Monsieur le neurologue, je ne suis pas assujéti à un devoir de réserve car je suis membre du CHSCT du périmêtre concerné et collègue du salarié « irradié » !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.